Kirishima, tome 2 : Kei

D'entrée d'jeux Ena annonce la couleur:
"À tous les amoureux de la poésie et de la délicatesse des mots, ne lisez jamais ce livre."
Et ce n'était pas une mise en garde en l'air.
Après plus de 400 pages j'ai les rétines qui saignent. Mais étrangement, malgré un vocabulaire riche en put*** et en coui**** (termes qui ne s'éloignent pas vraiment des miens en fait 🤔), et bein croyez-moi croyez-moi pas, mais c'est le plus intense et le plus beau des romans de Ena.L. (So Romantic étant hors catégorie hein, faut pas déconner non plus).
J'ai rarement lu une histoire aussi pure et aussi poignante. Je sais que cela peut s'apparenter à un blasphème lorsque l'on emploie le mot "pur" et Kei dans la même phrase mais je jure solennellement (non pas que mes intentions sont mauvaises) que c'est la vérité vraie (et elle n'est pas ailleurs, ok je sors).
Clairement, je ne sais plus où j'habite.
Je viens de lire la dernière page et je ne m'en remet pas.

Ena vient de dévoiler les secrets du plus mystérieux des membres de la famille NFR et le moins que l'on puisse dire c'est que cette lecture fut intense.

Je ne citerais pas le nom du personnage féminin (suspence quand tu nous tiens) mais je l'ai adorée.
C'est le genre de personnage discret toujours d'humeur égale, qui cache ses sentiments en arborant un indéfectible sourire.
Bien sûr ce personnage est bien plus complexe qu'il n'y paraît et son histoire nous apporte une belle leçon de vie.
Elle m'a beaucoup fait penser à Jiya, la passion pour Thierry Beccaro en moins...

Quant à Kei ce n'est pas qu'il ne ressent rien, au contraire, il ressent tout, un peu trop fort et ça se bagarre dans sa tête et dans son coeur. Et quand il ne sait plus quoi faire de toutes ses émotions, il explose de colère.
Et quand Ena met les mots sur ce qui le ronge ça cogne fort dans la poitrine au point d'en avoir mal, pour lui, avec lui.
Sa détresse, son désepoir, son cri de rage, tout ça, ça fait mal.

Et voilà comment le plus détestable des Kirishima devient un coup de coeur fulgurant (je sais que c'est pas le moment mais ça me fait penser à Goldorak et son fulguropoing 🤷).

Kei est tellement abîmé que je me suis demandée s'il était possible pour Ena de le réparer. Et je dois dire qu'encore une fois j'ai été soufflée.
C'est un parfait mélange de brutalité et de douceur. C'est une histoire qui raconte comment deux âmes opposées se reconnaissent et se complètent, mais ça raconte surtout la passion dévorante d'un artiste pour sa musique au point d'en devenir quasiment fou.

À chaque livre entamé j'ai peur de ne plus ressentir cette petite étincelle, mais à chaque fois elle brille plus fort.

P.S. mention spéciale pour Také version papa.

Ici on retrouve Kei, le fils d'un grand musicien. Passionné de musique, il étudié au conservatoire de Paris, sauf qu'après un énième accident, il se fait renvoyer. Il va finir son année d'étude à Bordeaux où il va rencontrer de nouveaux musiciens et cohabiter avec des amis d'enfance. Pendant son année, il va devoir apprendre à gérer les autres, mais aussi les relations qu'il entretient avec ses amis ou du moins les gens qui l'entourent et ça ne va pas être simple tous les jours.

Ce que j'ai bien aimé dans ce livre ce sont les petites paroles de chansons au début des chapitres. J'ai trouvé que ça donnait bien le ton du chapitre et en plus on se plaçait directement dans l'ambiance du livre, c'est à dire le monde musical. Même si je ne suis pas une grande familière avec ce monde (enfin j'écoute de la musique et ça s'arrête là quoi) j'avais l'impression que l'auteure nous emportait vraiment dans cette univers à travers les personnages, les chansons. Il y avait comme une petite mélodie par moment et c'était assez sympathique. D'ailleurs je pense que c'est un des points fort du livre cette ambiance musical assez présente, mais pas non plus omniprésente, elle tient une bonne partie mais ne surcharge pas l'ensemble du livre.

En plus tout au long du livre on découvre des personnages et des personnalités complètement différentes. Certaines m'ont plu et d'autres beaucoup moins. J'ai bien aimé Kei avec sa personnalité un peu difficile à cerner. Oui il est un génie dans son domaine, il sait (plus ou moins) l'exploiter mais en contrepartie il a cette sensation de ne jamais être à la hauteur. Pour lui il manque toujours quelques chose de particulier pour atteindre la perfection et d'ailleurs je ne suis pas certaine qu'elle existe pour lui.

