Bigaroque est un petit village. Quelle que soit l'époque, tout le monde sait tout sur tout le monde. Ou presque…
Parce que Marguerite Cantagreilh a gardé pour elle beaucoup de secrets. Elle n'a pas parlé de son premier amour perdu à la guerre, ni de la peine qu'elle a trainé toute sa vie, ni de la perte de ses parents, ni du père de son enfant. Elle s'est enfermée chez elle, éloignant toute intrusion, refusant le moindre contact avec le monde. Dans les années de guerre de 1940-1945, elle va traverser beaucoup d'épreuves…
Maud, jeune fille étudiante, tente de connaître l'histoire de son propre père, silencieux sur le sujet, elle va découvrir beaucoup plus qu'elle ne s'y attendait.
Mon Dieu, il y avait bien longtemps qu'un livre ne m'avait fait un tel effet ! J'ai refermé le livre tout doucement, presque silencieusement. Il m'a laissé un sentiment de tristesse pour les personnages principaux.
J'ai suivi les évènements qui entourent Marguerite dès 1939 : son anniversaire, son amour perdu, et la vie qu'elle a mené ensuite.
On suit les traces de Maud, curieuse de savoir d'où peut venir son propre père. Silencieux, renfermé, il s'est créé des barrières qui empêchent n'importe qui de l'approcher de trop près. Il s'est concentré sur son travail, ne sachant pas comment vivre autrement. Maud va découvrir un peu par hasard qu'elle a une grand-mère et une histoire familiale tout à fait particulière.
J'ai adoré ce roman. Il m'a vraiment touché. Il est tendre, triste, émouvant, et vraiment prenant. J'ai fait là une belle découverte, que je relirai certainement.
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