Pour commencer, on peut remarquer dans l hérésie d horus deux groupes d auteurs. le premier avec
Dan Abnett,
Graham Mcneill et
Aaron Dembski-Bowden et le second avec
James Swallow,
Gav Thorpe ou
David Annandale etc...
Nick Kyme fait parti du second, il n' a pas les talents de
Dan Abnett, le millieux de ce livre est ennuyant, l' action est mal écrite, les personnages sont mauvais, pas grand chose à sauver mise à part quelque scène.
Deathfire suit les Salamanders dans leurs efforts visant à restituer le corps de Vulkan à Nocturne, faisant ainsi suite à Imperium Secondus et à Vulkan est en vie (malheureusement plus le dernier que le précédent). Avec le sauvetage de Numeon depuis un navire Word Bearers, ils sont déterminés à retourner sur Nocturne pour ressusciter leur père.
Les arguments pour ressusciter Vulkan se résument à «Oui, il est!» ou «Non, il ne l'est pas!», les idées, les pensées et la logique de Numeon se répètent maintes et maintes fois, et le fait qu'il compte sur le succès pour parvenir à une impossibilité absolue est à peine abordé. le fait même que cela va à l'encontre de la vérité impériale, le fait qu'ils aient rapidement recours à une tâche complètement folle est à peine abordé, et de nombreux développements majeurs, fils d'intrigue et idées sont balayés. La moitié de cela revient simplement à crier sans répit «Vulkan est en vie!»
Le plus gênant, c'est que, tout en servant de suite à deux livres, il semble à peine aborder les points principaux de l'un ou l'autre. On ne voit presque plus rien de l'Imperium Secundus et on en commente à peine l'idée. L'histoire s'enroule autour de l'ensemble des problèmes liés au fait de faire face à la tempête de ruines ou au fait qu'elle est piégée de l'intérieur, et ce qui est triste, c'est que ce premier tiers est facilement la meilleure partie du livre. Kyme maîtrise beaucoup mieux l'écriture en Ultramarines que les Salamanders. Tandis que Numeon, Xathen, Zytos et Baduk sont effectivement interchangeables, Thiel, Prayto et les autres ont des personnalités bien meilleures. Ils agissent plus comme des personnages, alors que les Salamanders eux-mêmes sont si extraordinairement plat que leurs morts, leurs succès et leurs actions n'ont pratiquement aucune incidence sur l'histoire.
La situation ne fait qu'empirer à la page 146, où l'histoire se transforme en une nouvelle reprise de la bataille des Abysse. Oui, vous avez bien lu. Au moins, avec la bataille des Abysse, on sentait que Counter essayait de faire quelque chose, en montrant des conflits des deux côtés, et bien que de nombreux personnages aient pu être des archétypes de stock, ils étaient au moins reconnaissables. Ici, nous avons les Salamanders qui tentent de braver la tempête de la ruine, poursuivi par un vaisseau de la death guard, qui réussit non seulement à être complètement ennuyeux, mais si dépourvu de détails, d'impact et de points de complot qu'il vous sera pardonné pour parfois oublier qu'un démon est sur le navire. Même toute l'intrigue autour d'un Knight Errant n'est qu'une perte de temps, elle n'est jamais résolue et les thèmes qui y sont évoqués ne sont finalement que de la matière.
Le pire dans tout cela est peut-être que le roman insulte carrément l'intelligence du lecteur, la plupart des rebondissements de l'intrigue sont tellement insensés que vous serez invité à entrer et à essayer de vous faire rembourser votre argent durement gagné. Un exemple: la death guard attaque Nocturne. Il n'existe pas une plate-forme, une station ou un navire de défense orbitale capable d'empêcher un cuirassé déjà infirme d'atteindre la suprématie orbitale sur une planète légion et de la bombarder. Pire encore, quand ils lâchent un virus vital sur la planète, les Salamandres le brûlent avec des lance-flammes géants. Cela l'arrête en quelque sorte, puis la death guard se fait tuer, alors qu'elle se précipite à la surface lors d'un assaut aérien massif sans aucun feu de couverture. Et puis ne parlons même pas de l' apparition de Magnus et de son complot sans logique. Sans parler de Narek, en fait ce livre vient de détruire le seul Word Bearers loyal à l' empereur et plutôt intéressant.
Conseil, économisez vous de l' argent et éviter ce livre.