Citations sur La promesse à Elise (17)
- On ne revient jamais en arrière. C'est un leurre. Les années se succèdent sans qu'on puisse ralentir le temps. On est le produit de son passé, qu'on le veuille ou non...
- Mais on peut toujours infléchir sa vie présente en fonction de ce que l'on a connu. Nul n'est tenu au fatalisme.
« —— Qui ne l’est pas en définitive ?
Nous entretenons tous un jardin secret que nous sommes les seuls à connaître .Il y a ceux qui acceptent leur dualité .Et ceux qui la refusent .Ceux - là sont les plus à plaindre , car ils vivent souvent dans le tourment.
Ils ne s’aiment pas eux- mèmes , ils n’aiment que le reflet qu’ils offrent aux autres et qui n’est pas forcément la réalité de leur être » ..
« Ce fut un long voyage. Les pentes étaient raides à travers la montagne cévenole , mais les paysages sublimes .
Les ravins escarpés lui donnaient le tournis sur les viaducs vertigineux qui enjambaient les vallées encaissées. Les tunnels se succédaient les uns aux autres sur un rythme accéléré, traversant la montagne pour déboucher toujours sur un panorama grandiose .
Adèle s’extasiait quand, au sortir de l’un d’eux, après de larges plateaux aux pâturages verdoyants , se dressaient tout à coup des falaises de granite dont les sommets se perdaient dans la forêt de conifères » ...
Nul n’est à l’abri de la médisance et de l’injustice. Ne jetez pas la pierre à celui ou celle qui a péché, si vous ne voulez pas vous retrouver un jour à votre tour sous la férule des inquisiteurs. Prenez garde de ne pas rejeter votre prochain par vos jugements hâtifs et sans recours. Soyez indulgents envers ceux qui osent montrer leur différence.
Adèle extrapolait ce que la fillette avait rédigé dans son cahier. L'enfant ne pouvait raconter en détail ce qu'elle avait vécu et ce dont elle se souvenait. Ses capacités d'écriture, son style encore rudimentaire donnaient parfois à son texte un aspect puéril.
On ne revient jamais en arrière. C’est un leurre. Les années se succèdent sans qu’on puisse ralentir le temps. On est le produit de son passé, qu’on le veuille ou non. Ce qu’on a vécu est à jamais gravé dans le marbre. C’est un caractère inexorable de l’existence : ce qui est fait est fait !
On ne pourra plus éduquer demain comme aujourd’hui. L’instit’ autoritaire, qui a toujours raison, et qui se permet même des sévices corporels sur ses élèves quand ceux-ci s’écartent du droit chemin, ce maître-là va bientôt disparaître. Et ce sera tant mieux ! Nous devons placer nos élèves au centre de toutes nos préoccupations, adapter nos méthodes en fonction de leurs capacités à s’approprier notre enseignement. Sinon, tôt ou tard, nous ne serons plus maîtres dans nos classes.
Nous nous efforçons de paraître parce que nous croyons que les autres vont nous juger, alors que, la plupart du temps, c'est l'indifférence qui les anime....
La grève n’est qu’un moyen de traduire son mécontentement ou son désaccord. Ce qu’il faut d’abord dénoncer, ce sont les causes de la paralysie de notre système éducatif : trop de lenteurs, de pesanteurs administratives, de décisions prises par des technocrates parisiens qui n’ont jamais mis les pieds dans une école et qui ne savent pas ce que sont les élèves ni dans quelles conditions certains d’entre eux vivent au quotidien.
Après les vastes étendues de la Margeride et les contreforts géants du mont Lozère, la voie pénètre dans la Cévenne schisteuse, celle du châtaignier et du mûrier, des serres et des valats, des terrasses cultivées aux murs de pierres sèches séculaires. Celle où les hommes sont avares de leurs paroles comme ils sont économes de leur argent, ayant toujours appris à se méfier de l’abondance et du superflu, eux dont les ancêtres ont vécu dans la parcimonie pour mieux assurer leur avenir, et dans le secret pour mieux sauvegarder leur liberté.