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EAN : 9782330054878
432 pages
Actes Sud (19/08/2015)
3.88/5   92 notes
Résumé :
En 2016 Antoine Léon est arrêté, il est condamné à vingt et un ans de prison. En 2037, le groupe des 68 s’installe dans le jardin Marcel Proust à Paris. Ces jeunes gens ne veulent plus d'une démocratie nauséabonde et violente. Leur histoire est celle du passage à l’acte qui ne serait plus issu d’une idéologie mais bien du vécu de l’individu, celui d’un être simple, d’un quidam, d’un vivant. Celui d’un être qui marche puis court vers la possibilité du sursaut. Un sur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Par un calme matin parisien, un groupe armé enlève le président de la république. Ils se disent révolutionnaires, se font appelés Saint-Just, Robespierre ou Marat. Ils refusent le système en place et militent pour un monde plus juste. Au bout d'une semaine, ils exécutent le président et l'abandonnent dans le coffre d'une voiture. Si leurs idées ont pu convaincre un temps les français de se rallier à leur cause, avec cet assassinat, ils perdent la sympathie du public. Et Saint-Just, de son vrai nom Antoine Léon, a aussi perdu sa famille. Chloé n'a pas supporté ses mensonges et sa dissimulation, elle l'a chassé de leur appartement sans que jamais il n'avoue son appartenance au réseau Ventôse. de fait, il est aussi séparé de sa fille Rosa. Un an après les faits, alors qu'il va chercher Rosa, il est arrêté par les forces de l'ordre. Jugé, il est condamné à perpétuité et placé en QHS. Il restera vingt ans en prison. Quand il sort, en 2037, Rosa l'attend. Professeure dans un collège, elle vit en colocation avec Rufus, son ami de toujours. Pour Antoine, il s'agit de s'adapter et de se reconstruire...

Anticipation, dystopie, utopie ? Les spécialistes sauront, le lecteur lambda n'a que faire des catégorisations. Ah ! ça ira est avant tout un roman profondément humaniste, réaliste et moderne. Fort de ses personnages attachants, ce récit raconte un futur proche peu reluisant mais très plausible qui surfe sur les événements d'aujourd'hui : crises économique et énergétique, afflux massif de migrants, abandon des banlieues et montée en puissance des ''indignés''. L'engagement, au coeur du roman, marqué dans le passé par des actions violentes, s'est déplacé vers des actes citoyens, plus pacifistes, relayés par les réseaux sociaux. L'avenir vu par Denis LACHAUD est plutôt morose, voire anxyogène, et pourtant son roman est plein d'optimisme, porteur d'un message de solidarité, d'espoir. La société peut changer si le peuple reprend la main ! L'idée peut sembler naïve mais elle fait son chemin ici et maintenant, en Espagne, en Grèce et pourquoi pas en France... Une nouvelle forme de démocratie est en marche. Ah ! ça ira vibre de cet élan citoyen, de tous ces possibles à explorer. Un roman dans l'air du temps, terriblement attachant et entraînant. Un coup de coeur !
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J’avais rarement lu un roman qui soit aussi en phase avec l’actualité. En levant les yeux entre deux pages de Ah ! ça ira... pour les poser sur toutes ces images qui défilent, ces foules en liesse de migrants accueillis avec joie ou haine dans nos pays européens, déchaînant les passions, là où hier encore, nous avions celles des bateaux mouroirs échoués sur les côtes italiennes, je ne sais plus très bien ce qui est réel ou fictif, tant la fiction sait se montrer parfois plus vraie que la réalité elle-même.
Denis Lachaud situe l’essentiel de son propos en 2037. Mais tout nous ramène à notre présent, aux racines de ce qui pourrait émerger demain et qui est, pour beaucoup, déjà en marche, de façon sourde et discrète, comme des prémisses en devenir.

« Indignez-vous ! » nous exhortait Stéphane Hessel en 2010. Denis Lachaud en 2015, reprend le flambeau avec Ah ! ça ira... et son souffle révolutionnaire, renaissant des cendres de 1789, dont l’esprit a été claquemuré dans les institutions des Républiques qui se sont succédées, au fil du temps.
Antoine Léon, c’est moi, c’est vous, c’est tous ces gens qui se disent que cela ne pourra pas durer encore longtemps comme cela, et qu’un jour, il faudra bien « faire quelque chose » !
La seule différence, c’est que lui, un jour, il décide de faire...

