AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Chronique des Whiteoaks tome 8 sur 16

Germaine Lalande (Traducteur)
EAN : 9782266010863
566 pages
Pocket (30/11/-1)
3.73/5   39 notes
Résumé :
Jalna est un cercle magique où l'étranger n'entre qu'à ses risques et périls. Dès le premier regard, Renny et Alayne, l'épouse américaine de son frère Eden, ont compris qu'ils allaient passionnément s'aimer, en dépit de leurs scrupules. Si Eden en souffre, il sait aussi qu'il n'a aimé en Alayne que l'admiratrice de ses poèmes et se console en courtisant Pheasant, son rêve d'adolescent.
Adeline, pieusement veillée par Finch, le musicien de la famille, arrive a... >Voir plus
Que lire après Chronique des Whiteoaks, tome 8 : Les Whiteoaks de JalnaVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
En achevant la lecture de ce huitième tome d'une saga qui en compte le double, j'arrive non seulement à mi-parcours mais surtout au point de non-retour. Et bien que l'auteure n'ait pu réellement prévoir ce crescendo émotionnel puisqu'elle n'a pas écrit les tomes dans l'ordre narratif, c'est indéniable, ce tome marque définitivement l'appartenance ou non du lecteur au clan Whiteoak. Si le lecteur n'a pas été ému par les drames qui se nouent et se dénouent entre ces pages, alors il peut en rester là. Pour les autres dont je suis, pour ceux qui auront ri et pleuré, ils sont marqués au fer, ils iront jusqu'au bout !

Si ce commentaire vous semble un brin dramatique, c'est justement parce que la dimension dramatique s'intensifie avec "Les Whiteoak de Jalna". Est-ce de les avoir déjà côtoyés sur plus de deux mille pages ? Plus sûrement qu'à cette familiarité acquise, le lecteur doit son engouement au style incroyablement vivant de Mazo de la Roche. Dans mes chroniques des tomes précédents, j'ai peu abordé ce point mais il faut à présent que je rende hommage à la plume brillante de l'auteure.

Mazo de la Roche a créé un univers avec pour cadre un décor de nature farouche enchanteur. Son récit est très équilibré entre descriptions et dialogues, donnant un rythme extraordinaire à la saga. Les dialogues sont enlevés et vifs (comment vous décrire le fluide vital qui court tout au long des nombreuses scènes de querelles familiales !) et les descriptions jamais ennuyeuses. Sous la plume de Mazo de la Roche, la moindre coccinelle, le plus innocent souffle de vent, la plus banale des vaches au pré prennent un relief, une vie et une personnalité phénoménaux qui se fondent dans un ensemble cohérent, parfaitement construit du point de vue narratif, et superbement romanesque.

J'ai atteint avec joie le haut de la montagne que constitue cette saga familiale, j'ai couru au sommet, je me jette à présent dans la descente en rempilant pour huit autres tomes, avec au coeur la crainte d'arriver trop vite en bas.


Challenge PAVES 2020
Challenge XXème siècle 2020
Challenge MULTI-DÉFIS 2020
Challenge PLUMES FÉMININES 2020
Commenter  J’apprécie          287
Même si je suis toujours accro à la saga Jalna, j'ai eu du mal avec ce tome 8 que j'ai trouvé bien en deçà des précédents et qui m'a souvent agacée voire ennuyée.
Puisqu'on a maintenant repris un rythme chronologique "classique", ce tome commence juste après la fin du précédent et on y retrouve tous les frères Whiteoak même si l'histoire est centrée principalement autour de Finch, jeune adulte dont le goût pour les arts parait bien incongru à son frère aîné. Dans une famille de pionniers, de cavaliers et de propriétaires terriens, vouloir abandonner ses études pour travailler la terre serait compréhensible mais se consacrer à la musique ou au théâtre est inadmissible ! J'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage de Finch, qui depuis sa jeunesse est un peu le souffre-douleur de la famille : son indécision, son incapacité à se rebeller ou à s'affirmer, son côté pataud et maladroit accentué par le manque de confiance en lui m'ont vite agacée sans parvenir à vraiment me toucher. Je trouvais à la fois inadmissible qu'il soit aussi mal traité sans que personne n'y trouve à redire et j'étais en même temps souvent irritée par ses maladresses permanentes. C'est sans doute le signe que le portrait qu'en dresse Mazo de la Roche est très réaliste mais cela a rendu ce tome très longuet pour moi.
Comme par ailleurs, la partie de l'intrigue centrée autour d'Eden m'a également agacée (), c'est vraiment un tome que j'ai eu hâte de finir pour passer à autre chose ! Heureusement les dernières pages laissent présumer pas mal de rebondissements pour les prochains épisodes, j'espère y trouver plus mon compte et parvenir à m'attacher à nouveau aux personnages.
Commenter  J’apprécie          164
Retrouver les Whiteoaks après un certain temps, c'est un peu comme retrouver des amis longtemps perdus de vue. On se souvient des traits de personnalité de chacun. Leurs petites manies semblent attendrissantes. Et Jalna, la maison de famille, semble accueillante et familière.