A travers lui, on découvre un musicien brisé par son art en quelque sorte. Il repose tout sur ça mais il ne se rend pas forcément compte du mal-être qui le ronge. Pour moi le personnage de Kei est intéressant au niveau de son développement et de sa personnalité. Oui il a un caractère de cochon, mais il cache des choses derrière son masque et au fur et à mesure on découvre ce qu'il s'y cache.

Par contre le personnage de Mya, j'ai été complètement insensible. Son caractère et son comportement trop volubile m'a laissé froide et je peinais à lire ses parties. Je n'aime pas ce genre de personnes, trop à vouloir être sur le devant de la scène, ça m'énerve très rapidement et malheureusement Mya fait partie de ce genre de personne. Je n'ai pas pu apprécié son personnage et je pense sincèrement que c'est en grande partie pour cela que j'ai apprécié le livre, mais sans plus.

J'ai bien aimé le personnages de Kei et son développement et même le déroulé de l'histoire, par contre j'ai eu beaucoup de mal avec Mya et je pense que ça a eu un pacte sur l'appréciation de ma lecture et je trouve ça dommage. J'aurai préféré apprécié le personnage et ne pas avoir ce blocage, mais c'est comme cela et on n'y peut rien.

En résumé, le livre est intéressant à lire. Il y a un bon développement, une psychologie intéressante et une ambiance musical vraiment sympa. Mais malheureusement je n'ai pas accroché avec certains personnages et ça m'a légèrement bloqué dans ma lecture, ce qui arrive parfois.

#audiolivre
Je n'ai pas hésité à la fin du tome précédent a me jeter sur cette écoute.
Oui je n'ai toujours pas passé le cap de lire Ena L car jusqu'à maintenant les audiolivres m'ont plus que satisfaite.

Comme dans les précédents même si les narrateurs sont différents, il y a un véritable travail dans les modulations des voix pour offrir une multitude d'émotions et je dirais même 50 nuances de Ena.

J'avoue qu'après le coup de coeur pour Ayato, j'avais un peu peur de découvrir Kei.

Cet homme que je pensais simplement en colère et qui est tellement plus.
Certes, il en demande beaucoup aux autres mais tellement plus à lui-même.
Il ne pardonne pas la médiocrité des uns et le manque d'ambitions des autres.
J'ai retrouvé en lui plusieurs caractéristiques de Také. J'ai été impressionné par la force des sentiments qui unissent les deux hommes même s'ils ont du mal à les extérioriser.
J'avoue avoir souffert avec lui car cette violence n'est que le reflet de sa douleur et de ses peurs.

J'ai découvert un peu plus Hardin et j'ai hâte de découvrir son histoire.
Sa relation avec Kei est grandiose, les échanges sont parfois virulents et les punchlines fusent. Pourtant j'ai ressenti un lien fort qui les unit.
Leur cohabitation m'a offert de grand moment de rire.

J'ai apprécié ce retour à Bordeaux et ses environs.
Et le retour de Mr Célestin qui est l'archétype de tout ce que je déteste chez les gens.
J'ai adoré que la musique soit un personnage à part entier
J'ai aimé retrouver la famille Anderson et leurs amis.
Mais surtout en apprendre davantage sur Mia, cette jeune femme sensible et forte à la fois qui se cache derrière son sourire mais qui est toujours présente pour les autres. Elle possède une force intérieure incroyable, elle m'a bluffée.

J'ai été totalement absorbé par le questionnement et les doutes de Kei.
J'ai ri et j'ai pleuré quand les émotions m'ont submergée.

La plume fluide sert une intrigue originale et pleine de rebondissements.
J'ai adoré cette ambiance parfois violente mais toujours teintée d'humour et même d'amour même si les mots sont absents.

J'ai pris énormément de plaisir à cette écoute même si j'ai été limite à plusieurs reprises de devoir m'arrêter à cause d'un fou rire au volant.

Ayato reste mon number 1 mais Kei n'est pas loin.

Après cette superbe écoute❤, je suis prête à découvrir le troisième fils Kirishima.

Kei, c'est le second fils de notre très célèbre, leader du groupe Fuck Off, Takéomi et de notre romancière bisounours Aly. Il est celui, qui vit pour la musique. Il idolâtre son père depuis toujours et pense ne jamais avoir autant valeur que ce dernier. Pourtant, c'est un vrai génie, malheureusement avec son « charmant » caractère, aucun conservatoire ne veut le garder, jusqu'à la validation de son année. Sa dernière chance, celui de Bordeaux. Ce coup-ci, il ne doit pas se louper, s'il veut enfin être à la hauteur de son père (attention, c'est ce que LUI pense), mais surtout obtenir son diplôme.

Il y fera la connaissance d'Emeline une jeune pianiste. Bien que sa voix lui inspire de la musique, le son de son jeu, lui crève les tympans. Pourtant, il est prêt à tout, pour se rapprocher d'elle. Elle l'inspire, pour ses compositions. Il a besoin d'elle, d'entendre la symphonie qu'elle lui inspire, jusqu'au bout. Pour cela, il conclura un deal avec une amie de longue date : elle l'aide à se sociabiliser, afin de mieux approcher Emeline et lui la sortira d'un mauvais pas.

