Un spasme violent secoua mon corps, puis un deuxième, mais je tentais de le repousser. Laure chuchota :
Oui, jouis comme la petite chienne que tu es !
« C’est ça, le bonheur ». L’homme qu’on aime qui rit, qui cuisine, qui nous sourit, qui nous aime.
Les sentiments que tu as pour moi sont une autre façon d’alléger ta conscience. Tu ne le fais pas de ton plein gré, tu le fais pour moi. Parce que tu m’aimes. Là est toute la différence entre ce que je te demande et la dévotion dont tu m’es redevable.
L’auteur avait une telle finesse à raconter ses aventures sexuelles que je ne pouvais douter de son talent. Il décrivait le contexte très simplement, les scènes et les émotions avec beaucoup de justesse et son style d’écriture était parfaitement adapté pour de tels récits. Contre toute attente, j’avais cru que ce type de littérature aurait été plus vulgaire. Après tout, les récits érotiques ne se prêtaient-ils pas aisément au langage cru ?
Pour tout dire, j'en avais bien assez lu, et je n'étais pas certaine d'être prête à assister à une scène de cet ordre.
Toi, autant que Laure. Je ne voulais certainement pas qu’elle devienne jalouse de toi. J’ai dû lui expliquer que tu étais mon nouveau jouet et que je veillais sur ta sécurité au même titre que j’avais veillé sur la sienne, il y a de cela trois ans. Je comprends, maintenant, que je n’aurais pas dû t’offrir ce statut privilégié à cette fête. Vous auriez dû être égale, toutes les deux
Il y a différents types de Maître. Certains ont des besoins particuliers, d’autres aiment le pouvoir. Chacun a sa philosophie, au fond.
On apprend. Puis quand un guide considère qu’on est prêt, on nous suggère de prendre une soumise. On acquiert de l’expérience, on va plus loin, on se sent plus en confiance…
On ne peut pas dire qu’un repas un peu plus épicé que les autres n’est pas un bon repas.
Après tout, la relation entre un éditeur et son auteur doit être basée sur la confiance mutuelle.