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3,45

sur 5888 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme plusieurs personnes, je me suis décidé à lire ce roman après que Nicolas Sarkozy en ait parlé : « L'autre jour, je m'amusais - on s'amuse comme on peut - à regarder le programme du concours d'attaché d'administration. Un sadique ou un imbécile avait mis dans le programme d'interroger les concurrents sur La Princesse de Clèves. Je ne sais pas si cela vous est arrivé de demander à la guichetière ce qu'elle pensait de la Princesse de Clèves. Imaginez un peu le spectacle ! ». Petite remarque qui a d'ailleurs boosté les ventes du livre pendant deux ans (comme quoi, la meilleure promotion pour un livre n'est pas toujours d'en dire du bien).

Je ne sais pas ce qu'en pensent les guichetières, mais en ce qui me concerne, mon intérêt a été tout de suite douché dès les premières pages : accumulation de faits historiques et de noms de personnages, personnages tous ducs, barons, princes ou comtes, ce qui les rend indiscernables les uns des autres. Alors c'est vrai que l'intrigue se développe dans la seconde moitié du roman, mais je n'aime pas devoir me battre avec un livre pour qu'il me donne ce qu'il a de bien.

L'histoire est pourtant intéressante : Mlle de Chartes épouse le Prince de Clèves par devoir, sans répugnance, mais sans enthousiasme particulier non plus. Elle tombe amoureuse pendant un bal de M. de Nemours. Mais son éducation lui a enseigné la Vertu : le devoir avant tout. Quels que soient ses sentiments, la fidélité à son époux est bien plus importante. Comme le respect des convenances interdit toute explication franche, un subtil jeu psychologique se met en place entre La princesse de Clèves, son époux et M. de Nemours.

Ce roman aurait pu me plaire, mais le style est assez lourd, et j'étais, finalement, bien content d'en avoir fini avec lui.
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Un grand classique que j'ai trouvé mal vieilli et très ennuyeux. J'ai été déçue car je n'ai pas su savourer le texte et l'histoire.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Je me suis ennuyé tout au long de la lecture. L'intrigue peine à se mettre en place. On est noyé par les histoires de généalogies et les combats entre les différentes familles aristocratiques pour l'accès au trône.
C'est une lecture fade, les émotions sont bridées afin de faire l'hymne à vertu.

C'est peut être le premier roman psychologique de la littérature mais c'est la seule qualité que je lui trouve.
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Mme de Clèves est une femme d'une grande vertu, élevée dans cet esprit par sa mère. Elle est dévouée et attachée à son mari, Mr de Clèves. Mais quand elle rencontre le duc de Nemours, la passion est irrépressible. Très vite, elle tombe amoureuse de lui. le duc aime aussi cette femme magnifique et douce. La princesse de Clèves est alors face à un horrible dilemme : elle est tiraillée entre son éducation, ses valeurs, son respect envers son mari et son amour qui grandit de plus en plus pour le duc.
Pour être claire, je ne fais pas partie des fervents adeptes et défenseurs de cet ouvrage. Certes, je le reconnais, c'est l'une des pierres angulaires de la littérature française et du roman en général. Rien qu'à ce point de vue, Mme de Lafayette a tout mon respect. Mais qu'est ce que c'est long ! J'ai eu beaucoup, beaucoup de mal à rentrer dans le livre. Les personnages de la cour sont très nombreux, on raconte toutes leurs relations les uns par rapport aux autres...Après, ça va mieux. On se concentre sur la belle princesse de Clèves. Je suis entièrement prête à dire que l'histoire d'amour est magnifique. Contrariée, impossible sinon c'est pas drôle. Chaque regard, chaque petit geste a une résonance si importante ! L'histoire est belle, émouvante. Mais il y a tellement de chichis, Mme de Clèves est si agaçante ! Elle tout ce dont on peut rêver, elle est belle, riche, courtisée et pourtant elle n'arrive pas à prendre une décision. Décision importante, il est vrai. Aussi, les personnages passent leur temps à être malade au moindre petit chagrin qui leur arrive. Parfois, ils en meurent même, oui oui. La fin est très belle, je tiens à la souligner. Mais, à la fin, on est pas plus avancé qu'au début. J'ai eu beaucoup de mal à avancer dans ce roman, c'est là mon principal souci.
Pour résumer, je dirais que je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour ces PAUVRES nobles. C'est vrai, dans le champ d'à côté les paysans crèvent de faim, mais ce n'est rien par rapport à l'affliction de Mme de Clèves.... Plus sérieusement, c'est une très belle histoire d'amour ( platonique ), mais je n'ai pas réussi à me sortir des longueurs du livre afin d'en goûter pleinement l'intensité. Les émotions sont belles, fines, mais dans le carcan de la vertu elles ressortent vieillottes et fades. Dommage...Peut-être devrai-je relire ce livre dans plusieurs décennies, bien qu'il me paraisse peu probable que je le fasse !
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Mademoiselle de Chartres épouse le prince de Clèves sans avoir de sentiments pour cet homme alors que celui-ci l'aime comme sa femme et comme sa maîtresse. Elle découvre l'amour pour Monsieur de Nemours qui tombe sous son charme. Doit-elle succomber ? Quelle position doit-elle prendre pour sa vertu ?