Antoine, connu sous le nom de Saint Just, œuvre au sein d’une organisation contestataire, pour un monde plus juste. A cette oligarchie méprisante et liberticide, ils opposent la violence, en enlevant et tuant le président de la République française.
Cela lui vaudra plus d’une vingtaine d’années de prison, coupé de tout et de tous, anesthésié de ce monde qu’il pensait tant pouvoir changer.
Ce monde, il le retrouve 21 ans plus tard, et ne le comprend plus. Rosa, sa fille, a repris le flambeau de la dissidence... Mais là où son père opposait au régime politique, la violence, Rosa croit en la force silencieuse du nombre, qui s’arrêtent et se posent pour tout simplement dire « ça suffit ! », refuser de faire semblant de croire que cette société est aussi faite pour eux.
En marge de ce monde policé, vivent parqués, les migrants. Mains d'œuvre bon marché, qui n’attendent qu’une chose : un laissez-passer pour cette vie de derrière le mur.

Denis Lachaud n’est pas un donneur de leçons, mais plutôt l’écho d’un lanceur d’alerte : Une petite voix qui tout au long de la lecture, nous murmure à l’oreille : « Réveillez-vous ! »...
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"On ne change pas le monde avec des idées". D'accord, mais avec quoi alors ? A quoi ressemblerait la révolution de nos jours, cette révolution dont tout le monde parle et que d'aucuns appellent de leurs voeux ? La révolution du 21ème siècle aurait-elle encore quelque chose à voir avec celle de 1789 ? Quel contenu pour ce mot si souvent brandi comme une menace aux contours imprécis ? Denis Lachaud pose la question avec ce roman enthousiasmant et terriblement juste, bizarrement passé inaperçu (ou presque) dans l'embouteillage de la rentrée littéraire.

La révolution, Antoine y a cru. Au point d'intégrer le groupe Ventôse et de participer, sous le nom de Saint-Just, à l'enlèvement et à l'assassinat du Président de la République en 2016. Sans que cette action ne change quoi que ce soit à la société ou aux modes de gouvernance. Arrêté et condamné à perpétuité, Antoine est libéré au bout de 21 ans, en 2037. Sa fille Rosa (baptisée ainsi en l'honneur de Rosa Luxembourg..) est désormais une jeune femme d'un peu moins de 30 ans et le seul lien qui lui a permis d'être rattaché à l'extérieur. Une fois dehors, il lui faut se remettre à niveau. Rien n'a vraiment changé, tout est simplement pire, exactement comme on l'imaginait en 2016 en se demandant ce que deviendrait le monde dans vingt ans si on ne faisait rien... Les inégalités se sont renforcées, les gouvernements de gauche et de droite se sont succédé en alternance sans régler le moindre problème. Seule bonne nouvelle, le Front National a disparu, incapable de convaincre qui que ce soit. L'Europe est une vieille puissance dépassée par la Chine, l'Inde et le Brésil qui dominent économiquement le monde. Elle a dû régler le problème des migrations de masse accentuées par l'exclusion de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne. Dans toute l'Europe du Nord, les ZeST, Zones de Séjours Temporaires regroupent tous ces migrants et permettent leur exploitation en tant que main d'oeuvre sous payée et corvéable à merci. En 2037, les jeunes n'en peuvent plus d'être confrontés à d'insolubles problèmes de précarité et de logement. En digne fille de son père, Rosa aussi veut changer le monde et va donc prendre la tête d'une initiative. Loin des actions violentes, le peuple va s'appuyer sur les réseaux sociaux, sur le pouvoir de l'information et sur celui du collectif pour se lever et dire non. Avec l'aide active d'Antoine qui "ne pourra pas couler de vieux jours paisibles et indifférents, comme il s'y préparait activement. On ne saurait, sans dommage, tenter d'être quelqu'un d'autre que soi".

Simple fiction ou anticipation ? Une chose est sûre, l'état du monde que nous décrit Denis Lachaud à l'horizon des vingt prochaines années est tout à fait crédible car il s'appuie sur une réalité que nous connaissons bien et il se contente de pousser le curseur du cynisme de la classe dirigeante au maximum de ses possibilités. Pour aboutir à une sorte de résignation d'une population qui ne croit plus aux discours ni aux idéologies, tout occupée qu'elle est à tenter de vivre correctement. Antoine qui a eu le temps de réfléchir au cours de son emprisonnement sait pourquoi son groupe n'a abouti à aucun résultat. "Nous avons commis une erreur grossière. Nous nous sommes attaqués aux dominants. Or ce sont les dominés qui perpétuent le système". Il faut donc que le peuple se libère de la domination qu'on lui impose en le convainquant qu'il n'y a pas d'autre choix possible. Il lui faut accepter le risque de la nouveauté et de l'inconnu...