J'ai été plus que touché par le personnage de Kei. Il est exécrable, impoli, violent parfois (sur les objets), vulgaire, percutant dans ses paroles et ses crises (non mais il faut qu'il arrête !). J'ai toujours pensé que c'était juste un enfant gâté. Pourtant, dans ce roman, je l'ai découvert différemment. Comme je l'ai dit plus haut, il vit pour la musique, seulement jamais rien de ce qu'il compose ne le satisfait pleinement, il ne se sent pas digne de son père. Alors, oui, il pique sa colère, mais c'est tellement plus. Personne n'a jamais vraiment cherché à comprendre ce qu'il ressent au fond de lui. Perfectionniste, possédant d'oreille absolue, il n'accepte que le meilleur de lui, il doit toujours se surpasser, car il n'est jamais satisfait de ce qu'il produit. Il est perdu, associable, mais j'ai ressenti tellement de souffrance en lui, que j'en ai été ému. Malgré son caractère de cochon, il peut compter tout de même sur l'amour sans failles de ses parents, en particulier de son père qui est le seul à savoir gérer ses crises. de ses frères, mais aussi de ses amis. Une personne cherchera à comprendre cette âme en peine, à être là pour lui, à l'aider à affronter le monde, quoiqu'elle encaisse : injures, colère, indifférence. Mais voyez-vous quand elle eut besoin de lui, lui n'a pas défailli. Même si…

Elle, c'est une bonne amie, c'est l'arc-en-ciel que l'on découvre avec bonheur dans le ciel (tout comme sa mèche de cheveux). Un peu fofolle, toujours de bonne humeur, elle sera celle qui pourrait toucher l'âme de Kei. Elle sera forte, elle sera là pour lui. C'est un être plein de lumière (qui me rappelle ma meilleure amie). Enjouée, aimée de tous, elle sera un pilier pour Kei, même si lui ne s'en rend pas compte, dans l'immédiat. Mais cette jeune femme, sous ses airs enjoués, cache, elle aussi, quelque chose aux yeux de tous. Toujours détourner la conversation, sur autre chose, sur quelqu'un d'autre, voilà sa façon de faire. Arrivera-t-elle à vaincre son démon ? Sera-t-elle seule face à lui ? Sera-t-elle une alliée de choix pour Kei ?

La plume d'Ena est bien particulière, si vous cherchez de la grande littérature, passez votre chemin. Parce qu'Ena, c'est comme une amie qui vous compte une histoire, sans filtre, lors d'une soirée entre filles. C'est pour cela que j'aime ses romans. Pas de beau discours, des beaux gosses certes, mais avec des caractères de mer*** et le mot est faible. Mais il n'en demeure pas moins qu'avec ses mots, elle parvient à nous faire aimer, le détestable, ce qu'ils sont au fond d'eux. Elle manie humour et sérieux comme personne. Ces romans ne sont pas lisses, ils nous amènent toujours à nous questionner sur un sujet et quand on finit un de ces romans, on veut juste passer sans attendre au suivant.

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Oh la la !
Je me suis faite avoir par le résumé, vous savez ce moment où on fait un schéma bien précis ! Et beh non rien à voir!

Dans ce tome on découvre Kei dit LA terreur, l'enfant terrible Kirishima. Il a l'oreille absolu, la musique pour lui c'est la perfection c'est l'émotion, c'est la folie!

Kei a cette relation particulière avec la musique, c'est autant un bonheur que source de tristesse, il a des colères qui fond froid dans le dos, le fait qu'il possède l'oreille absolu ne l'aide pas dans son quotidien pour communiquer avec les autres, si ta voix ne lui revient pas c'est mort il ne voudra rien entendre de toi !

C'est un personnage difficile à cerner et difficile à supporter.
Il est violent il a la phrase méchante …
Il est tellement extrême dans ses réactions, le côtoyer c'est à ses risques et périls!

Une femme va oser l'approcher, elle est particulière, elle a ce sourire qui rend le monde beau.
Son arme c'est l'humour, c'est la joie et sans le voir venir elle va s'attacher à cet homme particulier.

Lui il veut la perfection il veut son diplôme, il veut rendre son père fier, l'amour entre ces deux là est vraiment très fort, Kei aime son père, c'est son idole !

J'ai quand même découvert ce que cache Kei derrière cette violence et ces réflexions acides, il est trop plein d'émotions, émotions qu'il ne sait pas gérer, il est sensible beaucoup trop et ça le rend attachant même si on le déteste à même temps…

Tout le monde à le droit à l'amour !!

J'ai adoré ce tome qui mélange encore beaucoup trop d'humour et de poésie 🤪

Et puis cette plume Wahou elle fait vibrer !
J'adore et j'en redemande!
Rdv pris pour découvrir Hiro !