Quand on aime des gens et qu’on s’éloigne d’eux pendant un certain temps, à un moment donné on donnerait cher pour les avoir là, juste devant nous.
Quand on n’a pas seize ans et qu’on se retrouve enceinte, qu’on n’a pas fini ses études et que notre famille met toute la pression possible pour qu’on se débarrasse de notre enfant, il ne reste plus d’autre choix que celui de donner celui-ci en adoption sans même lui avoir vu le bout du nez. Croyez-moi, il ne doit pas se passer une seule journée sans que ces femmes pensent à leur enfant, qu’elles essaient de trouver des ressemblances chaque fois qu’elles croisent une fille ou un garçon de l’âge qu’a maintenant l’enfant qu’elles ont abandonné bien malgré elles.
Chaque personne possède sa propre histoire. On peut imaginer tous les scénarios, mais plus souvent qu’autrement, la réalité dépasse la fiction. Chacun a des secrets bien enfouis au fond de lui-même, qu’il est libre de partager avec qui il veut.
Quand on garde tout en dedans, ça nous gruge de l’intérieur.
Une auto, c’est un peu comme un homme. Il faut avoir un coup de cœur pour elle.
On ne choisit pas ses parents, mais on ne choisit pas non plus ses enfants.
C’était possible d’être une épouse et une mère tout en ayant une vie bien à soi.
Je comprends qu’on doive se laver les mains quand elles sont pleines de terre, mais quelques microbes n’ont jamais fait mourir personne, bien au contraire.
On ne choisit pas l’heure de notre mort. Il y a des gens qui meurent à tout âge, sans aucune raison apparente. Les voies du Seigneur sont impénétrables.
Perdre un enfant est vraiment ce qui peut arriver de pire à quelqu’un. Par contre, ce qui est problématique, c’est que je vive uniquement dans ma peine alors que mes six autres enfants et mon mari ont besoin de moi, et moi d’eux.