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sur 506 notes
J'ai mis cinq longues années à lire Les Caractères. Non pas que je le trouve ennuyeux ou mal écrit, pas du tout, bien au contraire, c'est juste que comme il n'y a pas d'intrigue et qu'il se compose presque uniquement de très courts paragraphes — quasiment des maximes — et qui peuvent être lus séparément, il est bon, je crois, de les laisser décanter, d'y revenir quelques jours, mois ou semaines plus tard, et ainsi de suite. Voilà comment on peut mettre cinq ans à lire ces 400 pages.

Passée la première surprise où j'avais été quelque peu décontenancée (je m'attendais à quelque chose de plus romancé, on m'avait fait lire Ménalque, l'un des portraits les plus longs de l'ouvrage au collège) j'ai commencé à prendre du plaisir à cette lecture. C'est vraiment de la liqueur, on s'en ressert dans un petit verre à la fin du repas et on savoure. Ce n'est pas fait pour la consommation courante.

Et donc, si l'on accepte le contrat avec Jean de la Bruyère, lire des petits aphorismes, des paragraphes, parfois très courts, parfois bien plus longs, sans suite apparente malgré le classement en seize rubriques distinctes, des sortes de thèmes, si l'on accepte le contrat, donc, on mesure la finesse, la justesse, tant de l'écriture que du propos, l'acuité du regard de cet écrivain, qui nous fait un portrait admirable de ses contemporains du XVIIème siècle, sous le règne de Louis XIV.

Il y est davantage question de son monde, l'aristocratie, que des classes populaires quoiqu'on puisse affirmer qu'il avait un réel soucis de ce qui se passait dans les campagnes et dans les quartiers peu chics des villes. Ce qui me fascine dans son projet, c'est qu'en aiguisant au maximum son regard, il parvient souvent à dépouiller totalement l'homme de sa gangue de XVIIème siècle et à en révéler ce qui est universel en lui, qui était, qui est et qui a toujours été et, malheureusement, sera toujours.

J'écris " malheureusement " car le portrait n'apparait pas forcément très reluisant sous sa plume. L'homme, défait de ses oripeaux de politesse imposée, de ses parures d'amabilité, n'est pas toujours beau à voir, à l'époque comme maintenant. Mais tout de même, quelle maestria : arriver à nous décrire précisément telle habitude, tel travers chez des hommes ou des femmes de l'aristocratie française du XVIIème siècle et s'apercevoir émue que ces traits n'ont pas varié d'un iota, qu'ils sont présents dans les mêmes proportions et avec les mêmes outrances dans les classes moyennes ou populaires que je fréquente, toutes origines confondues, en ce début de XXIème siècle, c'est impressionnant. (Je ne parle pas des élites que je n'ai pas l'occasion de fréquenter mais qui sont faites, à n'en pas douter, des mêmes ingrédients et dans les mêmes proportions et ce, n'importe où dans le monde.)

Outre la qualité de son style, sobre, précis, élégant (rien que pour ça, cela vaut la peine d'être lu), outre la qualité et la justesse des observations, il me faut tout de même confesser que certaines sections m'ont plus ennuyées que d'autres. Je pense, notamment, à celles situées vers la fin de l'ouvrage, comme de la Chaire ou Des Esprits Forts qui n'ont plus vraiment d'actualité et de raison d'être aujourd'hui, selon moi.

En somme, à ces deux ou trois restrictions près, je ne puis que m'enthousiasmer et conseiller vivement cette lecture. N'y voyez aucune malice ni aucun sarcasme mais je juge que c'est le genre de livre idéal pour les toilettes, à vous de voir. D'ailleurs ceci n'est qu'un avis de chiottes, sans grand caractère, c'est-à-dire, plus que jamais, pas grand-chose.
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Le XVIIe siècle est dépeint comme régi par la métrique et la rigidité, comme une époque où tout serait réglé et calibré. C'est exagérer que de le réduire à cette tendance et d'y voir une machine trop bien huilée et vide d'humanité.


Je ne remercierai jamais assez deux de mes profs de français de l'époque désormais lointaine de mes années de collège de s'être efforcés de nous donner l'envie de découvrir ces grands classiques de notre littérature. C'est une pièce inestimable de notre patrimoine littéraire.


En entrant dans ce livre, j'ai ressenti la peur d'un enfant qui approche un colosse. Puis, plus j'ai avancé dans cette lecture, plus j'ai senti une chaleur proprement authentique et qui attendrirait un pessimiste invétéré, tant La Bruyère décrit, en utilisant les mots appropriés et sans fioritures, des sentiments que j'ai éprouvés et dont j'ignorais jusqu'alors qu'on pût les verbaliser si habilement et efficacement.


