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On poursuit la lecture bilingue de cet immense classique, et les aventures de nos héros s'éparpillent aux quatre coins de la Méditerranée. Paris est assiégé, les poursuivants d'Angélique ennuyés par un mage illusionniste, une illustre lignée s'empoigne avec son destin sur les côtes du Levant, aux mains avec des femmes homicides et un gros géant qui ressemble bien à un Polyphème ! Le style de l'Arioste est toujours enlevé, avec de petites notes d'humour, d'ironie, des références multiples, de fréquents aller-retour entre les différents protagonistes dynamise encore un récit déjà flamboyant d'exploits guerriers et courtois ! Amour a bien du travail dans cet épisode, de même que Thanatos et Hadès tant l'amour et la mort se côtoient ici. L'histoire est bien lancée, le volumineux troisième tome m'attend, je vous laisse mes amis ! |
Avec Tiphaine Samoyault, Michel Deguy, Guillaume Métayer, Claude Mouchard, Martin Rueff & Luc Champagneur
Depuis 1977, la revue Po&sie ne cesse de traduire et de réfléchir sur la traduction « impossible-possible » de la poésie. Elle a saisi l'occasion de la publication des livres de Tiphaine Samoyault (Traduction et violence, le Seuil, 2020) et de Guillaume Métayer (A comme Babel, traduction, poétique, éd. la rumeur libre, 2020) pour revenir sur les tâches des traductrices et des traducteurs. Elle a donc consacré trois numéros à cette grande affaire : Traduire/Celan et Et, en traduisant, traduire. Des textes théoriques (Antoine Berman, Michel Deguy, Marc de Launay, Robert Kahn, Jean-Pierre Lefebvre, Jean-Luc Nancy) ; un dialogue avec Tiphaine Samoyault, mais aussi un grand nombre de traductions inédites (un immense dossier turc, mais aussi Lermontov) ou de retraductions (Arioste, Eliot, Goethe, Milton entre autres) composent ce bouquet dense.
À lire – Les trois derniers numéros de la revue Po&sie aux éditions Belin : Traduire/Celan (2020, n°4) et Et en traduisant, traduire (2021, n°1 et 2).