AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226317193
528 pages
Albin Michel (29/04/2015)
3.65/5   96 notes
Résumé :
Lorsque Rachel Chu débarque à Singapour au bras du délicieux Nicholas Young pour assister au mariage du meilleur ami du jeune homme, elle pense juste passer d'agréables vacances en amoureux. Mais Nick a omis de mentionner quelques petits détails... Sa maison familiale est un véritable palais, il est plus accoutumé aux jets privés qu aux voitures, et surtout, il est l'héritier le plus convoité de toute l'Asie. Quant au mariage, c' est tout bonnement LE mariage de l'a... >Voir plus
Que lire après Crazy Rich à SingapourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 96 notes
5
8 avis
4
9 avis
3
9 avis
2
3 avis
1
0 avis
Voilà presque deux ans que Rachel Chu file le parfait amour avec le beau Nicholas Young, professeur d'histoire à l'Université new-yorkaise où elle-même enseigne l'économie. Leur relation est sérieuse, bien sûr, mais ils ne sont pas fiancés et ne vivent même pas ensemble. Aussi Rachel ne peut s'empêcher de se poser des questions quand Nicholas lui propose de l'accompagner à Singapour pour le mariage de son meilleur ami et quelques semaines de vacances. Serait-ce une façon pour le jeune homme d'officialiser les choses ? Anxieuse à l'idée de rencontrer les parents de son petit ami, Rachel accepte sa proposition, encouragée par sa mère qui se désespère d'avoir une fille trentenaire toujours célibataire. Mais il y a certaines choses que Nicholas s'est bien gardé de lui dire. Le petit prof d'histoire s'avère être le célibataire le plus convoité d'Asie, sa famille est richissime et le mariage de son ami va être LE mariage de l'année, le plus cher, le plus extravagant, réunissant tout le gotha asiatique. Pas sûr que les Young et leurs amis accueillent à bras ouverts une chinoise d'Amérique, inconnue et désargentée. Très vite, le voyage de rêve se transforme en cauchemar pour la pauvre Rachel perdue en milieu hostile.

Kevin KWAN nous invite pour un voyage exotique et dépaysant au coeur de la haute société singapourienne. Les fortunes sont colossales, le luxe clinquant, les dépenses faramineuses. Sur ce petit bout de péninsule, on se connait, on s'épie, on compare les pédigrées. Les très riches sont décomplexés et n'ont pas peur d'un peu d'ostentation. On voyage en jet privé avec robinet en or, sol en marbre et jacuzzi, on dévalise les boutiques chics de Paris ou Londres. Les très très riches se font plus discrets mais n'hésitent pas à racheter un palace pour pouvoir virer un concierge condescendant. Des moeurs à cent lieues de ce que vit le commun des mortels, des délires inimaginables pour la plupart d'entre nous. Mais tout s'achète sauf le bonheur. Et, ici comme ailleurs, on trompe, on jalouse, on pleure, on trahit, on complote. Un univers impitoyable où un étranger est un intrus, rejeté comme un manant s'il n'affiche un compte en banque en milliards de dollars. Il faut y être né pour en comprendre les codes. Et c'est d'ailleurs le cas de Kevin KWAN qui parle en connaissance de cause puisqu'il a grandi dans une de ces riches et puissantes familles. Il nous présente ce monde décadent et fantasque dans une satire drôlissime et caustique, moins superficielle qu'elle n'en a l'air de prime abord. On s'amuse, on rit, on s'offusque, on doute et au final, on passe un bon moment avec ces privilégiés dont la vie n'est pas aussi dorée que leur robinetterie. Un bon livre pour l'été, à déguster sur une île privatisée de Malaysie....ou ailleurs.
Commenter  J’apprécie          310
Quand Rachel, jeune universitaire américaine d'origine chinoise, accepte l'invitation de son petit ami Nick à assister au mariage de son ami puis à passer l'été avec lui à Singapour dont il est originaire, elle pense juste profiter de vacances bien méritées et découvrir enfin cette région du monde dont elle est issue. Mais c'était sans compter sur le fait que Nick vient d'une des familles les plus en vue et les plus riches de Singapour et qu'à ce titre il fait partie des célibataires les plus convoités. de non dits en surprises, de jet set en aristocratie locale, de jalousies en tentative de destruction de son couple, la pauvre Rachel va vivre des aventures auxquelles elle ne s'attendait pas et au passage en découvrir plus sur ses origines.