Ce livre est un diamant taillé à la perfection. Comme disait son contemporain Boileau :
« Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément. »
Le bon goût existe, ainsi que La Bruyère l'a lui-même écrit. Il réside dans la juste mesure, sans défaut ni exagération.


Il est bon de lire et relire ces écrits salutaires tellement rafraîchissants. Ils sont pour moi comme les cartes et les instruments qui permettent au capitaine de navire de trouver et maintenir son cap au milieu des immensités d'incertitude et des tempêtes.


Plus je lis ce livre, plus je me sens proche de cet homme qui de loin paraît grand et imposant mais n'était pas un misanthrope vivant dans une tour d'ivoire. Simplement, la portée de son oeuvre abreuve de lumière et de chaleur quiconque veut bien se donner la peine d'en franchir le seuil. C'est un livre dans lequel je me replonge régulièrement lorsque j'ai besoin de me recentrer et de mettre de l'ordre dans mes idées. C'est, d'une certaine manière, un livre qui infuse, sans le dire, des méthodes pour penser juste. Lire et méditer Les Caractères m'a aidé à penser et à bien exprimer mes pensées. Il a enrichi ma palette. Il m'a fait entrer profondément en moi pour mieux en ressortir.


À travers les portraits qu'il brosse de la société, il montre avec une grande acuité dans quelle mesure les hommes et les femmes, au contact de leurs semblables, se transforment ; combien leur tempérament et leurs attitudes fluctuent ; combien la vie en société corrompt nombre de ses membres par diverses émulations et l'appât du gain ; que l'individu en société n'est plus vraiment soi-même.


Avec des descriptions fines et précises, développées lorsque cela est nécessaire, il donne le ton et la juste mesure de ce qui fait les qualités et la vertu et dépeint d'autre part les excès et défauts qui font les vices. Il nous donne à voir le théâtre intemporel de l'Humanité.
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Seul ouvrage écrit par Jean de la Bruyère, ce recueil de textes se veut le témoin de la société française du XVIIè siècle. L'auteur s'est inspiré des Caractères de Théophraste, philosophe grec dont le nom signifie "discours divin", ainsi que l'avait nommé son maître, dont la popularité fut grande parmi les athéniens, en transposant le propos à l'étude des moeurs de sa propre époque.

Il est difficile de lire le tout de façon longitudinale, car le rythme est irrégulier, de courts aphorismes alternant avec de plus longs développements. Par ailleurs un bon nombre de ces textes sont très contextuels et ne peuvent guère évoquer des situations familières à un citoyen du XXIè siècle, sauf s'il est spécialiste de l'histoire sociale du siècle des lumières. Il est sans doute plus profitable de picorer ça et là quelque maxime qui surprend par sa parfaire adéquation à notre monde contemporain :

" Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit, et qui ne sera pas la dernière: telle est notre légèreté. Pendant ces révolutions, un siècle s'est écoulé, qui a mis toutes ces parures au rang des choses passées et qui ne sont plus. La mode alors la plus curieuse et qui fait plus de plaisir à voir, c'est la plus ancienne"

Je passe sur le chapitre consacré aux femmes : j'accorde la clémence à l'auteur, prisonnier des préjugés de son époque, bien qu'il s'en défendit au nom de l'objectivité.
Je ne conserve que cette phrase qui clôt le débat :

" Les hommes et les femmes conviennent rarement sur le mérite d'une femme: leurs intérêts sont trop différents"

L'un des thèmes le plus intéressant est celui de l'écriture, et du succès qu'elle confère ou non :

"Il n'est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait, que d'en faire valoir un médiocre par le nom qu'on s'est déjà acquis".

L'auteur évoque également la prudence nécessaire devant le succès, et que les éloges comme les critiques doivent être reçues non comme un jugement mais comme un moyen de progresser. le lecteur en prend aussi pour son grade :

Quelques-uns de ceux qui ont lu un ouvrage en rapportent certains traits dont ils n'ont pas compris le sens, et qu'ils altèrent encore par tout ce qu'ils y mettent du leur; et ces traits ainsi corrompus et défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées et leurs expressions, ils les exposent à la censure, soutiennent qu'ils sont mauvais, et tout le monde convient qu'ils sont mauvais; mais l'endroit de l'ouvrage que ces critiques croient citer, et qu'en effet ils ne citent point, n'en est pas pire.

