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Yves Bonnefoy (Préfacier, etc.)Francisque Reynard (Traducteur)Jean-Michel Gardair (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070412976
542 pages
Gallimard (10/07/2003)
4.05/5   47 notes
Résumé :

Le Roland furieux parut en 1516. Un vent de nouveauté souffle partout en Europe occidentale. L'Arioste poète, sous ses histoires de magiciens, est aussi un observateur des moeurs, des valeurs et des espérances de son temps. Dans son épopée, une époque expose son savoir, ses rêves et ses désirs dans un réseau de fictions et de représentations ou, comme dit Yves Bonnefoy, « un grand récit ». ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Oeuvre d'une vie, le Roland furieux aurait été écrit et modifié pendant une trentaine d'années par l'Arioste, au début du XVIe siècle, la première version publiée date de 1516, mais d'autres suivront : des épisodes seront rajoutés, la langue même aura changée (du dialecte de Ferrare, l'Arioste passe au toscan littéraire). L'oeuvre est dédiée au cardinal Hyppolite d'Este (la famille d'Este est la famille qui dirige Ferrare à cette époque) et de nombreux passages glorifient sa famille, censée descendre de Roger, l'un des personnages principaux du poème, et plus loin d'Hector, le héros troyen. Il s'agit donc d'un poème, composé en strophes de huit vers, comportant 46 chants, ce qui dans l'édition dans laquelle je l'ai lue, fait environ mille pages. Autant être prévenu, on s'engage dans une lecture au long cours. le poème de l'Arioste fait suite à un autre ouvrage célèbre dans son temps, mais éclipsé par celui de sont continuateur, le Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo . L'ouvrage de l'Arioste débute exactement à l'endroit où le Roland amoureux s'interrompait (Boiardo n'a pas pu le finir).

Nous sommes à l'époque de Charlemagne, qui est un personnage du poème. le roi sarrasin Agramant a décidé de faire la guerre aux Chrétiens, au début du poème, il fait le siège de Paris, où s'est réfugié Charlemagne. C'est que ses meilleurs chevaliers ne sont pas disponibles pour la défense du royaume, une certaine Angélique, au charme, irrésistible, est venue jeter le trouble, et les chevaliers, à sa poursuite, pensent plus à l'amour qu'à défendre leur suzerain. Angélique, fuit, et qui peut la poursuit. Elle fuira jusqu'à rencontrer l'amour en la personne de Médor, un obscur soldat sarrasin. Lorsqu'il apprend le mariage d'Angélique, Roland, le chevalier le plus puissant de tous, devient fou, et parcourt nu et irrésistible, la terre, provoquant des ravages auxquels personne ne peut mettre fin. Par ailleurs, de nombreux personnages vivent leurs histoires, de guerre d'amour, de sorcellerie. Roger et Bradamante, Alcine l'enchanteresse, Atlant et son château où les chevaliers sont pris au piège, Bradimart et Fleurdelys, Astolphe qui ira jusqu'à la lune à la recherche de la raison de Roland, et tant et tant d'autres traversent plus ou moins longuement les pages du poème.

L'oeuvre est un étrange mélange, à la confluence de diverses époques et genres. Les personnages et le contexte guerrier des batailles contre les Sarrasins évoque les chansons de geste. La magie, les fées et sorciers, les objets enchantés, les palais merveilleux qui se révèlent des prisons redoutables, les romans du moyen-âge, ceux qui relèvent de la matière de Bretagne,. Mais la renaissance est déjà là, et l'antiquité, ses épopées et sa mythologie, ont déjà fait un retour en force. Des récits enchâssés, les histoires de tromperies entre maris et femmes par exemple, font penser au Décaméron. C'est donc une sorte de somme, de mélange, entre l'ancien et le nouveau. C'est surtout un formidable réservoir d'histoires, de récits, de contes, qui sera une source d'inspiration quasi inépuisable, qui seront repris, réarrangés, dans des livres, des pièces de théâtre, des opéras, des peintures et dessins, puis des films tellement nombreux qu'il est impossible d'en faire le catalogue.

Les vers de l'Arioste sont beaux et élégants, une certaine ironie apporte une touche de légèreté, c'est très inventif également. C'est évidemment très long, il faut avoir le temps de plonger dans l'histoire, en essayant de ne pas se perdre dans tous les dédales et tous les personnages. Les passages nombreux glorifiant les d'Este sont par moments un peu lourds aussi. Restent les belles histoires, dont certaines sont devenues très connues, des personnages mythiques, loin d'une profondeur ou vraisemblance psychologiques, l'époque n'envisageait pas les choses sous cet angle, mais plutôt sous celui d'images somptueuses, d'archétypes. Un voyage dans le temps, l'espace, et le rêve.
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Difficile de poser un avis sur cette oeuvre extraordinaire. Derrière ce grand récit presque féérique du moyen-âge carolingien se cache une finesse psychologique un peu ironique et une modernité impressionnante. le Roland Furieux est moderne a plus d'un titre, moderne devant sa liberté prise devant la religion catholique qui semble se transformer en une immense mythologie où, comme les Dieux de l'Olympe grecs d'antan, elle agit sur la fortune et l'infortune des héros de cette histoire, qui eux-mêmes ne respectent que rarement les dogmes chrétiens.