Malgré ses plus de 600 pages, j'ai dévoré d'une traite ce roman que je n'ai pas pu lâcher une fois rentrée dans l'histoire. Les premières pages donnent le ton avec le récit de cette famille chinoise confrontée au racisme ordinaire d'un directeur de palace anglais, qui refuse de leur donner la suite de luxe qu'ils ont réservée : qu'à cela ne tienne, quelques coups de fil plus tard, les voici propriétaires de l'hôtel après une transaction rondement menée et de retour dans le lobby où ils sont accueillis avec les égards qu'on leur doit : crazy rich, vous avez dit ? Kevin Kwan, qui apparemment a mis beaucoup de sa propre histoire dans ce roman, a un talent certain pour mêler des observations quasi sociologiques à un vrai sens du récit et surtout à un humour pince sans rire et ironique omniprésent. Ce roman est une véritable friandise que j'ai dégusté avec un immense plaisir, on sourit, on rit, on s'émeut, on s'attache aux personnages et malgré une trame très classique on a hâte de savoir comment tout ça va finir.

En ces temps de confinement et de voyages restreints, ce roman m'a aussi permis de me replonger avec un immense plaisir dans l'ambiance de l'Asie du Sud Est et de Singapour, région du monde que j'adore. On sent que l'auteur maîtrise son sujet et connaît parfaitement la ville et quel bonheur de se balader avec lui dans les différents quartiers, de (re)découvrir le caractère multi-culturel de cette île état et surtout l'obsession singapourienne pour la nourriture, c'est bien simple les personnages ne font que manger et l'auteur décrit avec délectation moult spécialités culinaires qui vous donneront l'eau à la bouche. Même si on est dans la comédie romantique assumée, les observations sont très justes et on retrouve beaucoup de la culture chinoise en filigrane, ce qui rend le roman beaucoup plus profond et intéressant que dont il a l'air au premier abord. Et puis le lecteur est partagé entre plaisir coupable et horreur devant les frasques sans fin des nouveaux riches asiatiques et les millions dépensés pour toujours plus de bling bling (ah ce mariage royal final où chaque étape de la cérémonie révèle toujours plus de délire et de mauvais goût assumé) et petite touche de nostalgie quand l'auteur leur oppose les vieilles familles aristocratiques de l'île et la disparition progressive de leurs demeures anciennes, des meubles et antiquités et de tout un art de vivre singapourien en passe d'être remplacé par la modernité et le culte de l'argent ambiant.

Un roman à la fois facile à lire, entrainant, drôle et profond, un beau voyage dans un monde et un pays qu'on connaît finalement très peu. Gros gros coup de coeur pour moi et excellente surprise, je vous recommande cette lecture. Et en plus il s'agit du premier volume d'une trilogie, hâte de me plonger dans la suite (en anglais car apparemment le 3e n'est pas traduit !).
Commenter  J’apprécie          213
Ce livre est dans ma PAL depuis très longtemps et à l'approche de sa sortie sur grand écran, je voulais à tout prix avoir lu le livre avant de voir le film.

On fait la connaissance de Rachel et Nick, un jeune couple qui vit à New-York. Nick propose à Rachel de passer l'été à Singapour ou il se rend pour le mariage de son meilleur ami. Ce sera également l'occasion pour la jeune femme de rencontrer l'entourage de Nick. Hors ce qu'elle ne sait pas c'est que Nick est issu d'une des familles les plus riches de Singapour et qu'elle se rend au mariage de l'année. Nick est aussi un très beau parti et beaucoup sont décidés à mettre des bâtons dans les roues de Rachel.