Alors que la solution est simple pour juger de là qualité d'un livre :

Quand une lecture vous élève l'esprit, et qu'elle vous inspire des sentiments nobles et courageux, ne cherchez pas une autre règle pour juger l'ouvrage; il est bon, et fait de main d'ouvrier.

Bien d'autres thèmes sont abordés, les plus accessibles se référant à des thèmes universels. La Bruyère est- il toujours enseigné au lycée? Ces textes constituent une pépinière de sujets de réflexion sur les moeurs de l'animal grégaire qu'est l'humain
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Carole Benz, professeur de lettres, nous propose une sélection des plus truculents Caractères de la Bruyère et nous invite à revisiter l'univers de l'auteur et la société du XVIIè siècle.

Petit livre, mais qui se lit, au fil du temps, des jours, en piochant de temps à autre une des nombreuses maximes qui figurent dans ce petit ouvrage.

"Le Figaro de Beaumarchais le dira autrement :
Il s'agit d'apprendre à rire de tout pour ne pas en pleurer."
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La Bruyère, c'est d'abord pour moi un grand observateur de l'Humain.
Cet ouvrage est divisé en 16 chapitres. le plus intéressant concerne La Cour du roi soleil. C'est une scène de théâtre où les Grands jouent des personnages pour obtenir des "postes". Une fois leur souhait réalisé, ils changent de caractère : de flatteurs, ils deviennent hautains, froids et orgueilleux. Insincères avant, ils le sont encore après leur ascension sociale.
.
Bien que la psychologie ne soit sans doute pas née en 1688, "Les Caractères" sont pour moi une oeuvre psycho-philosophique.
Et à ce titre, notre bon Jean ne déroge que très peu, malgré un semblant de "classement" des idées et observations en seize chapitres, à la chienlit d'écriture de la plupart de nos philosophes chéris. Pas de système, de globalisation, si ce n'est une ébauche Âme-Esprit-Tempérament-Coeur au chapitre "Des jugements", et une analyse intéressante à la dernière page du livre : que se passerait-il si tout le monde était : premièrement "riche", deuxièmement "pauvres", troisièmement "riches et pauvres" ?
D'autre part, le livre semble se moquer du "jeu de rôles" et d'hypocrisie de la Cour, des Grands et de la Ville, La Bruyère dit presque : "vive le peuple et les laboureurs !" mais quand il était trésorier à Caen, c'était une autre histoire...
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Mais cette oeuvre possède de grosses qualités.
J'ai adoré les portraits de Celse la commère, Villeroi le niais vaniteux, Clarisse l'artificielle, Arrias qui sait tout, Théodecte le goujat, les chutes des portraits de Giton et Phédon. A La Cour, D'Artémis, stratège, est un singe la royauté ; Théodote est un papillon qui s'agite, froid, calculateur, harceleur, pour obtenir un poste... Et tous les autres sont de même facture.
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Tous représentent des hauts personnages qui ont existé, mais sous couvert de noms grecs, à l'image De La Fontaine qui utilise des animaux. En effet, comme Jean de la Bruyère le dit lui-même, les personnes de la ville ne sont intéressés que de procès, et d'argent. Il y a donc danger, naturellement à ne pas écrire sous couvert.
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Bon, l'auteur s'étend sur les nobles, alors qu'ils ne représentent qu'une infime partie de la population française, mais il parle de ce qu'il connaît.
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Acuité du regard, concision du portrait, perfection de la forme.

La Bruyère est un maître à voir, à penser,et à écrire.
Je dirais même à écrire par-dessus tout. .Voyons plutôt comment il aborde le portrait d'Acis, le "diseur de phébus":

Que dites-vous ? Comment ? Je n'y suis pas ; vous plairait-il de recommencer ? J'y suis encore moins. Je devine enfin : vous voulez, Acis, me dire qu'il fait froid : que ne disiez-vous : "Il fait froid" ? Vous voulez m'apprendre qu'il pleut ou qu'il neige ; dites : "Il pleut, il neige". Vous me trouvez bon visage, et vous désirez de m'en féliciter ; dites : "Je vous trouve bon visage." — Mais répondez-vous cela est bien uni et bien clair ; et d'ailleurs, qui ne pourrait pas en dire autant ?" Qu'importe, Acis ? Est-ce un si grand mal d'être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde ? Une chose vous manque, Acis, à vous et à vos semblables, les diseurs de phébus; vous ne vous en défiez point, et je vais vous jeter dans l'étonnement : une chose vous manque, c'est l'esprit. Ce n'est pas tout : il y a en vous une chose de trop, qui est l'opinion d'en avoir plus que les autres ; voilà la source de votre pompeux galimatias, de vos phrases embrouillées, et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet homme, ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire par votre habit et vous dis à l'oreille : "Ne songez point à avoir de l'esprit, n'en ayez point, c'est votre rôle ; ayez, si vous pouvez, un langage simple, et tel que l'ont ceux en qui vous ne trouvez aucun esprit : peut-être alors croira-t-on que vous en avez."

