Dans ce tome 27, 9e de l'Arc Hadès, nous commençons la partie Élision du récit et le rythme est mieux géré que dans les tomes précédents où on alternait sans cesse dramas et téléportations...
Pandore est de une nouvelle confrontée à Ikki et nous sommes à la fois dans le droit de quota de flashbacks et dans le foreshadowing : la régente humaine des enfers raconte sa triste histoire, où comment elle a libéré les dieux Hypnos et Thanatos de leurs prisons (voir "Lost Canvas" ^^), comment toute sa famille a été tuée et comment Hadès s'est servi de son frère mort-né comme porte d'entrée pour quitte les Champs Élysées. Elle fait promettre au bad boys badass de la venger, et s'est avec grand plaisir qu'il massacre les derniers Spectres avant de rejoindre ses frères d'armes...
Aux Champs Élysée, les nymphettes courtes vêtues qui n'ont rien connu d'autre que l'Âge d'Or sont dans tous leurs états... Les dieux Hypnos et Thanatos enquêtent pour découvrir que la cause de leurs émois est un immigré clandestin en sale état : le Chevalier Seiya ! Thanatos souhaite se charger de la basse besogne consistant à lui faire débarrasser le plancher, mais Hypnos le met en garde : attention, parfois la souris se rebiffe et finit par mordre le chat... Évidemment on nous explique que cette gourdasse d'Athéna / Saori Kido s'est fait prendre au piège : elle est enfermée dans un Vase de Vix vampire qui pompe lentement et sûrement jusqu'à la dernière goutte de son sang, et donc ce couillon de Seiya doit aller la délivrer au plus vite au Temple d'Hadès (reproduction parfaite de l'Acropole d'Athènes ^^). La suite est ultraclassique : blablabla je suis un dieu invincible, blablabla vous simples mortels n'êtes que des larves, blablabla je vais vous écraser en 2 temps 3 mouvements, blablabla oui mais je n'ai pas envie de me salir en vous maravant la gueule, blablabla no pasaran donc va te faire foutre toi et des conneries suprématistes, blablabla la foi déplace des montagnes car avec de la volonté de tout on peut triompher, blablabla quoi c'est impossible, blablabla la justice triomphe toujours... On nous a fait le coup 1 million de fois depuis les années 1980, mais qu'importe cela fait toujours plaisir ^^
Toujours est-il que le sentai formé par les 5 Chevaliers de Bronze est en grosse difficulté face au Dieu de la Mort.
On nous révèle enfin qu'est-ce qu'est devenue Seika la soeur de Seiya (cela fait quand même 10 tomes qu'on avait oublié jusqu'à l'existence de ce whodunit ^^), et guidés par Kiki l'apprenti de Mû tous les bras cassés de la série font rempart de leur corps pour que l'espoir vive... Car Thanatos c'est quand même l'incarnation de la crevardise reagano-thatchérienne, donc c'est tout naturellement qu'il débite son There Is No Alternative pour tuer l'espoir !
Le nouveau Deus ex Machina à la fin du tome ne sert strictement à rien, mais lui aussi fait plaisir quand même : Poséidon intervient pour que les Armures d'Or franchissent la barrière entre les dimensions et viennent en aide aux Chevaliers de Bronze, mais elles se font immédiatement détruire par Thanatos. C'est cool que le mangaka n'ait pas oublié Julian Solo et Sorrento les seuls survivants de l'arc précédent !
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Je te l'avais dit Thanatos. Ce Pégase a en lui la force du désespoir des combattants qui n'ont plus rien à perdre. Aussi fort sois-tu, tu devras y mettre du tien si tu veux arriver à en venir à bout. N'oublie pas : on dit que la souris peut parfois mordre le chat...
Saint Seiya Les chevaliers du Zodiaque Time Odyssey 2