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Critique de zohar


Enfermées dans les cadres culturels de leur époque, leur brièveté incitant à la réflexion et la cohérence de leur construction : telles sont caractéristiques des maximes !
Cependant, « le point faible d'une maxime est de livrer un trait de la nature humaine en l'isolant avec la même rigueur que la tragédie enferme un caractère dans une fatalité (…). Toute maxime donne l'impression de quelque chose d'arrêté, et cette immobilité semble trahir la vie, essentiellement mobile ». (Gérard BAUER)

En relisant ce recueil, le constat est évident ! le pessimisme, de François de la Rochefoucauld, fondé sur la conviction que « les vertus se perdent dans l'intérêt comme les fleuves dans la mer » est inspiré de saint Augustin ; mais il tient son originalité du fait qu'il joint à une vaste culture humaniste, une expérience de l'amour et de l'honnêteté : derrière la morale systématiquement désabusée, un idéal de gloire, une confiance (presque honteuse) dans les valeurs humaines…

Par la pureté de la langue jusqu'à la préciosité parfois, les Maximes, de ce frondeur et d'homme d'épée (telle est l'étiquette dont il s'est toujours attaché à garder de son vivant), contribuent à donner une nuance personnelle à un genre nécessairement impersonnel.
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