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Ce livre est un essai de vulgarisation documentaire appuyé par des faits et récits historiques et parlant du "Diable" sous toutes ses formes et plus particulièrement du rapport que l'homme en a fait envers la femme.

En effet depuis des siècles, et même si ce n'est plus dans les moeurs à notre époque, l'homme a fait passer la femme pour le malin ou tout du moins pour l'attirer, s'en servir pour séduire ou abuser de malice par le biais de rituels tels que le "Sabbath", les "Exorcismes" ou encore les "Procès" pour sorcellerie expédié à sens unique par exemple.

Sacrifices, parjures, possessions, sorcelerie, tout est détaillé et passé au crible par l'auteur, mais surtout il dénonce tous ces abus ayant eu lieu de la par des "Cathares", des "hommes d'église", des "juges", et des "puissants" de ce monde durant des siècles avec une seule vraie finalité : abuser de la femme.

Côté écriture c'est très détaillé mais aussi très bien expliqué et facile à comprendre.

Un carnet de visuels en couleurs représentant diverses apparences du Diable est présent en milieu de livre.

Par contre, attention, ce n'est vraiment pas un livre a mettre entre toutes les mains, car le texte est sans tabou, très explicite sur les actes, notamment sexuels mais à un niveau pouvant choquer.
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Toujours intéressée par les sujets que propose l'auteur dans ces différents ouvrages, c'est tout naturellement que je me suis penché sur celui-ci qui traite d'un thème assez connu mais pas si exploité que ça.
Nous connaissons tous le Diable, Satan… mais moins la façon dont il a été utilisé pour expliquer les actions de certains et surtout mettre presque tous les maux que ces messieurs prêtres, curés… et parfois mesdames les nonnes/ soeurs sur le dos des gens et en particulier la femme surtout si celle-ci est très jolie et jeune (c'est forcément l'oeuvre du malin). Ou simplement pour excuser un massacre de population (inquisition) et dire que les bonnes âmes seront reconnues et accueillis par Dieu. J'avoue qu'en lisant certaines anecdotes, il y a de quoi être en colère envers les pratiques des ecclésiastiques de l'église de cette époque.
Pour le contenu en lui-même, il est très intéressant de savoir comment cette croyance en une entité malicieuse et « mauvaise » a émergé principalement dans la religion chrétienne catholique et comment celle-ci a évolué dans les nombreuses dérives dont on prend connaissance dans ce livre documentaire. On apprend également que pour échapper à la peine capitale, à savoir le bûcher, être né dans la noblesse et avoir de nombreux soutiens comme Le Marquis de Sade est très important. Au final, on se rend compte qu'il n'était pas si aisé de vivre dans une époque ou le moindre comportement en bien ou mal, ou simplement juste exister pouvait vous conduire au trépas. Ce fut une lecture enrichissante et prenante.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
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Lorsque j'avais postulé pour ce livre, lors de la dernière Masse Critique, c'est le sous-titre qui m'avait interpellée "Le diable, les origines de la diabolisation de la femme". Je remercie Babélio et les éditions Pygmalion pour m'avoir permise de satisfaire ma curiosité.
Cet essai est partagé en trois parties :
* une partie historique à partir du péché originel où Eve succombe au serpent tentateur, symbole du diable, qui aurait été envoyé par Lilith , la première compagne d'Adam et entraîne le pauvre Adam qui ne sait pas résister (belle image de l'homme qui ne peut résister aux charmes perfides des femmes dont on couvre encore les cheveux à minima, voire le corps entier, dans certaines cultures ou religions pour le protéger d'une tentation diabolique!). Lilith est très intéressante car elle a été créée en même temps qu'Adam, d'argile et de glaise et était donc son égale, ce qui était insupportable, mais stérile donc chassée.
Puis on parcourt les siècles; au Moyen-Age, le diable était mauvais mais on peut le berner assez facilement. L'imagerie officielle, définie par l'Église le représente noir, grand, avec des cornes, des doigts griffus, des oreilles en pointe, sentant le soufre, un phallus impressionnant; ce modèle de base a ensuite subi de nombreuses variations. A la fin du XVème siècle, début XVIème, l'Église a besoin d'un Diable dangereux pour affirmer sa toute-puissance. Elle désigne alors la femme comme son instrument privilégié à cause de son soit-disant appétit sexuel insatiable. On retrouve, poussée à son paroxysme, le lien que Saint Augustin (354-430) avait déjà établi entre diable, femme et sexe. Deux instruments de purification sont utilisés pour combattre le diable et les femmes dans lesquelles il s'incarne : l'un collectif, l'Inquisition qui instruit des simulacres de procès en sorcellerie et l'autre individuel, l'exorcisme.
A partir des Lumières, le rôle et la présence du Diable déclineront face aux progrès de la science et l'idée que l'homme est maître de son destin, sans Dieu, donc sans diable. Apparaît alors un satanisme mondain avec des empoisonneuses et des envoûteuses comme la Voisin à laquelle la Montespan eut recours pour récupérer son royal amant et des séances de libertinage où les participants ingurgitent des potions qui leur font perdre tout contrôle de soi. On ne craint plus le diable, on l'utilise pour se donner des frissons de plaisir.
Cette partie est intéressante mais très survolée puisque l'auteur n'y consacre que 126 pages ; elle se termine par une charge contre le capitalisme, le libéralisme, la pandémie de Covid-19 et….. le spectacle donné à l'occasion de l'inauguration du tunnel du Saint Gothard en 2016, qui me semble totalement hors sujet.
*Une partie intitulée « Diableries » où l'auteur nous décrit différents cas de supposées interventions du diable sur 35 pages, les uns derrière les autres sans véritable fil conducteur.
*Une troisième partie consacrée à des annexes auxquelles je n'ai vu que peu d'intérêt.
En conclusion, je regrette que la partie historique, la seule que j'ai trouvé intéressante, ait été si rapidement traitée ; j'ai néanmoins appris pas mal de choses sur ce personnage qui a enflammé et enflamme encore l'imaginaire collectif.
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J'ai reçu cet ouvrage dans le cadre de l'opération Masse Critique. Et j'aurais mieux fait de m'abstenir d'y participer. J'ai abandonné la lecture à un tiers, je ne lui mets donc pas de note.