On rit impitoyablement de ce phraseur prétentieux dont n'on a pourtant pas entendu la voix!


On frémit aussi: ainsi quand il dresse ce tableau terrible des paysans affamés par les guerres, écrasés d'impôts.

"L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.

Ils se retirent la nuit dans des tanières, où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé."

Tableau terrible d'une existence machinale qui nous renvoie honteusement à notre propre animalité de prédateurs...
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Quel dommage que le temps nous fasse oublier les classiques, qu'ils soient statufiés au point de ne plus oser les ouvrir... et pourtant, ces « Caractères » vus de près, imaginons que deux amis s'en emparent dans une conversation, nul doute que nous assisterions à un festin d'intelligence …
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Toute mon adolescence, une bible, avec Les Fables de la Fontaine, et Les Métamorphoses d'Ovide... Les Caractères sont un chef d'oeuvre d'irrévérence et de sagesse, comme peuvent l'être Les Fables dans leur registre, mais en bien plus mordant, explicite et précis. Nous avions au programme en cours de terminale il y a maintenant... 7 ans (!) les livres "De la cour" et "Des grands", et cet auteur avait vraiment été une révélation pour moi, une sorte de milieu, de pont, entre La Fontaine et Hugo, sans parler du style littéraire, bien évidemment.

Il faut cultiver la mémoire et la transmission de l'oeuvre de ces esprits français, très lucides sur leur temps, aux propos plus que jamais valables aujourd'hui... Je le dis souvent, en me faisant quelques ennemis, mais il faut oublier Molière, et consacrer comme il se doit La Fontaine, La Bruyère et Hugo... Ma bibliothèque ne cessant de s'agrandir, j'ai repoussé à mon grand dam la lecture intégrale des Caractères (j'avais quand même entamé "Du Coeur", en bon romantique au sens moderne du terme!), mais cela viendra bien un jour!!
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Les hommes ont des comportements stéréotypés, ils sont devenus grace à ces "caractères" des êtres reconnaissables.
Ce sont ces caractères figés,ces portraits chosifiés dans le théâtre du monde,ces caricatures que Jean de la Bruyère (écrivain français du XVII° siècle membre de l'Académie française) a publié, dans plusieurs éditions successives enrichies à chaque fois.
Moraliste toutefois modeste, il taille un costume sur mesure en priorité aux nobles et gens riches tout en dénonçant les inégalités sociales.
Il va au-delà des apparences,de l'image et du paraître pour pointer le doigt sur les défauts,les impostures,les abus sociaux,l'inhumanité,les mensonges,les tromperies,la vanité,l'hypocrisie.
Une écriture travaillée. Des mots lapidaires. Une acuité du regard.Une bonne analyse psychologique.Des réflexions empreintes de sagesse s'apparentant à de la philosophie.Les jeux de mots et l'ironie qui prêtent à sourire se rapprochent de l'effet comique obtenu dans Les Précieuses ridicules de Molière.
Un classique incontournable!
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L'intérêt des caractères, c'est la possibilité de s'en servir pour illustrer des propos, des comportements, voire des événements de l'ancien régime, par la pertinence de ces observations et la beauté de la langue.
Cette beauté se transforme vite en épreuve de lecture, la compréhension de l'intention de l'auteur n'étant pas facile à extraire de certaines descriptions parfois complexes, et dont l'éloquence perturbe la clarté du propos ! mais que c'est beau !
Lisant beaucoup de livres d'histoire sur la période qui a précédé la révolution, la mine que représente ce livres est très intéressante, à condition de s'y retrouver dans les catégories (chapitres). Les observations, 3 siècles avant les débuts de la psychologie, sont très souvent très pertinentes.
Ce livre restera encore un moment sur ma table de chevet, pour y puiser de temps en temps un portrait, une maxime, une référence, à déguster sur un temps très long !
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