Moderne aussi par sa position novatrice envers les femmes de cette époque. On est loin du récit de chevalerie où une jeune femme est enfermée dans un château et attends qu'un gentil chevalier vienne la sauver. Ici, c'est souvent le contraire ! La stupéfiante Bradamante, qui sauve sans cesse son Roger des griffes des magiciennes et de mortels ennemis. Sans oublier Marphise, cette guerrière sarazzine qui n'hésite pas à se battre contre des hommes paladins. Et la vertueuse Isabelle, qui réussit à conserver sa chasteté par un moyen terrible mais redoutable : la mort.

Et puis, il y a aussi Angélique. Mais elle, je pourrai en écrire tout un roman, tant ce personnage est devenu un symbole dans toute la culture occidentale. le Roland Furieux parle aussi, justement, de ce Roland, qui aime Angélique, mais qui découvrant que celle-ci s'est donnée à un autre que lui, Médor, devient fou et abandonne tout ses devoirs de chevalier. Cette folie, c'est l'incarnation même de la désillusion. Roland croyait être aimé d'une femme qu'il n'a que rarement vue. Rêveur, il retrouve la réalité et après s'être senti aimé, décide de se faire détester, haïr jusqu'au plus profond de lui-même. Il ne parle plus, il hurle comme un animal. Il détruit le lieu où Angélique et Médor se sont aimés. On peut se demander d'ailleurs si cette sorte d'Eden en proie à la destruction n'est pas un reflet de la chute d'Adam et Eve, et qu'au fond, ce Roland furieux n'est ni plus ni moins un Dieu vengeur mais incapable d'assumer la chose la plus naturelle : l'attraction charnelle, réprouvée par l'Eglise de son temps. Mais ce serait peut être allé un peu loin dans cette analyse !

Le mouvement aussi est très important dans cette oeuvre. On voyage sans cesse, on ne s'arrête que très peu. Les récits s'enchainent rapidement. On passe d'un héro à un autre en quelques lignes. La liberté est partout. C'est d'ailleurs ce qui commence à naitre dans cette Renaissance, le désir de liberté. On (re)découvre un nouveau continent, la science se détache du carcan théologique, la Réforme va bientôt détruire l'unité catholique, bref, la folie de la nouveauté est en train de se répandre en Europe. L'Arioste (mais aussi Don Quichotte puis Le Tasse avec sa Jérusalem Délivrée) a compris ce changement et son chef d'oeuvre n'en est que le reflet. Bref, c'est un monument et je désespère de ne pas avoir appris l'italien pour mieux goûter cette prose !
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Je ne vais pas faire une critique complète, car c'est une lecture très ancienne, mais je tenais à écrire une chose, qui DOIT ETRE DITE :
Angélique est l'un des plus extraordinaires personnages féminins jamais créés. Elle est sublime et intensément désirable certes, désirée par la majorité des hommes de l'intrigue, mais surtout elle est fougueuse, intelligente, fourbe, déterminée à défendre sa vertu contre tous ceux - et ils sont nombreux - qui voudraient la lui ravir, et il lui arrive un nombre incalculable d'aventures très étranges et dangereuses, dont elle sort parfaitement indemne, entre autres :

Un vieillard la drogue pour abuser d'elle (apparemment les agresseurs au Ghb existaient déjà), elle s'endort, le vieux veut mettre à éxécution ses mauvais desseins, que chacun imaginera sans peine, mais...


Attention, comment va-t-elle se sortir de ce mauvais pas ? Je rappelle qu'elle est inconsciente, et lorsque j'ai lu cela, à vingt ans, naïve que j'étais, je pensais que la situation était désespérée, que c'en était fait de la vertu d'Angélique, que tant et tant on nous vantait depuis le début du récit....


Et là....



Le vieillard....



