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sur 5870 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le livre le plus ennuyeux qu'il m'aie été donné de lire.A l'époque je devais présenter un devoir dessus donc j'ai été obligée de le terminer,je l'ai trouvé plat,fade,sans intérêt et vieillot par dessus le marché.Ca traine en longueur pour au final ne pas mener à grand chose...Là que j'ai vieilli un peu je devrait peut-être le relire afin de m'en faire une autre idée mais il m'a laissé un goût tellement amer que je ne me sens pas prête à ressauter le pas.
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Il y a des livres qu'on ne veut pas aimer. Fidèle à ma promesse, je n'ai pas aimé ce livre d'amour et de moeurs, des thèmes fort cher à mon coeur (c'est de l'humour pour ceux qui n'ont pas compris..). Premier roman psychologique peut être, roman d'un ennui fatal assurément. J'ai d'ailleurs trouvé que ce roman peignait bien plus l'arbre généalogique et les apartés personnelles sans intérêt plus que les sentiments des personnages. L'écriture est fade, on dirait un compte rendu historique sans péripétie. L'histoire est d'une simplicité nullissime...

1 femme et 2 hommes, partagée entre son devoir et sa passion, les enjeux, le respect de la cour de Henri III. Mais c'est tellement mal traité. Il n'y a rien pour ancrer émotionnellement le lecteur dans les espoirs déçus, les stratagèmes, les manoeuvres, les faux pas, les chutes ou les triomphes de quiconque. On ne ressent rien, même un dictionnaire, c'est plus palpitant.

Et puis le message proposé: ferme ta gueule et obéis aux traditions. Un modèle de vertu parait il, franchement, sacrifier sa vie pour quelqu'un qu'on n'aime pas même quand il est mort... Et puis vertu veut dire ici respect des conventions sociales, pas courage, pas morale... le pire, c'est que franchement, à notre époque, elle n'a rien fait d'héroïque au vu de nos normes. A lire si vous êtes de droite...
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La Princesse de Clèves, un chef d'oeuvre dit-on de l'époque classique mais, pour moi, c'est d'abord un roman où l'on s'ennuie.
L'histoire met en scène Mlle de Chartres, une jeune femme de noble condition dans la cour de Henri II qui se fait remarquer par sa beauté et sa conduite exemplaire. Elle épouse Mr de Clèves, un homme qu'elle respecte mais qu'elle n'aime pas car son inclination la porte vers Mr de Nemours qui est aussi épris d'elle. 1 femme entre 2 feux, partagée entre son devoir et sa passion mais qui restera un modèle, pour son temps, de vertu.
Au fond, on raconte peu de choses dans ce roman et on développe un thème qui va être par la suite sans cesse revu (Julie dans La Nouvelle Héloïse, Mme de Tourvel dans Les Liaisons dangereuses, Mme de Rénal dans le Rouge et le noir ...). Mais c'est surtout l'écriture que j'ai trouvé fade, sans attrait. Ici, point de tourments comme à l'époque romantique, mais l'exposé de faits et de sentiments "froids" en quelque sorte. D'où l'impression de lenteur dans un récit qui n'a presque pas de péripéties et mon peu d'intérêt aussi. Surtout qu'on ne trouve pas vraiment d'autres sujets qui auraient pu compléter cette histoire. L'auteure, par exemple, aurait pu épingler au passage la condition de la femme en son temps. A peine sortie de l'école religieuse qui a fait son éducation, Mlle de Chartres devait forcément épouser quelqu'un qui ne pouvait être que de son rang. La réputation et l'argent faisaient plus dans ce choix que l'attirance ou la considération personnelle. Mais cette remarque sans doute, ne pouvait être le fait d'un auteur du XVIIe siècle même si celui-ci était une femme.
De toute façon, on s'ennuie, et c'est surtout cette impression qui me reste de cette lecture.
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Je dépose les armes, je m'avoue vaincue : "La Princesse de Clèves", à ce jour, le seul et unique livre que je n'ai pas réussi à finir...
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Je risque de m'attirer les foudres de bien des admirateurs de ce roman, comme je m'étais attirée les foudres de certaines de mes amies qui n'étaient pas du tout d'accord avec mes raisons de ne pas aimer ce livre.
Revenons un ou deux ans en arrière. Déjà grande amatrice de grands classiques, on nous demande de lire en littérature La Princesse de Clèves. J'en ai déjà entendu parler comme le premier roman psychologique écrit, et surtout écrit par une femme. Notre professeur nous prévient : le début est compliqué, et le style d'écriture ne nous plaira peut-être pas. En le feuilletant, je ne me fais pas de souci : j'apprécie ce genre de style d'écriture en général et j'ai hâte de découvrir le roman. Je lis ensuite que Madame de la Fayette parle des moeurs de l'époque, mais pas en les critiquant. Je passe outre, me disant qu'il ne faut pas s'arrêter à la moral de l'histoire mais essayer d'apprécier l'écriture. Pourtant, je finis par comprendre, au cours de ma lecture, que c'est impossible. Je n'y arrive pas. Après avoir passé les dix premières pages d'explications les plus redoutées, je n'arrive quand même pas à entrer dans l'histoire et la morale janséniste de Madame de la Fayette empeste le roman de bout en bout. « L'héroïne » (si on peut l'appeler ainsi), impossible de s'y identifier ou même de l'apprécier un minimum. Éduquée depuis sa naissance à avoir un jour un mari et à lui rester fidèle

