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Critique de AMR_La_Pirate
Je remercie Lola Kygryf pour me donner à lire ce roman pour la jeunesse, initialement écrit pour l'anniversaire de son fils, à l'occasion des onze ans de ce dernier. Je suis touchée de sa confiance.
Le passage en sixième est un jalon important pour les enfants avec énormément de nouveautés et de changements, dont notamment le fameux voyage linguistique de fin d'année. Ce roman est une vraie chronique de la première année au collège, dont le « voyage inattendu » n'est qu'une des péripéties.
L'auteure émaille son récit de traits d'humour sur les profs, les parents et les ados, sur les jeux de la cour de récréation, la chorale, les activités extérieures, les sports individuels et collectifs, les mystères du catéchisme... Elle aborde des questions existentielles (!) comme l'existence des extra-terrestres ou la »poésie médiévale irlandaise », des sujets plus sérieux comme la confrontation avec la guerre, la chute du mur de Berlin où l'emprisonnement de Nelson Mandela, ou plus graves comme le handicap ou la mort d'un élève : « est-ce qu'on peut mourir à onze ans ? ».
Elle pose un regard amusé, attentif ou grave sur la vie de son personnage et, au-delà de lui, de son fils sans doute et interroge son rôle de Maman. Elle brosse le portrait d'un collège assez idyllique, sans doute privé puisqu'il y a une chapelle ; les élèves n'y quittent pas leur classe, par exemple… Personnellement, cela me rappelle des souvenirs.
Le ton est juste, enlevé, dans une narration fluide et efficace. Les parents et les enfants se reconnaitront aisément dans ce roman. On retrouve aussi une référence à Harry Potter : c'est vrai que la jeune Cerise a des faux airs d'Hermione et que Tim, le meilleur copain de Lohan ressemble un peu à Ron et, de plus, Sandy est roux…
L'évocation de cette année scolaire dans ce récit revisite les codes du roman d'apprentissage ou du parcours initiatique ; les jeunes héros vont grandir et s'ouvrir au monde.
À la fin du roman, les jeunes lecteurs trouveront avec profit des fiches sur les personnes citées dans le récit : Lizzie Velasquez, touchée par une maladie orpheline très rare, et Nelson Mandela. À mon avis, l'auteure aurait pu ajouter aussi quelques notes sur la chute du mur de Berlin ainsi que sur les lieux célèbres visités en Angleterre…
En me confiant ce service de presse, Lola Kygryf m'écrivait que, selon elle, « si un roman jeunesse est bon, il peut aussi être apprécié par un adulte ». Le pari est réussi ! Je viens de passer un excellent moment : j'ai ri, souri, été émue… aurait eu envie de le faire lire à mes enfants, des adultes aujourd'hui à qui ce livre aurait rappelé les petits sixièmes qu'ils ont été, mais ils sont loin de moi en ce moment ; dommage, mais ce n'est que partie remise…
Je recommande ce roman, pour les ados et leurs parents.
Le passage en sixième est un jalon important pour les enfants avec énormément de nouveautés et de changements, dont notamment le fameux voyage linguistique de fin d'année. Ce roman est une vraie chronique de la première année au collège, dont le « voyage inattendu » n'est qu'une des péripéties.
L'auteure émaille son récit de traits d'humour sur les profs, les parents et les ados, sur les jeux de la cour de récréation, la chorale, les activités extérieures, les sports individuels et collectifs, les mystères du catéchisme... Elle aborde des questions existentielles (!) comme l'existence des extra-terrestres ou la »poésie médiévale irlandaise », des sujets plus sérieux comme la confrontation avec la guerre, la chute du mur de Berlin où l'emprisonnement de Nelson Mandela, ou plus graves comme le handicap ou la mort d'un élève : « est-ce qu'on peut mourir à onze ans ? ».
Elle pose un regard amusé, attentif ou grave sur la vie de son personnage et, au-delà de lui, de son fils sans doute et interroge son rôle de Maman. Elle brosse le portrait d'un collège assez idyllique, sans doute privé puisqu'il y a une chapelle ; les élèves n'y quittent pas leur classe, par exemple… Personnellement, cela me rappelle des souvenirs.
Le ton est juste, enlevé, dans une narration fluide et efficace. Les parents et les enfants se reconnaitront aisément dans ce roman. On retrouve aussi une référence à Harry Potter : c'est vrai que la jeune Cerise a des faux airs d'Hermione et que Tim, le meilleur copain de Lohan ressemble un peu à Ron et, de plus, Sandy est roux…
L'évocation de cette année scolaire dans ce récit revisite les codes du roman d'apprentissage ou du parcours initiatique ; les jeunes héros vont grandir et s'ouvrir au monde.
À la fin du roman, les jeunes lecteurs trouveront avec profit des fiches sur les personnes citées dans le récit : Lizzie Velasquez, touchée par une maladie orpheline très rare, et Nelson Mandela. À mon avis, l'auteure aurait pu ajouter aussi quelques notes sur la chute du mur de Berlin ainsi que sur les lieux célèbres visités en Angleterre…
En me confiant ce service de presse, Lola Kygryf m'écrivait que, selon elle, « si un roman jeunesse est bon, il peut aussi être apprécié par un adulte ». Le pari est réussi ! Je viens de passer un excellent moment : j'ai ri, souri, été émue… aurait eu envie de le faire lire à mes enfants, des adultes aujourd'hui à qui ce livre aurait rappelé les petits sixièmes qu'ils ont été, mais ils sont loin de moi en ce moment ; dommage, mais ce n'est que partie remise…
Je recommande ce roman, pour les ados et leurs parents.
