Manuella

Après avoir été transportée par la lecture de "Des cornichons au chocolat" de Philippe Labro, j'avais hâte de découvrir "Manuella". Si l'auteur démontre une fois encore son talent pour recréer la psyché touchante et les angoisses d'une adolescente à un tournant de sa vie (ici, la majorité, le Bac), le tout dans un style authentique et très agréable à lire, on se laisse pourtant moins facilement émouvoir par Manuella que par Stéphanie. Légère déception donc !

Philippe Labro serait-il juste un habile jongleur de mots, ce récit serait-il trop "facile" ? C'est un peu ce que l'on ressent au premier abord.
Pour moi, pourtant, "Manuella" est un beau roman, qui relate, un peu à la façon d'un conte moderne, cette difficile métamorphose qu'est le passage obligé au monde adulte.
Voilà une parfaite lecture d'été, à bouquiner au soleil...

Ayant lu ce roman à la fin du lycée, je me suis retrouvée pleinement dans les questions, les doutes, et les peurs de Manuella, 17 ans, attendant ses résultats du bac et se posant des milliers de questions sur l'amour physique. Philippe Labro raconte l'été suivant l'année de terminale de Manuella, son petit job, ses nouvelles relations.

Manuella est en terminale et transmet quelques anecdotes: résultats du bac, job d'été, vacances avec parents et amis en Corse, premier amour. Roman plus adapté aux personnes de la même tranche d'âge que Manuella, qui s'identifieront à elle. 20 ans plus tard, la magie n'opère plus - c'est et ça a été mon cas.

Lu il y a bien longtemps. Acheté car le titre me fait penser au prénom si original de ma meilleure amie Manoelle. Souvenir sympa mais très vague.

Intéressant. Agréable à lire mais je ne suis pas entièrement convaincu