Roman psychologique et d'amour, pourtant la personne la plus humaine finalement, c'est Nemours. La relation entre la Princesse de Clèves et de Nemours aurait pu être une magnifique histoire d'amour, mais la Princesse de Clèves est tellement froide, tellement enfermée dans ses principes. Finalement, Madame de la Fayette nous présente la Princesse de Clèves comme une femme vertueuse, un exemple pour toutes les jeunes femmes de son époque. Avancée littéraire, mais pas avancée sociale. « Mesdemoiselles, trouvez un mari, soyez vertueuse, méfiez-vous des hommes (tous immoraux, sauf votre mari bien sûr, à qui il faut absolument obéir!) et allez vous enfermer dans une maison religieuse le reste de votre courte vie si vous tombez amoureuse, ça voudra mieux ! » Heureusement que certaines écrivaines, inspirées par la langue mais pas par la morale de Madame de la Fayette, ont eu l'idée d'aller chercher le bonheur un peu plus loin que dans la maison religieuse et un mari bien placé, et qui se sont rendues compte que ce qui rendait la vie belle, c'était peut-être d'être avec les gens qu'on aime.
Peut-être relirai-je le roman dans 20 ou 30 ans, quand je serais assagie et moins révoltée, pour le plaisir de lire un classique qui en a inspiré tant d'autres au niveau de la langue. La Princesse de Clèves a au moins ce mérite.
Et donc pour conclure, oui, je fais partie de ces lycéens idiots incapables d'apprécier ce classique et qui le haïssent de tout leur coeur. Ne pas frapper !
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"Les paroles les plus obscures d'un homme qui plaît donnent plus d'agitation que des déclarations ouvertes d'un homme qui ne plaît pas." Cette citation résume à elle seule le livre et tout ses défauts car si Mademoiselle de Clèves n'avait pas un physique avantageux on ne remarquerait même pas son existence.

Quant je vois toute l'aura qui entoure ce livre, quand je sais que ce livre à été le symbole d'un mouvement de revendication de la culture française, je suis stupéfaite et je reste bouche bée sur le fait que personne ne remette en question le message du livre.

En effet la seule vertu qu'a notre "héroïne" est de suivre la bienséance de l'époque, donc de se taire et d'obéir, et de rester fidèle à un mari qu'elle n'aime pas. Wouah !

Et qu'on ne vienne pas me parler du déterminisme sans faille et du courage avec lequel elle reste fidèle à son mari, tout simplement parce que ce n'est pas de la détermination mais de la bêtise et de l'entêtement aveuglé par la peur pour sa réputation dans le cas présent.

Tout les hommes sont pourri par leur sexualité dans ce bouquin. Ils sont séduits par l'apparence de Mademoiselle de Clèves et puis.....Ah ben non, c'est tout. Quel développement et quelle profondeur !

Comme avec "Histoire d'O" de Pauline Réage, j'ai le même problème avec le fait que l'on nous présente cette histoire comme une grande histoire d'amour. Ce n'est pas une histoire d'amour. Tout ces hommes désirent Mademoiselle de Clèves, à la limite, mais c'est tout. Y compris Monsieur de Nemours et son cher mari.

L'auteur porte aux nues la beauté physique et le fameux "sois belle et tais-toi !", puisqu'elle ne permet aucun autre trait particulier à son héroïne.

En effet elle ne fait pas preuve d'intelligence, ne montre aucun trait d'esprit, et n'a pas de capacité particulière qui est développée. Donc c'est juste une femme, certes très belle, mais qui est seulement là pour montrer son plumage devant les coqs de la Cour.

Du coup, quand certains personnages disent qu'il ne faut pas se fier aux apparences, je me marre. Parce que tout dans cette histoire nous montre le contraire, c'est quant même affligeant pour un livre qui est porté aux nues comme étant l'un des plus grand (si ce n'est le plus grand) roman de la littérature française.