C'est un roman drôle, bien écrit que l'on savoure. Il nous livre un portrait très acide de la haute société asiatique. Les personnages sont multiples et si au début on est un peu perdu, on s'y retrouve très vite et on s'attache à eux : Rachel et Nick d'abord qui sont tellement mignons, Astrid qui est touchante ou encore Colin. A l'inverse, on adore en détester d'autres comme Francesca qui est la peste par excellence.

Préparer vous aussi à un dépaysement totale, on découvre une autre culture, des descriptions de mets culinaires tous plus succulents les uns des autres. Bref, vous aurez juste envie de réserver un billet d'avion pour Singapour pour découvrir ce lieu hors du commun.
C'est en tout cas pour moi une très belle découverte que je regrette de ne pas avoir lu plus tôt. Il me tarde de voir le film maintenant.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          271
Séduite par la critique de MaggyM, ma voisine de challenges Babelio, j'ai décidé de lire ce roman, tellement différent de mes lectures habituelles. Je n'ai pas été déçues par cette incursion dans l'univers des ultra-riches Singapouriens. Chinoises au pluriel, car l'île Singapura, port et colonie britannique depuis le début du XIXème siècle, est devenu la Suisse de l'Asie. Une cité-état qui s'est détachée de la Malaisie dans les années 1960, car majoritairement peuplée de Chinois d'origine diverses : descendants de pauvres coolies au XIXème siècle, riches familles fuyant les révolutions au début du XXème siècle, exilés de Hong Kong après la rétrocession à la Chine au début du XXIème siècle, ...
Kevin Kwan nous décrit le microcosme des ultra-riches à travers la relation entre une modeste sino-américaine, Rachel Chu, professeur d'économie et Nicholas Young, professeur d'histoire dans la même université à New York. Nick propose à Rachel de l'accompagner au mariage de son meilleur ami à Singapour et ainsi découvrir l'Asie pendant leurs vacances d'été. Mais Nick est le célibataire le plus convoité de Singapour et toutes les femmes de la bonne société vont se liguer contre Rachel.
Commenter  J’apprécie          190

Une chick-lit singapourienne, ce n'est pas commun. Quand en plus c'est écrit par un homme et que l'intrigue nous dévoile la face cachée de la jet-set asiatique, ça ne pouvait que m'intriguer.

Nous sommes donc en compagnie de Rachel Chu, américaine d'origine chinoise qui doit accompagner son petit ami, Nicholas Young, à Singapour pour le mariage de son meilleur ami. Ce que Rachel ne sait pas, c'est qu'elle va basculer dans un monde dont elle ne soupçonne rien, parce que Nicholas Young n'est pas seulement un prof d'université. le monde de sa famille, c'est là où l'argent coule à flot même si on en parle peu, où les maisons sont des palais, où dépenser un demi-million de dollars pour une robe de cocktail est monnaie courante et où l'on prend des jets privés comme des taxis.

Kevin Kwan est lui-même issu, semble-t-il, de ce milieu hyper aisé qu'est celui des familles qui ont fui la Chine avant l'arrivée du communisme pour s'expatrier en Malaisie ou à Singapour et pour qui être un "chinois continental" est la pire des tares. Nous entrons donc de plein pied avec l'héroïne dans un univers plus fastueux et décadent que Dynasty, Dallas et Beverly Hills 90210 réunis. Les fortunes amassées n'ont pas d'âge et ce cercle très privé de faux-semblants ne s'ouvre pas aux étrangers, qu'ils soient chinois ou pas, qu'ils aient de l'argent ou pas.