Ce roman a le pouvoir de vous captiver autant que de vous faire réfléchir. A l'état du monde, à la société dans laquelle vous voulez vivre, aux moyens de se faire entendre. Loin du mode d'emploi à l'usage de l'apprenti révolutionnaire, il utilise les ressorts de la fiction pour mieux pointer le rôle de chaque homme dans son destin personnel autant que dans le destin du collectif. Aussi utile que régénérant.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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"Saint-Just contourne la Focus blanche. Robespierre a déjà abandonné le véhicule pour rejoindre la Golf conduite par Marat qui attend, garé un peu plus loin." : rien que de lire ça, je suis au bord de l'extase.
Pas besoin d'être féru de Révolution française pour plonger dans ce curieux roman. Il y est question du groupuscule Ventôse, qui kidnappe le Président de la République (rien que ça) un jour de 2016. Mais l'affaire tourne mal, et Antoine Léon, alias Saint-Just, se prend 20 ans de prison. Lorsqu'il sort, le monde a changé autour de lui.
J'ai bien aimé le côté "anticipation" de ce roman : la France de 2037 semble si palpable, si proche de la nôtre -mais en pire. Tout a été accepté : le libéralisme, le déclassement, la disparition du service public et de toute protection sociale, le traitement fait aux réfugiés, la biométrie, la digitalisation à outrance, la mascarade démocratique.... Mais la volonté de changer le système demeure dans l'esprit de quelques uns, et c'est ce que découvre Antoine. Sauf que les moyens diffèrent.
Le livre pose et repose la question de l'action révolutionnaire et la forme qu'elle doit prendre pour être efficace. C'est très bien construit et écrit. le propos est intelligent, les personnages sont attachant (et Denis Lachaud ne les héroïse pas). J'ai beaucoup aimé, c'est un bon roman qui fait réfléchir -sans faire perdre la tête !
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La Feuille Volante n° 1182
Ah ! Ça ira – Babel

Le Président de la République française vient d'être enlevé et assassiné par un groupe révolutionnaire dont les pseudonymes, Saint-Just, Robespierre et Marat font référence à la fois aux aux idées généreuses de la Révolution mais aussi à une forme de terreur qui leur a fait perdre la sympathie du peuple. Un an plus tard, Antoine Léon, jeune père de famille, citoyen ordinaire, alias Saint-Just, du groupe Vendôme qui est responsable de cet assassinat , a été arrêté, jugé et emprisonné à perpétuité. Il y restera vingt ans et à sa sortie, Rosa, sa fille, devenue professeur des écoles l'attend. Elle vit avec Rufus mais pour Antoine, une nouvelle vie commence.
Le titre de ce roman rappelle un chant révolutionnaire de 1789 quand la France s'enflammait et le vieux monde s'effondrait. Ce roman est certes une fiction mais m'a paru en phase avec l'actualité, même si ce roman se situe en 2037. Il évoque la fragilité de la démocratie, ses possibles manipulations par ceux qui sont au pouvoir et qui abusent largement du mandat qui leur a été donné de gouverner au nom du peuple et dans son intérêt, de la corruption qui règne au sein des gouvernants, du concept révolutionnaire qui prétend faire évoluer les choses vers davantage de liberté, de progrès social, alors qu'on ne fait que remplacer les gens qui se rendront coupables des mêmes méfaits que ceux qu'ils chassent, dans un contexte d'insécurité créé dans un but de favoriser l'émergence de leurs propres idées et surtout de leur propre destin. Il est toujours facile de proclamer la volonté de rendre le pouvoir au peuple alors qu'en réalité c'est son propre ego qu'on flatte et sa propre carrière politique qu'on privilégie. Autant dire que, derrière cette fiction pas très rassurante, qui évoque toutes les révolutions qui ont secoué la France, internet, les réseaux sociaux et les progrès de l'informatique en plus, il nous parle de ce que nous avons sous nos yeux tous les jours et de ce dont nous faisons nous-mêmes partie : l'espèce humaine.

