J'apprends l'allemand

L'action se situe à Paris, dans les années 70, où une famille allemande vit dans le déni de ses origines et de sa nationalité. Au point que les deux fils, Max et Ernst, n'ont jamais entendu prononcer un mot d'allemand sous leur toit. Mais Ernst, le plus jeune, refuse ce silence et cherche à comprendre ce que ce comportement peut bien cacher. Alors à son entrée en sixième, il choisit d'apprendre cette langue en premier, contrairement à son frère qui avait choisi l'anglais. Ainsi commence sa découverte d'une langue étrangère puis d'un pays, grâce à un échange entre correspondants.

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Une écriture rapide que je suppose volontaire pour montrer le tumulte dans le cerveau du jeune Ernst.

Très lourd de porter un héritage familial comme celui qui suit Ernst, d'autant plus qu'il est "caché". Ce livre montre bien ce que ce phénomène de secret de famille, bien enfoui et dont on ne parle surtout pas, peut générer comme problème parmi les membres de la famille.

Mais pourquoi décrire en détail les relations sexuelles entre ces 2 jeunes garçons ? Ca n' amène au récit. Bien au contraire.

à partir de 12 ans ?... perso je ne le mettrais pas dans les mains d'un pré-ado, sous prétexte d'un titre qui n'a pas grand chose à voir avec son contenu.

Un jeune garçon qui apprend moins l'allemand qu'il ne s'initie à la sexualité entre garçons. Pour son correspondant cela restera un jeu d'ado, pour lui ces jeux engagent sa vie sexuelle d'adulte.

Ni très emballée par le style littéraire ni par l'histoire, je reste déçue par la révélation finale plutôt banale. Tout l'intérêt réside dans la dissection des relations familiales (ou leur absence) entre le narrateur et ses parents, son frère et entre ses propres parents et ses grands-parents.
Et rien de plus.