Commençons par les raisons pour lesquelles, alors que le sujet m'intéresse, je n'aurais pas acheté le livre si je l'avais vu en librairie. Il s'agit d'un grand livre plat à la couverture vieillotte sur laquelle le saumon du nom de l'auteur jure avec le rouge de l'illustration. En quatrième de couverture, ce même saumon, utilisé sur fond blanc est tout simplement illisible. Si j'avais pris la peine de l'ouvrir malgré tout, j'aurais vu que l'essai, au lieu d'avoir une longue bibliographie, comportait vingt pages d'annexes d'un intérêt plus que relatif, notamment une liste de citations. J'aurais vu que l'essai en lui-même, dont le sujet me paraît pourtant extrêmement vaste, n'occupait que 180 pages, et 180 pages avec des marges autour du texte absolument énormes. On a donc l'impression qu'entre ces 20 pages d'annexes et ces marges d'une taille ridicule, il s'agit surtout de tricher pour que le livre atteigne 200 pages.


Pour ce qui est du texte en lui même, je ne le considère pas publiable, et s'il a été corrigé, il n'a clairement pas subi une préparation de copie suffisante pour palier ses défauts. le propos est souvent extrêmement vague (temporellement, géographiquement...), rarement sourcé, mal structuré, souffre de répétitions, de formules creuses et de farandoles de synonymes quand un mot pourrait suffire (j'imagine qu'il s'agit là encore de gonfler artificiellement le texte). le style est médiocre voire mauvais et le niveau de langue en dent de scie. Je n'ai aucune confiance dans le contenu de ce texte : l'auteur a l'air de sortir certaines informations de son chapeau. J'ai fini par tomber sur une page dont le contenu relevait purement de la spéculation (bref, du remplissage, encore une fois) et j'ai décidé de m'arrêter là.


J'étais supposée partager la critique sur mon blog, mais je préfère y poster des articles sur des livres qui ont un minimum d'intérêt. Celui-ci n'en a aucun.
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Le diable, vous le connaissez, c'est un personnage que vous avez déjà rencontré dans la littérature, la fiction, la Bible etc. Mais connaissez-vous son histoire ? Et son lien si fort avec les femmes ? Un lien qui vaudra aux femmes d'être accusées de sorcellerie, d'être infériorisées etc.