J'ai eu un peu de peine à lire ce roman à cause des longueurs mais j'ai quand même apprécié ce livre qui met en scène la violence qui fait de plus en plus partie de nos sociétés et qui a d'ailleurs toujours existé au quotidien comme une sorte d'obligation, même s'il est un fait que c'est souvent la seule réponse aux abus perpétrés par ceux qui s'installent confortablement au pouvoir et ne veulent pas en démordre, refusent la réforme qui est le point de passage obligé de toute société et méprisent voire répriment les manifestations de la rue qui sont l'expression de la contestation. Aujourd'hui il y a d'autres réponses plus pacifiques et démocratiques, mais la violence n'est jamais très loin, est toujours très tentante. La parole donnée au peuple, et respectée par ceux qui sont en charge de gouverner, reste une voie qui devrait être une règle immuable, mais l'histoire nous enseigne qu'elle est bien souvent transgressée. Nous avons tous, un jour ou l'autre voulu faire changé les choses, voulu imprimer notre marque au monde dans lequel nous vivons. Nous y avons cru comme Antoine mais bien peu, heureusement, ont choisi la violence et la mort pour atteindre ce but, bien peu aussi y sont parvenus. Rosa aura à son tour son action, mais différente de celle de son père. Après vingt ans d'emprisonnement, Antoine revient dans le monde mais rien n'a vraiment changé, les inégalités sont toujours là, souvent plus grandes qu'avant,, avec l'exploitation des uns par les autres, entretenues par le monde politique lui-même, surtout s'il a été porté au pouvoir démocratiquement, et ce malgré toutes les promesses électorales généreusement faites. Un ancien président de la République a même cru bon de rappeler qu'elles n'engagent que ceux qui les croient, ce qui est une manière de se moquer ouvertement de la démocratie mais aussi de fomenter les révoltes populaires.
Un roman aux allures de science fiction mais néanmoins crédible, peut-être pas si utopique que cela.
© Hervé GAUTIER – Octobre 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
On proclame officiellement que nous sommes tous égaux depuis 1789 mais dans les faits, ce n’est pas ainsi que nous vivons. Ce n’est pas ainsi que nous pensons. Ce n’est pas ainsi que nous nous organisons puisque nous persévérons à laisser quelques individus se consacrer jour après jour, heure après heure, à mépriser ce principe universel pour concentrer la richesse et le pouvoir entre leurs mains.
Nous supportons cette situation, car nous nous sommes habitués à l’écart entre le discours et le réel. Nous supportons cette situation car nous sommes rassurés d’être plus que ceux qui, bien que nos égaux dans le discours, sont moins que nous dans le réel.
Ou alors, nous décidons de ne plus supporter cet écart entre le discours et le réel ; nous décidons de ne plus supporter ce non-respect de l’écart entre le rien et l’être ; nous déclarons que ce qui est proclamé officiellement ne tiendra jamais lieu de réel ; nous déclarons que jour après jour nous nous consacrerons à réduire l’écart entre le discours et le réel.
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Je me demande si toi et tes amis, vous êtes conscients de vivre en état de guerre. Je me demande si vous comprenez qu’entretenir les conditions qui vous permettent de vous enrichir en toute légalité au détriment de ceux qui produisent les richesses, c’est vivre en état de guerre, c’est faire la guerre au peuple. Je me demande si vous en êtes conscients.
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Face au jeu de dupes de l’alternance républicaine, j’ai d’abord voté pour le camp qui me semblait tenir un discours progressiste, bien que fade et timide. Puis j’ai compris qu’une fois au pouvoir, le camp dit progressiste ne changerait rien. Personne ne changera jamais rien de ce qu’il faut changer dans le système, car il deviendrait impossible pour les deux camps de se transmettre le bâton tous les cinq ou dix ans, une alternance sans douleur présupposant une entente tacite quant au projet de société.
Alors, je me suis mis à voter blanc, je me suis déplacé jusqu’à l’école élémentaire de mon quartier pour glisser un bulletin blanc dans l’enveloppe. Il me paraissait important de signifier que je ne souhaitais voter ni pour les uns, ni pour les autres, mais j’attendais pour autant d’être compté parmi les citoyens ayant exprimé un suffrage. Pour finir, j’ai cessé de voter blanc car ma protestation était vaine, mon vote blanc n’étant pas comptabilisé au nombre des suffrages exprimés.
Enfin, j’ai cessé de croire au vote majoritaire.
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L’État célèbre le 14 Juillet en grande pompe. Force est de constater que le 14 Juillet est une coquille vidée de sa chair, un joli bibelot que nos dirigeants posent sur l'étagère la plus en vue. L'esprit de la Révolution est ailleurs. L'esprit de la Révolution est partout où le peuple décide de s'opposer à l'oppression.
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Je me demande combien de temps encore ça nous prendra pour comprendre qu'on ne peut pas laisser les biens, les produits manufacturés et les informations circuler librement tout en empêchant les hommes et les femmes d'en faire autant.
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Videos de Denis Lachaud (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Denis Lachaud
Teaser de l'émission "Dans le Texte" présentée par Judith Bernard, sur le site Hors-Série. Invité : Denis Lachaud, à propos de son livre "Ah ! ça ira…". http://www.hors-serie.net/Dans-le-Texte/2016-05-14/De-la-violence-politique-id181
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