Oeuvres poétiques (précédé de) Rymes de Pernette du Guillet

Faisant découvrir Lyon à mon père, il fut enthousiasmé par mon bar préféré : il était situé à côté d'une belle maison ancienne, sur laquelle figurait une plaque signalant que Louise Labé avait vécu en ce lieu.

Cette grande poétesse du XVIème siècle, à relier au mouvement de la Pléiade, est aujourd'hui bien oubliée. Ses vers chantant l'amour courtois à la façon de Pétrarque ne sont plus vraiment au goût de notre époque. Il est vrai que l'objet présumé de son amour, le poète Olivier de Magny, est aujourd'hui encore plus oublié.

Pourtant sa langue est belle, et assez facile à comprendre même quand on est peu familier des tournures du XVIème siècle. Ses élégies sont parfois difficile à suivre, mais ses sonnets sont pleins de charme.

Il n'en va pas de même de Pernette du Guillet, qui manie la langue française et les métaphores avec une habileté déconcertante ; sa lecture exige une certaine concentration et un certains temps d'adaptation.

Deux grandes femmes de lettre, qui comptèrent parmi les fondateurs de la langue française. C'est de ces poèmes d'allure désuète que découla toute la littérature française telle qu'on la connait aujourd'hui.

Louise Labé fut également l'une des sources d'inspiration de la poétesse Catherine Pozzi, amie de Jean Paulhan et maitresse de Paul Valéry.

La poésie du XVIe siècle ou l'expression des sentiments avec la découverte des sonnets de Louise Labé.
Cette lecture m'a transporté au siècle De La Renaissance. J'ai pu apprécié la qualité avec laquelle l'auteure manie les mots et la langue française pour exprimer ses pensées intimes.
J'ai également découvert dans la postface que l'attribution de ces sonnets à Louise Labé était remise en cause. Il est possible qu'un groupe d'homme ou de femme ait constitué ce recueil, mais cela n'a pas encore pu être vérifié. Quoiqu'il soit quatre siècle plus tard ces poèmes sont toujours lus.

Ce recueil est un hymne au féminisme, une ode à la destinée de la femme retrouvée, en pleine renaissance humaniste, l'autrice Louise Labé, devient la muse des femmes, héroïne de l'amour exhalé dans tous ses états, sans complexe, sans tabou, posant les bases d'une réciprocité indispensable dans les rapports humains et amoureux. En devenant chantre d'un indispensable renouveau culturel, intellectuel, humain, elle sème les petites graines d'une philosophie inversée, d'un pétrarquisme au féminin, ses vers symbolisant une androgynéité caméléon, transfigurant la poésie en mentor au service d'une rhétorique choisie, celle de vivre les sentiments, le désir, l'amour, l'érotisme, la souffrance ou le bonheur qui en découlent, à l'égal des hommes. Même si la dialectique poétique remplie de métaphores audacieuses, ne livre pas tous les secrets des pensées extraverties de l'autrice, elle nous enchante par ses sonorités mélodieuses et son style concis, dû à une versification exigeante tant pour la forme que dans ses codes.

Louise Labé est une poétesse de la Renaissance née en 1524 à Lyon, de la même époque que Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. Dans ses créations, elle parle essentiellement d'amour et de sentiments. Entre l'écriture des élégies et celle des sonnets, elle produit beaucoup de textes. Elle est cultivée, maîtrise les arts, parle la langue italienne et le latin.

Cet ouvrage, publié aux éditions Gallimard, regroupe ses principales oeuvres poétiques, ainsi que les "Rymes" de Perrette du Guillet, une autre poétesse de la même époque, décédée très jeune et longtemps méconnue en France avant que l'on retrouve ses écrits. On ne connaît pas grand chose sur sa biographie, mis à part qu'elle aimait écrire. Des extraits de ses vers sont également à découvrir dans ce recueil.

J'ai beaucoup aimé découvrir ses deux poétesses que je ne connaissais pas. Cependant, la lecture est assez exigeante et demande de la concentration. J'ai mis un peu de temps à lire ce recueil de poésie. J'y ai trouvé beaucoup de sensibilité et de douceur.

Lien : http://labibliothequedemarjo..

Ce recueil renferme quelques un des plus beaux sonnets sinon les plus beaux du 16ème siècle. Louise Labé nous fait partager la passion et la douleur à travers ses magnifiques vers. Malgré les tournures de ce siècle, ces poèmes sont assez faciles à lire. Cette grande poétesse est à découvrir ou à redécouvrir pour les amoureux de la poésie.

Quel merveilleux textes. Louise exprime souvent sa douleur à travers un lyrisme exacerbe voire elle à recours à l élégie. On voit disons coeur en miroir dans sa poésie. Elle se sert des grand paradoxes de la vie pour nous faire ressentir ce qu elle même eprouve. A lire sans modération.

Louise Labé est une poétesse française de la Renaissance, surnommée « La Belle Cordière », en raison du métier de son mari. Elle appartient avec Maurice Scève et Pernette du Guillet au groupe dit « l'école lyonnaise ». Son oeuvre se compose d'un Débat de Folie et d'Amour, de trois Élégies et de vingt-quatre sonnets. Sa poésie peint les tourments de la passion. J'ai trouvé ses poèmes d'une grande délicatesse et d'une grande pureté. C'est exactement la poésie que j'aime, à la fois puissante et douce. Dans cette édition, en première partie, nous retrouvons le recueil de Pernette du Guillet, les Rymes. C'est une poésie qui est tout aussi belle que celle de Louise Labé, voire davantage pour certains poèmes. On y retrouve également une parfaite maîtrise et une grande délicatesse. Ce recueil a été inspiré par son histoire d'amour impossible avec Maurice Scève (également grand poète) qui lui dédiera son Délie.

Un livre exceptionnel dont la préface donne le ton de ce qui va suivre : deux poétesses en avance sur leur temps, exprimant leur désir au même titre que les hommes de leur époque, décrivant leur amour courtois ou platonicien en des rimes magnifiques, touchantes et puissantes. A lire et offrir!

Sonnets de passion, d'amour et de douleur.