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EAN : 978B009LK7HIS
L'Illustration (30/11/-1)
4.5/5   2 notes
Résumé :
La Petite Illustration - Théâtre - N°197 - La livrée de M. le Comte. N°364 de la Petite Illustration. 7 Janvier 1928. La livrée de M. le Comte (pièce de Francis De Croisset). Avec M. De Garcin, J. Mondos, G. Saillard, Valbret, Daubray-Joly, G. Martel, Hemery, J. Arnoux, M. Garat, Rialto, Paul, F. De Kerdec, Perceval, L. Fernier, A. Micheln, Yv. Monnier, M. Monnier et Belières. Théâtre de l'Avenue. In-4. 26 p.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Entre avril 1898, où paraissait "l'Aimée" de Jules Lemaître, et le 10 mars 1934, date de la publication de "Métro" de Patrick Kearney, L Illustration, puis l'Illustration Théâtrale, et enfin la Petite Illustration ont publié environ 700 pièces de théâtre.
Chaque fascicule, offert en supplément aux abonnés de catégorie A de l'Illustration, contient une pièce de théâtre intégralement retranscrite, une introduction documentée, les citations critiques de la presse qui ont accueilli chaque répétition générale et parfois quelques photos.
Chaque année, jusqu'à la fin des années 30, la collection s'enrichit.
Elle est, pour l'amateur, la plus complète qui soit.
Elle offre, aujourd'hui, aux historiens de théâtre un instrument de travail sans équivalent
Il existe, alors, à Paris, une trentaine de salles qui, changeant leur affiche deux ou trois fois par an, fournissent l'essentiel des titres proposés.
La comédie Française, le Studio des Champs-Elysées, le théâtre du Grand-Guignol, le théâtre Antoine, la liste en est longue et prestigieuse.
Ces suppléments théâtraux ont toujours rencontré un grand succès.
Ceux qui fréquentaient les théâtres aimaient à relire les oeuvres qui les avaient divertis ou émus.
Mais surtout un grand nombre d'abonnés, dont l'éloignement rendait impossible la fréquentation des scènes parisiennes, appréciaient particulièrement la primeur du "spectacle dans un fauteuil" qui leur était offert.
Le choix des pièces était guidé par des préoccupations diverses.
Tout d'abord ne négliger aucune pièce qui se distinguait par sa qualité littéraire.
Un autre critère était de recueillir les pièces qui avaient obtenu un grand succès.
Sans en abuser, les nouvelles formes de théâtre n'étaient pourtant pas éliminées.
Et enfin, la dernière forme en date du renouveau apporté au théâtre par l'adaptation plus généralisée des pièces étrangères était aussi prise en compte.
C'est, aujourd'hui, un plaisir, à chaque fois renouvelé, de se plonger dans un de ces petits fascicules précieux dont le lever de rideau réserve, toujours, de l'étonnement, de l'admiration, de la nostalgie de la perplexité et parfois même de l'agacement.






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Francis de Croisset adapte , ici, une pièce de théâtre américaine mais celle-ci a la particularité de ne jamais jamais avoir été représentée sur scène dans sa version anglo-saxonne originale, ni aux États-Unis ni en Angleterre.
L'ambition de l'auteur, Melville Collins, était d'être joué à Paris.
Il jugeait sa pièce très parisienne et elle plût à son ami, Francis de Croisset, car ce dernier la jugeait "so-british".
L'auteur donna "carte blanche" à l'adaptateur : "Faites de ma pièce tout ce que vous voudrez. Mon rêve c'est d'avoir une première à Paris".
"La livrée de M. le comte" a été représentée pour la première fois, le 28 octobre 1927, au théâtre de l'Avenue, rue du Colisée dans le VIII° arrondissement.
Puis soudain, Melville Collins, ce brillant auteur, disparut de façon mystérieuse en Australie, sans laisser aucune autre trace que son oeuvre théâtrale.
Il n'en faut pas plus pour que Francis de Croisset soit soupçonné d'avoir inventé ce dramaturge américain afin de pouvoir nous offrir une pièce qui n'est pas du style auquel il nous a habitué : romanesque et policier.
Le mystère reste entier !
La critique, à l'époque, fut d'un avis très divisé et Mr de Croisset gardait le silence.
Georges, un aristocrate fortuné est soudain privé de ses ressources matérielles. Ruiné par le jeu et de folles dépenses, il doit subvenir à ses besoins et, ses préjugés évanouis, il choisit pour cela d'enfiler la livrée de maître d'hôtel d'un luxueux palace. Il met, aussi, au service d'un homme d'affaires avisé ses talents relationnels d'homme du monde pour mettre à la mode une station de sports d'hiver.
