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Critique de Kittiwake


Lorsque j'ai refermé la dernière page de Ivoire, je me suis demandée si je n'allais pas consacrer toutes ces heures que je passe à lire à des romances, des histoires d'héroïne aux yeux violets, belle, riche, fiancée à un merveilleux jeune homme et pour l'intrigue juste un petit quiproquo qui s'arrangerait à la fin. Et surtout, surtout, pas d'animaux. Je serai même prête à exiger le label « aucun animal n'a été maltraité même en pensée dans ce roman ». Voilà ce que je me suis dit.

Parce que lorsqu'on termine Ivoire, de nombreuses émotions négatives vous envahissent les pensées . de la colère, du désespoir, de la tristesse, de la pitié et surtout un immense sentiment d'impuissance.

Que faire en effet pour endiguer cette progression inexorable vers la disparition de nombreuses espèces d'animaux? On ne parle même pas des hécatombes liées au changement climatique, mais juste de la tuerie organisée sur le continent africain, qui nourrit une foule d'intermédiaires qui ne voient que le profit immédiat. le commerce de l'ivoire aura beau être banni officiellement en Chine, les réseaux commerciaux illégaux continueront de fleurir, jusqu'à ce que le manque de denrée première, c'est à dire les éléphants, ne donne plus de possibilité aux trafiquants. Mais même alors, il faudra que les pangolins et les ânes fassent attention à leurs fesses, car ils seront les nouvelles proies .

Niels Labuzan nous offre là un roman qui explique bien les tenants et aboutissants de ce trafic et le règne universel de l'argent au mépris de toute considération pour la vie, qu'elle soit humaine ou animale.
Certes on voit bien que la lutte est présente, mais peu efficace.

C'est très instructif, assez décourageant, et cela aurait mérité 5 étoiles si quelques tournures maladroites ne m'avaient posé problème à la lecture.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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