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Citations sur Mon cher stagiaire (28)

- Beaucoup trop rapide, murmuré-je avant de lui chantonner à l'oreille :
Déshabillez-moi,
Déshabillez-moi,
mais pas toute suite, mais pas trop vite
Sachez me convoiter, me désirer
me captiver, déshabillez-moi...
La chanson de Juliette Greco, indémodable, dit tout ce qu'il faut savoir.
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- Maman, tu as eu combien d'amoureux ? demandait souvent Justine quand elle était adolescente, une plaisanterie entre nous, et je lui répondais invariablement par la même boutade :
- Je les compte pour m'endormir !
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Comment une femme peut-elle imaginer avoir du plaisir avec un homme si elle ne connaît pas son propre corps? La plupart des femmes ne connaissent pas leurs désirs et cela convient très bien à certains hommes. Mais ceux ô combien rares qui s'attachent au plaisir féminin entre dans "le jardin des délices".
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Sans doute préféré-je l'apprendre de sa bouche que de celle de Maxence ou de Liliane. Ce genre de secrets d'alcôve remonte toujours à la surface.
- Rien ne se passera être nous, Alexandre.
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Avec Alexandre, je peux évoquer les bons souvenirs. Chez les Van Styn, on applique à la lettre l'étiquette de la couronne d'Angleterre : "Pas de jérémiades, pas d'excuse." Ni le sentiments ni les émotions n'ont vraiment droit de cité.
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Puis il me plaque contre le mur, son sexe tendu comme un arc sous la cape de Dark Vador, et me murmure à 'oreille en imitant la voix d'Anakin :
- Princesse Lei, voulez-vous essayer mon sabre laser ?
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Les ex, c'est comme un expresso ça se boit vite, ça se boit chaud, c'est pas comme l'amour impossible, les ex, c'est toujours accessible.
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Qui est cette femme dans le rétroviseur?
Hormis cette chevelure rousse, tout en elle semble terne, comme délavé. Ni son brushing, ni son anti cernes ne parviennent à estomper les nuits sans sommeil et leur sillon creusé par les larmes. Elle a les traits tirés, paraît lasse; elle a l'air d'avoir mille ans. Cette femme que je peine à reconnaître dans la glace, c'est pourtant moi, Anouk VS, quarante-deux ans, la nouvelle directrice générale des champagnes Van Styn. Une promotion dont je suis sensée m’enorgueillir. "La jeune femme pétillante, dans tout les sens du terme", comme titre la presse, à bien piètre allure.
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- "Je ne peux vivre sans champagne, disait Napoléon Bonaparte, en cas de victoire, je le mérite ; en cas de défaite, j'en ai besoin", lâche Andrew avec fierté alors que nous pénétrons dans le hall d'entrée.
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Tout d’abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Calmann-Lévy pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de cette masse critique privée.

J'étais vraiment très curieuse de découvrir ce titre depuis qu'il est en ma possession, je l'ai pris plus d'une fois dans la main avant de le reposer parce que j'avais d'autres lectures plus urgentes qui m'attendaient, seulement voilà hier je n'ai pas pu résister et j'ai commencé à le dévorer si bien qu'hier soir il me restait une une cinquantaine de pages à lire avant de le finir.

Je ne sais pas ce qui a vraiment retenu mon attention à ce point, mais maintenant que ma lecture est terminée, j'hésite même à mettre un coup de coeur pour vous dire que j'ai vraiment apprécié ce roman. Habituellement les histoires qui se passe en France, pour moi ça ne passe pas. Là, ça n'a pas été le cas. J'ai aimé découvrir la région où se trouve la maison Van Styn, un empire champagnesque.

Anouk Van Styn à 42 ans, elle vient de perdre son mari, se retrouve propulser à la tête de l'entreprise familiale et ce n'est pas du goût de tout le monde. Alors qu'elle se retrouve à défendre sa position face à la méfiance de sa belle famille, elle se retrouve victime d'une agression sur le parking visiteur de l'établissement. Andrew Nichols venu d'Amérique dans l'espoir de décrocher un stage dans l'entreprise va la secourir et ainsi avoir la chance d'obtenir une place d'assistant auprès de la jolie quadra rousse.

Le personnage d'Anouk Van Styn est un personnage comme on en rencontre peu. Elle est à la tête de la direction des champagnes VanStyn, un poste de haute fonction auquel elle n'était pas destinée, mais elle est prête à mener sa barque et à endosser les responsabilités qui vont de paires avec le poste. Elle va donc se retrousser les manches quitte à se mettre la belle famille à dos, et occupe son temps le nez plongé dans les dossiers pour faire son deuil. J'ai aimé le fait qu'elle soit quadra et qu'elle occupe un poste à responsabilité, en général ce sont des jeunes femmes dans la vingtaine qui n'ont encore rien vécues que l'on retrouve dans les romans à la mode ces derniers temps. Elle m'a semblé très sûre d'elle par moment.
Andrew Nichols est quant à lui un jeune homme dans la vingtaine, il vient pour décrocher un stage (il n'est donc pas millionnaire et ne va pas tenter de séduire une jeune vierge dans ce roman c'est carrément le contraire qui va se passer), il est timide, coincé , je dirais même qu'il est légèrement puritain, il manque d'expériences et n'hésite pas à le montrer à Anouk qui craquera lentement mais sûrement pour le charme du jeune homme. D'ailleurs elle n'est pas la seule à fondre pour l'adorable américain, j'ai aimé son inexpérience qui l'a rendu encore plus attendrissant à mes yeux.

Concernant la plume de l’auteur, je la trouve fluide, très agréable à lire, j’ai dévoré son roman en à peine quelques heures et je dois dire que pour un premier roman, elle a vraiment su sortir du lot sans que son texte soit grossier, vulgaire ou méprisant. Elle a réussi a mêlé inexpérience, candeur et érotisme avec brio.

Je dois juste avouer que je ne m'attendais pas du tout à ce revirement de situation à la fin du roman, c'était vraiment inattendu. J'ai halluciné ! J'en suis toute bouleversée. Alors il ne me reste qu'à vous conseiller de découvrir ce magnifique premier roman d'Anouk Laclos dès le 1er juin 2016.



Extrait :

Andrew grimace. Il vient d’être piqué par une méduse.
— Ça brûle, c’est horrible…
C’est fragile, un homme ! Il se met à nager frénétiquement comme s’il était poursuivi par un ban de squales et je peine à le rattraper. Il sort de l’eau avec la marque des filaments sur tout le torse – on dirait l’homme-araignée. Il tente de parler à des Italiens sur la plage.
— Ils m’ont dit qu’il fallait uriner dessus, me dit-il désespéré.
— N’y comptez pas, je n’ai pas ce genre de fantasme, lui réponds-je en souriant.
— Ils se sont fichus de moi ?
— Non, c’est un remède de grand-mère, et si vous voulez vous retrouver avec de grosses plaies, c’est idéal.
— Il faut trouver un médecin, je ne peux pas rester comme ça !
— Allongez-vous sur le transat, ordonné-je d’un ton péremptoire.
Il s’exécute. Je prends alors les galets brûlants que j’applique sur les stries qu’il a partout sur le torse.
— C’est sûr que ça marche, votre truc ?
— Le venin est thermolabile. Détruit par la chaleur.
— Ça fait du bien, reconnaît-il.
Le pauvre, il est couvert de traces de filaments laissés par les méduses, des pectoraux au bas du ventre, et c’est non sans un certain plaisir que je promène mes pierres chaudes sur son corps.
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