Cette habile comédie commence en étude de caractères. Cependant, elle se transforme, avant que son intérêt soit épuisé, en intrigue policière. Brusquement, l'auteur nous rappelle qu'il est un des pères d'Arsène Lupin, lorsqu'il s'aventure sur les planches...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Beaucoup d'entre eux ont continué à alimenter la production d'après-guerre, mais d'autres talents aussi se sont confirmés ou manifestés, et la liste de nos auteurs habituels s'est élargie et enrichie avec des écrivains comme Paul Raynal, Jean Sarment, Jules Romains, Denys Amiel, Marcel Pagnol, Maurice Bourdet, Paul Geraldy, Lucien Besnard, H.R Lenormand, Jacques Deval, Charles Méré, Alfred Savoir, Édouard Schneider, René Benjamin, Félix Gandéra, Jean-Jacques Bernard, Henri Duvernois, Mme Colette, Léopold Marchand, André Birabeau, Henri Clerc, Paul Demasy, Paul Vialar, Charles Vildrac, Paul Fort, Claude-Roger Marx, Paul Nivoix, Jean Giraudoux, Louis Verneuil, St Georges de Bouhélier, Régis Gignoux, André Lang, Roger Ferdinand, Marcel Achard, Steve Passeur, Jacques Natanson, André-Paul Antoine, Claude-André Puget, Yvan Noé, Andrée Méry, Gaston Sorbets - et ce n'est là qu'une énumération bien incomplète.
Mais il ne semble pas que dans l'héritage dramatique que notre époque léguera aux âges futurs il y ait quelque auteur représentatif qui nous ait échappé.....
(extrait de "les suppléments de théâtre de la Petite Illustration", ajouté en postface du n° 342 de la Petite Illustration parue le 10 mars 1934 et proposant la pièce "Métro" de Patrick Kearney)
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Il n'est pas interdit de s'offrir quelques aimables divertissements. Or la pièce du théâtre de l'Avenue en est un, et des plus drôles. On s'est extrêmement amusé, l'autre soir, à "la livrée de M. le comte".
Disons tout de suite que c'est un sujet, un personnage, qui semblent imaginés uniquement pour Mr Jules Berry ; un rôle, enfin, dont la mesure a été aussi bien prise que celle de la livrée.
Jules Berry y est étourdissant de ce naturel, de cette verve exacte, de cette nonchalance philosophique, de ce "chic" de Paris et de cette sentimentalité spéciale en tons sourds qui composent sa manière.....
(A l'occasion de la répétition générale, Mme Gérard d'Houville écrit dans le journal "le Figaro")
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Une pièce de théâtre doit attacher le spectateur, lui faire vivre, entre neuf heures et minuit, une aventure qui l'intéresse et, si possible, le passionne.
Une aventure trop semblable à ce qu'il voit tous les jours n'est pas ce qu'il cherche en venant au théâtre.
Mais il faut que cette aventure, née de l'imagination de l'auteur, ait le ton de la vie, soit logique.
Il faut que le public soit amusé ou ému, que les personnages soient vraisemblables, humains.
Il y en a qui rient, d'autres qui pleurent.
Il faut que le spectateur participe à leurs joies, à leurs peines...C'est tout le Théâtre, cela ! ....
(extrait de "La petite Illustration" n°134, parue en janvier 1925)
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En feuilletant notre collection d'avant-guerre, on constatera, par exemple, la place prépondérante qu'y tiennent des auteurs comme Paul Hervieu, Henry Becque, Alfred Capus, Henry Bataille, Jules Lemaître, Eugène Brieux, Courteline, Anatole France, Jean Richepin, Porto-Riche, Edmond Rostand, Victorien Sardou, Catulle-Mendès, Maurice Donnay, Henri Lavedan, Henry Bernstein, Abel Hermant, Pierre Veber, Pierre Wolff, Paul Gavault, Tristan Bernard, Sacha Guitry, Robert de Flers, et G.A. de Cavaillet, François de Curel, Francis de Croisset, André Rivoire, Henri Bordeaux, Georges Feydeau, Pierre Frondaie, Edmond Sée, Lucien Descaves, Nozière, Lucien Népoty, Maurice Hennequin, François Porché, Edmond Fleg, Gustave Guiches, Yves Mirande, Miguel Zamacoïs, André Picard, Émile Fabre, Edmond Guiraud, René Fauchois, Marcel Gerbidon, Henry Kistemaekers, pour ne citer que ceux-là....
(extrait de "les suppléments de théâtre de la Petite Illustration", ajouté en postface du n° 342 de la Petite Illustration parue le 10 mars 1934 et proposant la pièce "Métro" de Patrick Kearney)
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Le salon d'une villa à Soleil-Plage. Par la baie, on voit la mer et, sur le côté, l'amorce d'un bâtiment qui est le casino.
Deux heures de l'après-midi. Le jazz du casino répète pour le soir.
Entrent dans la salle à manger Anita, le marquis et la marquise de Champlieu, leur fille Irène.....
(lever de rideau de la pièce extraite de "La petite Illustration" n° 197 du 7 janvier 1928)
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