Le thème : le diable est l'ennemi de l'humanité parce qu'il cherche à duper et tenter les hommes et les éloigner de Dieu. Nous le connaissons avec des cornes, une queue fourchue, des pattes de bouc et parfois un sexe démesurément grand. Il est l'amant des sorcières, le responsable de la chute de l'Eden quand il a tenté Eve etc. Mais l'est-il depuis toujours ? Comment a-t-on, au fur et à mesure, modelé son image et rattaché aux femmes ? Quelles ont été les conséquences pour la gente féminine ?
Ce sont toutes ces questions auxquelles répond Dominique Labarrière dans ce court documentaire sur le diable et la diabolisation de la femme.

Retour de lecture : J'ai vraiment beaucoup aimé ce documentaire. J'ai cru qu'il allait être fastidieux car le style de l'auteur est assez littéraire (et que je le lisais le soir après de longues journées) mais non, c'est une très bonne surprise. J'ai pris un grand plaisir à découvrir l'histoire de l'image du diable et comment il a évolué au fil des siècles.
J'avais très envie de le lire pour ses deux sujets : l'histoire du diable et la condition de la femme.

Le conseil de la bibliothécaire : Un documentaire très intéressant. N'ayez pas peur de son écriture, une fois plongé dans le livre elle vous semblera plus fluide et accessible. Il est assez court (il fait 200 pages mais il contient plusieurs annexes qui vous feront découvrir les exorcismes etc. et il est très aéré dans sa présentation.) Un documentaire fascinant qui plaira aux curieux (l'histoire du diable) et aux amateurs de sociologie (la diabolisation de la femme.)
Lien : https://journaldunebibliothe..
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Une petite excursion avec les diable vous tente-t-elle ?

Le Diable, les origines de la diabolisation de la femme est un essai qui flirte entre l'historique et l'ésotérisme. Il met en avant le poids de la religion, des croyances et surtout de la superstition qui ont construit l'image désastreuse de la femme, créature tentatrice, trompeuse et lubrique. Un être intrinsèquement faible, victime de ses instincts, qu'il faut brider pour éviter qu'elle n'entraîne, une fois encore, la chute des hommes de son entourage.

Cependant, je reste assez déçue de cet ouvrage qui ne reste hélas qu'en surface de son sujet. La femme, au final, n'est pas le sujet central de cet essai qui part un peu dans tous les sens, puisque l'on se retrouve aussi avec le coronavirus au milieu d'un chapitre !

Il ne conviendra pas à quelqu'un qui a déjà de fortes connaissances sur ce sujet, mais, sa lecture fluide et son abord facile en font un essai très accessible pour une personne qui cherche une première entrée en la matière.
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Merci à Babelio et pygmalion pour ce livre.
Pour commencer, j'adore ce qui traite du diable et des démons, le bien et le mal, le titre m'a fait un peu peur et j'appréhendais de me trouver avec un livre qui traite de la femme et dont le mot diable n'est la que pour attirer le chaland. Heureusement, il n'en n'est rien.
Par contre le diable et ses démons sont traités d'un point de vue historique et ne laisse quasiment la place à l'imaginaire, c'est un parti pris qui alourdit la lecture, un peu de légèreté aurait pu être sympa.
Maintenant, contrairement à une autre critique, j'ai apprécié son accessibilité et le fait de ne pas rajouter trop de date, ça rend le livre accessible aux plus grands nombres tout en permettant d'apprendre comment l'église et l'homme ont fait évoluer la religion au fil de l'histoire.
Bref, content de cette pioche qui m'a permis de lire un livre que je n'aurai pas osé acheter, je retiens une lecture agréable dont le seul point gênant et un parti pris omniprésent.
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J'ai été quelque peu décue par ma lecture car au vu du titre, je m'attendais à autre chose... Je pensais vraiment que le livre s'attarderait sur les origines de la diabolisation et c'est vrai qu'il parle un peu d'Adam et Eve et du péché originel... mais la lecture propose principalement des exemples de femmes jugées pour sorcellerie ou des exemples de cas de possessions, etc.

Même si le sujet est intéressant, ce n'est pas ce que je voulais découvrir en achetant ce livre... dommage !
Lien : https://wordpress.com/view/a..
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