Ne parvient pas à... violenter la jeune personne, du fait de son grand âge, il perd tous ses moyens, enfin le peu de moyens qu'il avait.
Et la voilà miraculeusement sauvée ! Si ce n'est pas extraordinaire !
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La Renaissance italienne est une période marquée par un retour aux sources païennes de l'Antiquité classique. Mais elle ne peut effacer ce qu'elle chercha à renier : l'art médiéval. Si une oeuvre apparaît bien à la charnière de ces deux univers, il s'agit sans aucun doute du "Roland Furieux" de L'Arioste. L'érudit de Ferrare se nourrit en effet des récits populaires du cycle carolingien narrant les exploits et les prouesses des chevaliers de l'Empereur Charlemagne - les paladins - face aux cruels infidèles mahométans. Même si la traduction dénature inévitablement la poésie de la langue toscane, transparaît malgré tout l'exubérance d'un récit épique, la vitalité d'une oeuvre rédigée pour le divertissement des grands princes des cités italiennes et l'universalité d'une oeuvre documentaire qui témoigne des goûts artistiques de toute une époque.
L'édition poche GF Flammarion ne présente pas l'oeuvre dans sa totalité, mais des fragments choisis par Italo Calvino. L'introduction qu'il nous propose permet de contextualiser le "Roland Furieux". Ensuite, parallèlement au récit original, il comble les intervalles, laissés par les choix du découpage, d'un commentaire souvent ironique et subtil des différentes aventures et mésaventures des protagonistes, mais il en vient parfois à raconter ce que nous allons lire, ce qui diminue quelque peu le plaisir de la lecture.
Pour les amoureux de la chevalerie, "Roland Furieux" doit figurer sur la liste des références. Tous les ingrédients du genre y figurent à merveille : princesses éplorées, duels fratricides, giclées sanguinolentes, têtes fendues, assauts dantesques et longs périples à travers forêts, montagnes, déserts et pays lointains.
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A l'heure où les débats sur les héros dans la littérature sont très présents, il est bon de faire un retour vers l'épopée médiévale.
Qu'a-t-on ici ?
Nous n'avons pas un grand héros mais plusieurs guerriers intrépides avec leurs forces et leurs faiblesses, qu'elles soient physiques ou mentales. Souvent d'ailleurs, certains des plus grands héros de cette histoire deviennent fous en ne pouvant contenter leur amour chevaleresque pour la femme promise.
Et quand je parle de héros, je pense aussi aux héroïnes. Loin des clichés sur pattes que l'on voit actuellement, nous avons ici des femmes de divers caractères, certaines montrant de la dévotion, d'autres de l'amour, certaines du courage dans la bataille, et quelques cas uniques rassemblent toutes ces exigences.
Ce poème en vers dans la version originale, en prose en version française est un manifeste de l'épopée, tout comme le sont les Romans de Chrétien de Troyes. le fil conducteur reste la guerre entre la France gouverner par Charlemagne (Bien qu'il est souvent noté Charles, je me pose donc la question de la véracité du nom de Charlemagne, ou alors de son grand-père Charles Martel) contre les musulmans du Nord de l'Afrique et d'Espagne. A cela s'ajoute des batailles entre les deux clans, mais aussi l'esprit chevaleresque qui se fait affronter plusieurs chevaliers d'un même camp. Il y a aussi des batailles pour des femmes, des chevaux ou des pièces d'armures, quand ce ne sont pas les femmes qui prennent elles-mêmes les armes pour ce faire vengeance. Il est donc tout naturel d'aimer chaque héros de cette histoire, que ce soit l'invulnérable Roland, l'indomptable Roger, le noble Renaud, l'effronté Rodomont, la guerrière Marphise ou l'une des instigatrices des plus grands maux : Bradamante.
Ce livre est long, très long, mais l'on ne s'ennuie jamais, par le courage que montrent ces chevaliers, les traîtrises de certains royaumes, les gestes déplacés de certaines personnes (Oui déshabiller toutes les femmes qui passent dans son royaume c'est quand même tordu), mais aussi l'intervention des mages et des fées. Notre cher Merlin fait également sa petite apparition.
Bref j'ai adoré ce livre, je pourrais en parler pendant des heures, mais vous ne liriez jamais cette critique. Sur ce, foncer le télécharger, il est gratuit sur liseuse, ou presque.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
La renommée a certainement exagéré la piété d’Énée, la force d’Achille et la vaillance d’Hector. Il a existé mille et mille guerriers qu’on aurait pu, en toute vérité, mettre au-dessus d’eux. Mais les palais et les riches villes si libéralement donnés par eux et leurs descendants, les ont faits élever pour toujours à ces sublimes honneurs par les mains honorées des écrivains.

Auguste ne fut ni si bon, ni si respecté que la trompette de Virgile nous le sonne.. On lui pardonne ses proscriptions iniques, en faveur de son goût pour la poésie. Personne ne se serait inquiété de savoir si Néron avait été injuste ; sa renommée serait peut-être excellente, eût-il eu pour ennemis la terre et le ciel, s’il avait su avoir les écrivains pour amis.

