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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'ai pris ce livre parce que je savais qu'il avait été censuré à son époque. Je croyais lire un livre érotique osé.
Pour commencer ce livre n'est pas érotique, il y a très peu de scènes de sexe trop allégoriques pour être excitantes. La grande majorité du livre parle d'autre chose.
On suit un prof de lettre, écrivain raté qui y va de toutes ses réflexions profondes sur la société, les gens, l'art, tout… On découvre alors une pensée réactionnaire, nostalgique, misogyne, cinique et aigre. le narrateur est d'une arrogance et d'une suffisante imbitable.
Ce qui m'a le plus déplu dans ce livre c'est la haine. le narrateur déteste beaucoup, beaucoup de femmes dans ce livre. Sérieusement, si on retire tous les passages où il crache sur une femme, on retire plus de 50 pages de ce livre de 200.
C'est avant tout sa principale qui prend le plus. J'ai beaucoup pensé au haters d'internet quand j'ai lu ces passages. Hoshi, Angèle et d'autre féministes reçoivent sur les réseaux de très nombreux messages d'insultes qui prennent rapidement un caractère sexuel. On sent bien que pour rabaisser une femme, il faut parler de ce qu'elle a sous la ceinture, il faut la sexualiser. La principale (qui n'a rien fait de si grave finalement) est méprisée et le narrateur va régulièrement sous la ceinture. Il précise qu'elle est grosse, il parle sur un paragraphe entier de ses fesses à cellulites avec mépris. Il précise qu'elle ne mouille pas (frigide !) et que ses seins pendent.
En dehors de la directrice, c'est tout une galerie de femmes qui prend des coups gratuits : France Gall, Binoche, Miou Miou, Duras, Linda de Suza « pute parmi les putes », la prof de math, la prof de français. Les critiques contre les hommes sont inexistantes ou presque.
Par moment, en lisant le livre, j'ai pensé à film « le cercle des poètes disparus ». Il y a quelques scènes qui ont cette allure, Dans lesquelles le narrateur entraine sa classe avec lui dans un mouvement de protestation. Eux contre tous. le juste et le beau contre… contre on sait pas trop. Une rébellion autoproclamée. Une insurrection sans affront. C'est affreux de lire ses scènes qui épousent la forme de l'émancipation alors qu'il n'y a aucun ennemi en face. C'est pitoyable. C'est dire comme le narrateur croit dure comme fer qu'il est le héros de quelque chose, le justicier que les élèves attendent depuis toujours. Alors qu'il n'est qu'un pauvre type qui déteste les femmes qui ne couchent pas avec lui, ou avec lesquelles il ne veut pas coucher.
Dommage que le propos soit si détestable. le style d'écriture me plait.
Certaines phrases m'ont vraiment plu : « Recteur, recta, rectum ; voies hiérarchiques, voies naturelles » et une autre (mais c'est une citation) « Dans l'éducation nationale, il n'y a pas que le salaire qui vous pousse à en faire le minimum ». Un passage sur les écrivains qui pensent que retirer les points améliorent leur style.
Mais dans l'ensemble c'est un livre détestable.
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Claude Nougaro définit Christian Laborde Comme "un poète, c'est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l'âme"
Et oui, si j'avais su, j'avais pris ce livre à la bibliothèque, elle qui contenait plein de livres, je suis rentré chez moi. Je me suis préparé un café et je l'ai posé sur ma table basse. Je m'assis sur le canapé et ouvrit les premières pages :
"longtemps je me suis branlé de bonne heure". Bon cela va être érotique, mais non, il nous parle un peu de ses grosses couilles mais après sa guerre contre ses collègues de lycée et surtout d'Ursula Osai.
On lui prête une somptuosité verbale, un anarchiste des mots
j'aurais du refermer tourde suite ce livre cela m'aurait évité de côtoyer de la poésie : "Recteur, recta, rectum, voie hiérarchique, voie naturelle" , ou bien "Raie, cul, trou, fente, saxophone" ….
Le livre fut interdit, il aurait peut être du le rester ou se limiter aux frontières de l'écrivain : son village. Quel débit de connerie, platitude, de propos ordurier.
Bref ces galipettes verbales ne sont pas pour moi, misère, misère, misère ….
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