De plus l'on se perd dans toutes les sous intrigues de la Cour bien que je pense que cela soit fait exprès pour montrer le chaos et le peu d'intimité de l'époque, mais ce n'est pas parce que c'est volontaire que c'est utile ou bien venu.

Néanmoins cette exposition sur l'histoire de la royauté de l'époque est probablement la seule chose que j'ai aimée dans ce livre, avec la plume de l'auteur qui est très belle mais qui est à l'image de notre héroïne, c'est-à-dire rien de plus.

Et à la fin Bravo, quel final !

Et c'est même fou comme elle s'acharne à être un bon petit mouton bien sage alors que sa mère s'est, pour le coup, évertuée à lui donner une éducation et à l'instruire sur les dangers du monde, du mariage, etc...Même si elle influence assez sa fille dans le choix de son mari. Dommage.

Je sais que ce livre est un classique et que l'on ne doit pas toucher aux classiques. Pourtant je pense tout le contraire et que donc il est bon de confronter et de remettre en question certaines histoires "fondamentales" de notre culture par rapport à notre notre regard contemporain.

Enfin bref...Je ne vous conseille absolument pas la lecture de "La Princesse de Clèves" ou plutôt je vous conseille de le lire avec un regard critique sans passer sous silence les défauts du livre sous prétexte que c'est un classique, parce qu'il y en a.
Lien : http://bookymary.blogspot.fr..
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🙄 j'ai abandonné 😒

Je fais partie de ces lecteurs qui décrochent, et je l'assume totalement, lorsqu'il y a une foultitude de personnages. Ici on est dans un roman historique où les noms de naissance diffèrent des titres qui eux-même évoluent au cours de l'ascension sociale des intéressé.e.s.

Décryptée par Stéphane Bern, ça doit être une lecture fantastique.
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Il m'a fallu un certain temps pour comprendre pourquoi on parlait autant de ce livre, que je n'ai pas aimé, durant la lecture duquel je me suis ennuyé et forcé à continuer en me disant qu'il fallait l'avoir lu pour pouvoir en parler et justement saisir l'intérêt que tout le monde semblait lui porter.
D'accord, c'est une révolution dans l'histoire de la littérature de faire avancer l'intrigue grâce à l'évolution psychique des personnages et non pas par des faits extérieurs à eux. Il n'empêche que je n'ai pas accroché.
Les personnages ne sont pas attachants, ils sont planplan et mous.
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Je n'ai pas pu aller au delà de 20 pages, et ne le veux pas... Donc, lu, en partie, suffisamment pour assumer le fait d'être passée à côté d'un soi-disant chef-d'oeuvre... Oui! J'assume! J'ai détesté cette écriture plate, froide et d'un chiaaaant
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Ce livre est présenté partout comme "un grand classique", "le premier roman psychologique" et tout ce qui s'en suit. le fait qu'il soit un classique ne me dérange pas, quoique je n'aurai pas eu à le lire en français s'il ne l'avait pas été, enfin bref. Que ce livre soit le premier roman psychologique, d'accord, je veux bien. Après tout, le premier n'est pas forcément, et n'est pas souvent, le mieux réussi.
Mais qu'on dise que l'histoire est palpitante et absolument digne d'intérêt ? Non. On s'ennuie tout au long de ce livre, et jamais on ne rentre réellement dans l'histoire, qui, même si elle se place au coeur de la vie à la cour et blablabla, n'est pas intéressante. La description continuelle des liens entre les personnages, au lieu de nous renseigner sur eux, nous embrouille, et l'on s'y perd...
Et puis l'histoire d'amour ! le centre du livre, qui, si elle était de qualité, pourrait me faire oublier tous les autres lacunes de ce roman... Mais ce n'est pas le cas. Car cette histoire n'a aucun sens puisqu'elle ne porte presque aucun enjeu. On ne peut ressentir de compassion pour cette "princesse" tiraillé par des hommes, puisqu'elle a tout pour elle et n'en profite pas. Toute cette histoire est tout simplement puérile. Et bien que ce soit une analyse de la passion, elle n'est pas réaliste, je trouve.
Je pense donc (et n'oublions pas que c'est à titre entièrement personnel, je ne nie pas le travail d'écriture de Mme de la Fayette, qui n'est peut-être même pas le vrai auteur de ce livre, d'ailleurs...) que ce livre est un classique à oublier, et à ne lire que par obligation (quoiqu'il existe de très bons résumés sur internet... à bon entendeur...).
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Quand elle commença d'avoir la force de l'envisager, et qu'elle vit quel mari elle avait perdu, (...)______ qu'elle eut pour elle−même et pour monsieur de Nemours ne se peut représenter.

l´haine
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