Pourtant, comme Alayne Archer le ressent bien lors de son propre retour à Jalna, les Whiteoaks sont un clan très fermé. Ils se suffisent à eux-mêmes et n'ont besoin de l'intrusion de personne : les drames et conflits sont réglés en famille, les maladies soignées par la très fiable tante Augusta ou la douce Meg.

Et les conflits sont justement nombreux dans ce volume. C'est souvent le jeune Finch qui en fait les frais, car il est très différent du reste de la famille : plus sensible et moins terre-à-terre, il a un besoin presque maladif d'affection et d'approbation, et se sent incompris du reste du clan.

J'ai retrouvé avec beaucoup de joie la plume douce et vive de Mazo de la Roche. Ses descriptions de la nature et des paysages entourant Jalna sont toujours aussi somptueuses, et ses personnages profonds et complexes sont encore une fois passionnants à suivre.



Challenge Solidaire 2021 : 3/30
Commenter  J’apprécie          161
Pour ce huitième tome, c'est toujours avec plaisir qu'on retrouve Jalna et la famille Whiteoacks dont la chronique est de plus en plus saisissante au point qu'on ne veuille plus s'en passer! Se mêlent dans ce tome plusieurs émotions, des moments d'attente et de surprises! Déjà, la patriarche, la centenaire Adeline, la grande Adeline meurt, l'initiatrice de l'esprit Jalna , même après sa mort fait parler d'elle comme une racine dont on ne peut se détacher....
Commenter  J’apprécie          200
Tome 8 de Jalna, on arrive un peu au tome charnière de la saga... sur 16 tomes à découvrir on peut dire que la transition du milieu est assez importante, on ne sait toujours pas à quel moment la matriarche va fermer les yeux et à 101 ans, le temps est tout à fait venu pour repasser le flambeau aux générations qui la suivent.
Vient donc le moment où tous les neveux refont surface au domaine, les frères de Renny sont presqu' adultes, les deux aînés mariés et le 3e, Finch peine un peu à s'imposer au domaine car chez les Whiteoak, les arts ne sont pas trop les bienvenus si l'on en croit les valeurs familiales.
La vieille Adeline, meurt de vieillesse et bien évidemment le domaine est dans le doute quant au futur héritier qui figure sur le testament mais qui n'était connu de personne sauf par la vieille dame.
La surprise sera de taille car malgré le fait que Renny ait repris le domaine après la mort de son père pour le gérer  eh bien ce n'est donc pas ce petit fils qui héritera de la fortune de la grand mère.
Commenter  J’apprécie          150

Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Nicolas ne pouvait pas dormir : " Trop bu de rhum, se disait-il. Voilà ce que c'est que de ne boire ordinairement que du thé. On dirait qu'un petit diable vient vous empêcher de dormir en vous secouant dans un chapeau à trois cornes ! "
Cependant il n'était pas fâché de rester éveillé dans son lit. Il se sentait paisible et léger, et de charmantes visions d'autrefois passaient devant ses yeux. Le charme des femmes qu'il avait aimées jadis imprégnait sa chambre comme d'un parfum... Il avait oublié leurs noms (ou ne voulait faire aucun effort pour s'en souvenir). Leurs visages étaient flous, mais le frou-frou de leurs jupes (ce mot adorable de " frou-frou ", qui n'avait plus aucun sens aujourd'hui) bruissait autour de lui, plus évocateur, plus charmant que leurs noms harmonieux ou que leurs jolis visages. Et leurs petites mains se tendaient vers lui pleines de fleurs de tendresse. Car, à cette époque, les femmes avaient vraiment de petites mains et le mot " éblouissant " n'était pas trop fort pour exprimer la blancheur de leur teint.
Commenter  J’apprécie          150
Elle regarda en soupirant la pile entassée devant elle et songea à cette procession de livres qui, depuis son retour à New York, c'est-à-dire un an et demi, avait passé sous ses yeux. Etrange procession qui entraînait des fantômes effrontés, alourdissait son esprit, l'épuisait !
Elle n'avait pas cette mauvaise humeur du lecteur professionnel dont la propre puissance créatrice a été étouffée par la critique perpétuelle. Cette puissance créatrice d'écrivain était faible chez elle. Du reste, elle ne la désirait pas. Ce qu'elle désirait de la vie, c'était bien d'autres choses, que la vie semblait vouloir lui refuser ! Elle souhaitait de larges espaces autour d'elle, la liberté d'aimer, la croissance spirituelle !
Commenter  J’apprécie          120
Il ressemblait à un bol de cristal vide que soulevaient les mains de son âme pour recueillir le vin de la beauté.
[Sic, il y a aussi des phrases comme ça !!]
Commenter  J’apprécie          30
Elle murmura :
- Ce sera une scène pénible pour moi.
- Ce ne sera pas nécessairement une scène, reprit-il. Pourquoi les femmes s'attendent-elles toujours à des scènes ?
- C'est peut-être parce que j'ai pris cette habitude chez vous répliqua-t-elle.
Commenter  J’apprécie          10
- Ne pourrez-vous donc jamais discuter sans vous quereller ! s'écria Augusta.
- Mangerais-tu du bœuf sans moutarde ? répliqua la vieille dame.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Mazo de La Roche (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mazo de La Roche
LES COUPS DE CŒUR DES LIBRAIRES 05–02-2023
autres livres classés : saga familialeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (128) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5255 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..