Le roman fait la part belle aux femmes, laissant les hommes en tant que faire-valoir. Même le personnage de Nicholas, plus construit que les autres personnages masculins, ne tient pas le devant de la scène. Et ces femmes... quelles plaies pour la plupart. On est ici dans l'ostentation qui confine à la vulgarité tant le mode de vie est indécent.
Kevin Kwan a bien construit son intrigue et dépeint parfaitement l'univers jet-set de Singapour. On s'y croit dès les premières pages tant il prend le temps de bien poser son décor, même si parfois il noie le lecteur dans des torrents de noms et de liens familiaux. Il a d'ailleurs pris soin d'ajouter un arbre généalogique à la fin de l'ouvrage pour permettre au lecteur égaré de retrouver sa route.

Il n'y a pas l'humour qu'on a l'habitude de retrouver dans la chick-lit mais cette absence est largement compensée par la découverte d'un univers très peu exploité de notre côté du monde qui a plutôt tendance à tourner le regard vers les USA. Une fois la clarté faite sur les différents protagonistes, j'ai beaucoup aimé suivre Rachel dans sa découverte d'un Singapour doré. L'écriture est simple, les chapitres assez courts et beaucoup de dialogues émaillent le récit, rendant la lecture facile et rapide malgré les 650 pages.
Je vais d'ailleurs me laisser tenter par le tome suivant.
Commenter  J’apprécie          151


critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
06 juillet 2015
Si vous n’avez pas les moyens de partir au loin pendant la belle saison, on vous recommande chaudement la lecture de ce roman savoureux, qui est aussi divertissant que dépaysant.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
- Éclairez-moi, Laurent, dit Marie-Hélène. Comment ces Chinois peuvent-ils être riches depuis plusieurs générations ? Je croyais que jusque tout récemment, il n’y avait là-bas que de pauvres petits communistes en uniforme Mao.
- Tout d’abord, il faut que vous compreniez bien qu’il y a deux types de Chinois. Ceux qui viennent de Chine continentale et ont fait fortune ces dix dernières années, comme les Russes. Et puis il y a les Chinois de l’étranger, les familles qui ont quitté la Chine il y a longtemps, bien avant l’arrivée des communistes, souvent il y a plusieurs centaines d’années, et se sont établis un peu partout en Asie en amassant discrètement des fortunes. Si vous prenez les pays d’Asie du Sud-Est – en particuliers la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie, vous verrez que pratiquement toutes les activités commerciales y sont contrôlées par les Chinois de l’étranger. Par exemple les Liem en Indonésie, les Tan aux Philippines, Les Leong à…
- Je vais juste vous donner un exemple, le coupa sa femme. Nous sommes allés voir la famille d’Astrid il y a quelques années. Eh bien, vous n’imaginez pas la fortune dont ces gens disposent ! Les maisons, les serviteurs, le train de vie ! A côté, la famille Arnault, c’est des ploucs.
Commenter  J’apprécie          200
Ravi, Nick se pencha au-dessus de la table pour l'embrasser.
Quelques minutes plus tard, alors que Rachel elle-même n'avait qu'une vague idée de ses projets estivaux, les moindres détails de sa conversation commençait à circuler, se répandant dans la planète tout entière comme un virus en folie. Celine Lim (diplomee de la Parsons School of Design) envoya un mail en Californie a sa sœur Charlotte Lim (fiancée depuis peu à Henry Chiu, spécialiste du capital-risque), laquelle appela sa meilleure amie Daphnee Ma (la benjamine de Sir Benedict Ma) à Singapour pour lui annoncer la nouvelle d'une voix haletante. Daphnee envoya un texto à huit amies, parmi lesquelles Carmen kwek (petite-fille de Robert "Sugar King" Kwek), qui se trouvait à Shanghai et dont la cousine Amelia Kwek avait étudiée à Oxford avec Nicholas Young , Amelia ne pouvait tout de même pas me pas envoyer un mail à son amie Justina Wei (héritière de Instant Noodles), laquelle travaillait à Hong Kong dans un bureau pile en face de celui de Roderick Liang (oui, de Liang du Liang Finance Group) et ne put résister à l'envie d’interrompre la conférence de ce dernier pour partager ce croustillant petit secret. Roderick raconta tout par Skype à sa fiancée Lauren Lee, en villégiature au Royal Mansour de Marrakech avec sa grand-mère Mrs Lee Yong Chien (nul besoin de vous la présenter) et sa tante Patsy Teoh (Miss Taiwan 1979 et ex-femme de DicksonTeoh, le nahab des télécoms). Depuis le bord de la piscine, Patsy appela Jaqueline Ling (petite-fille de Ling Yin Chao, le philanthrope) à Londres, sachant pertinemment que Jacqueline pourrait contacter Cassandra Shang (cousine au second degré de Nicholas Young), qui passait chaque printemps dans le vaste domaine familial dans le Surrey. Ainsi cette petite chaine de commérages exotiques fit le tour de la Terre en empruntant les réseaux levantins de la jet-set asiatique, et quelques heures plus tard, presque tous les membres de ce cercle exclusif savaient que Nicholas Young allait présenter une jeune femme à sa famille à Singapour.
Commenter  J’apprécie          82
La première étape consiste à verser le thé d'une hauteur telle que la force de l'eau rince les feuilles de Long Jing. La chaleur du liquide permet également de préparer la théière et les tasses à la chaleur . Ensuite, on verse une deuxième fois le thé , cette foi-ci lentement et en se plaçant tout près de la théière afin de révéler légèrement le parfum des feuilles. Et maintenant , nous allons laisser le breuvage infuser un moment.
Commenter  J’apprécie          151
Les personnes comme Mrs Lee ne connaissaient qu'un seul type de banquet de mariage chinois _ celui qui se déroulait dans l'immense salle de bal d'un hôtel cinq étoiles . On s'y goinfrait de cacahuètes en attendant le dîner et ses quarante plats différents , les sculptures de glace fondaient , des bouquets extravagants trônaient au beau milieu des tables , une matrone se vexait d'avoir été placée à une table isolée, la mariée faisait son entrée , la machine à faire de la fumée ne marchait pas bien, la mariée faisait une deuxième entrée , et ainsi de suite cinq fois , toujours dans une robe différente , un enfant pleurait en avalant de travers une boulette de poisson, suivaient alors des dizaines de discours par des hommes politiques , des cadres d'entreprises "ang mor" alibis et toute une collection de hauts fonctionnaires n'ayant aucun lien de parenté avec le jeune couple , puis on coupait le gâteau à douze étages , la maîtresse de l'un des invités faisait une scène, un vague cousin comptait l'argent contenu dans les enveloppes offertes aux mariés...
Commenter  J’apprécie          50
- Rachel, bienvenue à Singapour, la ville dont le sport national consiste à se disputer à propos de la bouffe ! déclara Araminta. Le seul endroit au monde ou des adultes sont capables d’en venir aux mains pour savoir dans quel boui-boui coincé au fond d’une vague galerie marchande on trouve le bol de nouilles frites le plus savoureux. Ça vaut les concours pour savoir qui pisse le plus loin !
Commenter  J’apprécie          140

Video de Kevin Kwan (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kevin Kwan
Bande annonce du film Crazy Rich Asians (2018), adaptation du roman de Kevin Kwan.
autres livres classés : singapourVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (231) Voir plus



Quiz Voir plus

Auteurs Jeunesse : Quel livre n'a pas été écrit par...?

Quel livre n'a pas été écrit par Meg Cabot?

La saga 'Journal d'une princesse'
Insatiable
Miss la Gaffe
Samantha, bonne à rien faire

15 questions
188 lecteurs ont répondu
Thèmes : jeunesse , chick lit , adolescenceCréer un quiz sur ce livre

{* *}