C’est Homère qui nous a fait croire qu’Agamemnon fut victorieux, et que les Troyens étaient vils et lâches. C’est lui qui nous a donné Pénélope comme fidèle à son époux, au milieu des mille outrages qu’elle eut à supporter. Mais si tu veux connaître la vérité, prends le contre-pied de son histoire : les Grecs furent vaincus et Troie fut victorieuse. Quant à Pénélope, ce fut une courtisane.
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Gardez-vous de ceux qui portent sur leur frais visage la fleur des belles années ; car, chez eux, tout désir naît et meurt promptement, semblable à un feu de paille. De même que le chasseur suit le lièvre, par le froid, par le chaud, sur la montagne, dans la plaine, et n’en fait plus le moindre cas dès qu’il l’a pris, s’acharnant seulement à poursuivre ce qui le fuit ;

Ainsi font ces jeunes gens qui, tant que vous vous montrez dures et hautaines envers eux, vous aiment et vous révèrent avec tout l’empressement que doit avoir l’esclave fidèle. Mais, aussitôt qu’ils pourront se vanter de la victoire, de maîtresses il vous faudra devenir esclaves, et voir s’éloigner de vous leur faux amour qu’ils porteront à d’autres.

Je ne vous défends pas pour cela — j’aurais tort — de vous laisser aimer, car, sans amant, vous seriez comme la vigne inculte au milieu d’un jardin, sans tuteur ou sans arbre auquel elle puisse s’appuyer. Je vous engage seulement à fuir la jeunesse volage et inconstante, et à cueillir des fruits qui ne soient pas verts et âcres, sans les choisir cependant trop mûrs.
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Pour ravoir mon esprit, m'est avis qu'il n'est pas besoin que je m'élève dans les airs jusqu'au cercle de la lune, ou jusqu'au paradis ; je ne crois pas que mon esprit soit placé si haut. Il erre dans vos beaux yeux, sur votre figure si sereine, sur votre sein d'ivoire où s'étalent deux globes d'albâtre. C'est là qu'avec mes lèvres j'irai le poursuivre, si vous voulez que je le reprenne.
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Il n'en trouve pas un, parmi tous ceux qu'il taille, qu'il transperce ou qu'il fauche, dont il puisse voir la figure. Le long de cette rue si populeuse et si garnie qui s'en va droit au pont Saint-Michel, le féroce et terrible Rodomont court, faisant tournoyer son épée sanglante. Il frappe également le valet et le maître, et n'épargne pas plus le juste que le pêcheur.
La religion ne protège pas le prêtre ; l'innocence ne sert de rien au petit enfant ; les femmes et les damoiselles montrent en vain leur regard doux et limpide, leurs joues tendres et vermeilles. Le vieillard lui-même est poursuivi et frappé. Le Sarrasin déploie, en cette occasion, plus de cruauté que de valeur, car il ne considère ni le sexe, ni la condition, ni l'âge.
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Pendant qu'il parlait, les beaux yeux bleus de la dame s'étaient remplis de larmes. Son beau visage ressemblait à un ciel de printemps, quand la pluie tombe et qu'en même temps le soleil se dégage de son voile nuageux. De même que le rossignol secoue alors doucement ses plumes sous les rameaux reverdis, ainsi Amour se baigne dans les larmes de la belle et se réjouit de leur éclat.
A la flamme de ces beaux yeux, il forge la flèche dorée qu'il trempe dans le ruisseau de larmes qui descend sur les fleurs vermeilles et blanches de ses joues ; dès que le trait est trempé, il le décoche avec force contre le jeune Obert que ne peuvent défendre l'écu ni la cotte de mailles, ni la cuirasse de fer. Pendant qu'il regarde les yeux et la chevelure d'Olympie, il se sent blessé au cœur, et il ne sait comment.
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Avec Tiphaine Samoyault, Michel Deguy, Guillaume Métayer, Claude Mouchard, Martin Rueff & Luc Champagneur Depuis 1977, la revue Po&sie ne cesse de traduire et de réfléchir sur la traduction « impossible-possible » de la poésie. Elle a saisi l'occasion de la publication des livres de Tiphaine Samoyault (Traduction et violence, le Seuil, 2020) et de Guillaume Métayer (A comme Babel, traduction, poétique, éd. la rumeur libre, 2020) pour revenir sur les tâches des traductrices et des traducteurs. Elle a donc consacré trois numéros à cette grande affaire : Traduire/Celan et Et, en traduisant, traduire. Des textes théoriques (Antoine Berman, Michel Deguy, Marc de Launay, Robert Kahn, Jean-Pierre Lefebvre, Jean-Luc Nancy) ; un dialogue avec Tiphaine Samoyault, mais aussi un grand nombre de traductions inédites (un immense dossier turc, mais aussi Lermontov) ou de retraductions (Arioste, Eliot, Goethe, Milton entre autres) composent ce bouquet dense.
À lire – Les trois derniers numéros de la revue Po&sie aux éditions Belin : Traduire/Celan (2020, n°4) et Et en traduisant, traduire (2021, n°1 et 2).
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