Que dire... Je me suis ennuyée. Seul le dernier tiers m'a plu et encore car cet amour est platonique. le descriptif de la généalogie des personnages de la Cour avant d'introduire les personnages principaux alourdit le récit et, à mon sens, n'apporte aucun intérêt au récit puisqu'ils n'apparaissent plus dans la suite du récit. Ce dernier manque de mouvement pour le rendre plus intéressant.
Bien entendu, il faut prendre en compte que ce roman a été écrite dans les années 1670. C'est pourquoi j'ai poursuivi ma lecture.
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La princesse de Cleves et marié a un homme qu'elle n'aime pas et tombe amoureuse d'un autre ( et cela est reciproque ) avec il ne passe rien mais toute les questions reposent sur cela ... Histoires genealogiques penibles mais a lire pour les amateurs... La fin laisse un gout amer apres tout suivre sa raison au lieu de son coeur, est ce vraiment logique ?
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Mme de Lafayette. La Princesse de Clèves. LLP. 250 p. 2 étoiles.
Ecrit fin du 17 ème s. par une proche du roi de France.
Malheureusement pour elle, une roturière. Dans un cours qui s'évaluait à la noblesse de ses titres.
Le récit commence justement par l'énumération des titres familiaux, et cela sur plusieurs pages.
Je regrette d'avoir interrompu ma lecture, j'ai feuilleté, rien trouvé qui m'intéressait.
Je ne suis manifestement pas le bon public.
Par contre j'ai adoré son contemporain : le Duc de la Rochefoucault. Ses maximes sont encore très contemporaines. Un ouvrage d'une grande justesse, absolument indispensable.
https://www.babelio.com/livres/La-Rochefoucauld-Maximes/115926
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J'avais beaucoup misé sur ce roman. Moi qui non seulement adore les classiques mais surtout moi qui aime tant le XVIe siècle ! Tous les personnages dont il est question, du connétable de Montmorency à la duchesse de Valentinois en passant par les frère Guise, je les connais déjà tous. Leur généalogie, leur place dans l'histoire, les évènements dont ils ont fait parti etc, je me repère plus que mieux là dedans (on dirait que je me vante non ? mais c'est sincère !). Bref, c'est donc pour ces raisons que je m'attendais à adorer ce roman, voire à avoir un coup de coeur.
...Mais ce fut le contraire. Une déception totale.
Je me suis heurtée à un récit dans lequel je n'arrivais absolument pas à entrer. À cause d'une narration lente et lourde, d'une psychologie (et on m'avait dit que c'était l'atout majeur de ce roman) à peine esquissé, des personnages auxquels il est difficile de s'attacher car peu creusés. Puis les incessantes digressions ont achevé de refroidir un récit déjà plutôt froid...
Comme quoi même connaitre et adorer une époque et ses personnages n'est pas une garantie, hélas !
J'ai vraiment tout essayé pour aller jusqu'au bout mais je n'ai pas pu. J'en attendais tant de ce célèbre roman, peut-être un peu trop justement...
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Mme de la Fayette a sa façon de contempler la société française durant le règne d'Henri II. La princesse de Clèves est fictive, mais détient sûrement plus de vérités que les historiens n'aient trouvé en réalité.
La jeune fille est bien éduquée et se voit tourmentée par nombreux prétendants. le prince de Clèves va obtenir sa main, mais non son coeur. Celui-ci, qui devait demeurer infaillible, bat pour le plus bel homme de la cour, et la princesse se sait en danger des rumeurs destructrices que produirait une relation non légitime avec ce M. de Nemours. C'est une belle découverte que je vous conseille!
Une lecture longue, mais enrichissante sur l'époque de la cour royale. La plume de l'auteure est aéré, elle ne sent pas le vieux livre, mais les longues balades dans les magnifiques jardins et le vent entre les robes de bals.
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Ce roman devait être dans ma PAL depuis bien... 10 ans! J'ai eu une impulsion d'achat de classiques à cette époque-là et plusieurs ont rejoint ma PAL sur un coup de tête. Seul hic: le coup de tête m'a vite passé et je n'ai plus eu envie de les lire... Donc ils ont pris la poussière! Heureusement pour moi, j'ai une super partenaire de lecture commune qui me pousse à dépoussiérer mes fonds d'étagère et voilà donc ce roman mis au programme et lu en une soirée (oui bon il n'est pas très long non plus).

Je dois admettre que j'étais contente de le sortir, mais peut-être pas super motivée à le lire non plus. le but était de le lire une fois pour toute. S'il n'aura pas fait long feu, j'ai été contente d'avoir de la compagnie pour le lire, car seule j'aurais bien ramé. C'est grâce à ma partenaire avec qui j'ai bien rigolé en le lisant que j'ai réussi à en atteindre le bout et à finalement m'ennuyer moins que prévu. Parce que disons-le clairement, je n'ai pas apprécié ce roman. Pourquoi? Simplement parce qu'il est long (malgré son peu de pages), lent et qu'il se perd dans des descriptions à rallonge.

Il est sûr que si vous êtes adeptes du détail, vous allez vous régaler ici! Les personnages sont tellement bien décrits que vous connaîtrez presque chacun de leurs cheveux! Franchement c'est corsé et bien pénible pour les lecteurs qui comme moi n'aiment pas spécialement cela. Sans compter que l'héroïne, oh misère mais quelle héroïne, elle vous donnera envie de vous arracher ces mêmes cheveux! Elle est d'une mièvrerie désolante! Elle rougit et est gênée pour un rien, à tel point que cela en devient hilarant de se l'imaginer tellement elle est absurde.

Alors oui c'est une autre époque, un autre style littéraire, mais pour avoir lu d'autres romans de cette époque, celui-là est vraiment très très fleur bleue. Donc bon, je vous le conseille si ce genre d'histoire vous intéresse, dans le cas contraire passez clairement votre chemin, vous n'y trouverez pas vraiment d'intérêt à part celui de rire un bon coup, ce qui n'était pas vraiment l'objectif de ce roman à la base...

En bref, je l'ai lu, voilà c'est fait, mais je l'ai oublié à peine la dernière page tournée. Un coup dans l'eau pour moi, mais j'ai quand même bien rigolé, c'est déjà ça.
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