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EAN : 9780373802456
496 pages
Harlequin (01/11/2004)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
In the land of the Five Hundred Kingdoms, if you can't carry out your legendary role, life is no fairy tale....

Elena Klovis was supposed to be her kingdom's Cinderella -- until fate left her with a completely inappropriate prince! Determined not to remain with her stepfamily, Elena set out to get a new job -- and ended up becoming the Fairy Godmother for the land. But breaking with "The Tradition" was no easy matter. True, she didn't have to sleep in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je pense qu'on peut parler de “romantic fantasy” pour ce roman, mais de romance à proprement parler ? C'est un cas limite. Encore une preuve selon moi qu'il ne faudrait pas s'arrêter à la réputation de l'éditeur, car on manquerait alors ce qui fait l'intérêt et l'originalité de ce roman…

En effet, il n'y a pas trace de la romance avant au moins 42 % du livre (ça se voit, que je lis sur Kindle ?). Et même si l'intrigue romantique suit tous les codes du genre, on peut dire que The Fairy Godmother correspond à la définition “si on enlève l'intrigue amoureuse, ce qui reste se tient quand même”. Selon de nombreuses personnes, c'est à cela qu'on distinguerait la romance paranormale de la fantasy urbaine… Eh bien, cela vaut aussi pour la fantasy classique ! Et ce n'est pas pour nous déplaire, car la fantasy dans ce livre est bonne.

Au fond, Mercedes Lackey est une auteure de fantasy. de fantasy sous toutes ses formes, mais toujours de fantasy, comme elle l'explique elle-même dans la mini-interview qui clôture l'ebook. Moi qui ne l'avais jamais lue, je dois dire que cela se sent. Il y a quelque chose de virtuose dans sa manière de nous parler d'univers éloignés au possible du nôtre. Et je ne pense pas qu'à la magie, mais aussi à l'aspect historique de son récit. Tout est détaillé et plein de bon sens ; on a l'impression qu'elle connaît les coutumes d'autrefois comme sa poche, à force sans doute de les avoir recherchées (son oeuvre est plutôt fournie).

Comme le résumé de Harlequin ne rend pas, à mon avis, justice à l'histoire de ce livre, voici ma version : Lackey a inventé un monde, celui des Cinq Cents Royaumes, où tous les contes folkloriques ont leur place. D'une part, tous les personnages et créatures évoqués dans les contes y sont bien réels. de l'autre, une force magique inhumaine et irrationnelle, la Tradition, influence les gens ordinaires vers les chemins déjà tracés par des contes et mythes connus… Ainsi, il n'y a pas une Cendrillon ni une Belle au Bois Dormant, mais un schéma narratif qui tend à se répéter dès que se reproduisent leurs situations initiales.

Sauf que, la Tradition n'étant pas une chose pensante, il se crée parfois des hiatus, et la résistance ou le détournement restent toujours possibles. C'est là notamment la tâche des Fées Marraines : anticiper les directions de la Tradition et tenter d'éviter les fins tragiques. Tout cela est d'une certaine complexité, mais je l'ai aussi trouvé fascinant et subtil. Sous le couvert d'un grand n'importe quoi, du règne du fantastique, se bousculent les parallèles potentiels avec notre monde réel : pour n'en citer qu'un, la tendance des humains à la répétition du connu, qui s'oppose à la volonté de créer l'Histoire…

La description de cet univers de contes n'est pas non plus sans ironie. À cet égard, c'est un bel hommage à la fantasy et aux mythes traditionnels, comme Hollywood ne sait pas en faire : on n'essaie pas d'expliquer ou de justifier des éléments-clefs de contes selon les standards d'aujourd'hui. On les assume, absurdes ou ridicules autant qu'ils soient. On les assume, mais je n'avais pas l'impression qu'on y croyait si fort (plutôt qu'on les prenait avec une certaine distance), jusqu'à l'histoire d'amour. Celle-ci se développe très graduellement entre Elena, la Fée Marraine, et Alexander, un prince qu'elle a transformé en âne après qu'il a échoué au test de générosité.

J'aime pourtant beaucoup ce motif moral dans les contes de fées : le méchant Prince qui apprend à devenir Charmant. Sauf qu'ici, notre prince n'est finalement pas si méchant, plutôt pris dans son propre rôle, dans certains préjugés et habitudes dus à son éducation. J'ai même été frappée par la justesse de certains de ses jugements, comme celui concernant le soi-disant test de générosité (il se doute que la vieille mendiante est un leurre, mais commet l'erreur logique de se méfier d'elle). Il me semblait qu'il y avait de la marge pour qu'Alexander et Elena évoluent tous deux vers une sorte de compromis entre leurs deux positions. Or, non : c'est le prince qui va, unilatéralement, rejoindre Elena dans son point de vue féérique.

Ce bémol mis à part, et une fois le prince réformé, leur histoire est assez charmante et contient les ingrédients habituels. La preuve que la romance n'est pas un genre à part, que Harlequin n'est pas un éditeur à part, que n'importe qui peut intégrer des éléments de romance à n'importe quel roman…
Lien : http://romanceville.wordpres..
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