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Critique de Davalian


La Nuit sur le Monde clôt ce diptyque dans lequel Sherlock Holmes manie des forces obscures issues du Necronomicon. La déception est à la hauteur des attentes suscitées par L'ennemi intérieur.

Très honnêtement, seuls les dessins de Laci sauvent cette bande dessinée du désastre, ou plutôt du néant absolu. Et encore, pour cela il faut faire l'impasse sur certaines planches simplistes, dont l'emploi de la couleur rouge ôte tout intérêt. Certains cartouches de cette phase tentent vaille que vaille de retenir l'attention et l'effort est louable.

Le scénario est déplorable. Pour la seconde fois Sylvain Cordurié nous sert la mise en danger de Sherlock, trop rapidement évacuée. Par la suite, les choses s'aggravent au point de le réduire au rang de simple marionnette. Les relations avec Damiens ou Megan suivent une ligne convenue. le fantastique tient une place trop importante et tente (avec peu de succès) de masquer un manque d'inspiration évident. Certaines bonnes idées (ainsi l'introduction) semblent avoir été oubliées en cours de route.

Si l'on oublie les dessins, il est difficile d'être indulgent avec cet album. le cap du ridicule a été franchi (même en admettant une bonne dose d'indulgence). L'apparition d'un nouveau personnage (mystérieux forcément), les références à une certaine machine placeront le contexte d'un nouvel album. Comme de bien entendu, il s'agit d'une menace bien plus grave que celle des anciens dieux… Pas sûr que le public suivra cette réclame peu subtile pour les deux tomes suivants de cette série.
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