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Hans Christian Andersen (Autre)
EAN : 9782226476944
104 pages
Albin Michel (16/11/2022)
3.74/5   232 notes
Résumé :
De son palais sous-marin, le roi Triton règne paisiblement sur son peuple.
Mais sa colère est immense quand il apprend que sa fille Ariel est tombée amoureuse... d'un humain ! Pour obtenir deux longues jambes et séduire le beau prince Éric, la Petite Sirène est prête à tout... même à vendre sa superbe voix à la sorcière Ursula !

Source : Hachette-Jeunesse
Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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" Vois ces trésors et ces merveilles, toutes ces richesses qui brillent comme des soleils"
Partir là-bas. Claire Guyot dans "La petite Sirène."


la Petite Sirène, est la petite de la famille et ses soeurs lui ont raconté le "Monde" des hommes, au delà de l'Océan.
"Les lumières brillent comme des centaines d'étoiles. La musique et le son des cloches...Le ciel ressemblait à de l'or! Et la beauté des nuages..."
Et Ariel ( l'auteur ne la nomme pas, mais elle sera Ariel, pour l'éternité !) en rêve...


"Un jour viendra, je partirai
Je partirai sans aucun regret
Vivre sur terre, loin de la Mer". Loin de son père et de ses soeurs, comme une jeune adolescente...


Allez, vous connaissez le conte, et le film de Disney!
Un remake avec des acteurs à l'arrêt, avec Halle Bailey, jolie chanteuse noire de 19 ans, à cause du Covid19 et du racisme, avec le hashtag #NotMyAriel.


Certains internautes , de gros thons " blancs" ne veulent pas d'une Noire comme Petite Sirène ! (Malgré sa voix ravissante)


Dans le conte, le Prince (un peu bête comme tous les Princes) ne reconnaît pas la Petite Sirène, sans sa voix d'or.


Comme tous les hommes (Mysogynie?) qui aiment une jolie fille, pourvu qu'elle ne parle point! Un frais minois, "une peau douce et diaphane, des yeux bleus comme un lac profond", une silhouette élancée avec de belles jambes, ok, mais si la fiancée se met à émettre des avis....


Ne me regardez pas avec ces yeux de merlan frit! Dès qu'une femme prend le pas sur le monsieur, l'histoire risque de chavirer, ou de finir en queue de poisson...


Et le pire, c'est une autre femme (une sorcière/ une pieuvre chez Disney) qui vole la voix de la Petite Sirène. (Par Jalousie ou il y a anguille sous roche ?)...


"Et les filles peuvent rêver, sans frayeurs. Femmes sirènes, femmes humaines. J'ai fait mon choix!" 🐸


"Elle ne dira pas un mot
Elle ne dira pas un mot, avant d'être embrassée. Chalalalala, n'aie pas peur
Ne pense qu'au Bonheur. " 😍
Henri Salvador dans le chœur des grenouilles, canards et flamands roses. La petite sirène.
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D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré les contes et ma bibliothèque d'enfant en débordait : contes traditionnels classés par pays et par régions, recueils illustrés et simplifiés des contes des seigneurs Perrault, Grimm et Andersen, albums enluminés d'éditions plus ou moins vintage hérités de mes cousins et cousines… Et puis, j'ai été infiniment chanceuse : ces histoires-là, je me les faisais lire, raconter… Et mon père, ce héros, se passait même des livres pour se faire conteur et m'offrir toutes ces histoires. Quant à ma mère, faisant fi des récits déjà existants dont elle s'était lassée et qu'elle trouvait parfois poussiéreux, elle inventait pour ma soeur et moi ses propres contes.
C'est un peu pour tout cela à la fois que je n'ai jamais cessé de les aimer… D'autant qu'en grandissant, j'ai découvert la part sombre et tourmenté de ces récits grâce à un professeur de lycée, grâce aux albums de Malicorne, grâce à la Bretagne et à mon obsession pour le folklore, l'oralité… Alors, oui je l'avoue, ma préférence va vers les contes traditionnels mais je voue un culte, rien de moins, tout de même , à la très sainte Trinité Grimm, Andersen et Perrault . J'ai un faible pour les premiers et le troisième m'a parfois rebuté avec son habillage Grand Siècle d'histoires moins précieuses. Quant au second… C'est tout de même étrange de faire des récits d'Andersen des contes, au fond, ils n'en sont pas. Pas vraiment. Quoique… Mais quelle poésie, quelle grâce ! Beauté et cruauté mêlées pour des histoires romantiques indéfinissables, qui ne peuvent appartenir qu'à leur auteur. Petite, j'aimais infiniment « Cinq dans une cosse », « Les souliers rouge »… « La petite fille aux allumettes » me torturait mais qu'est ce que j'aimais me la faire raconter ! Quant à «  La Petite Sirène », c'est peu de dire qu'elle m'a traumatisée (un traumatisme au moins équivalent à celui occasionné par la lecture de «La Rose et le Rossignol » de ce cher Oscar Wilde!). Moi qui avait été biberonnée à la version (que j'adore!) de Walt Disney, j'ai bien cru de pas me remettre de la Petite Sirène d'Andersen et de sa mélancolie, de son désespoir…
Pourtant, j'ai bien fini par en guérir et pire que tout : j'ai aimé à retomber malade tant je l'ai lu et relu, tant je l'ai aimé. Pour ce désespoir et cette mélancolie justement…
Ainsi quand mon peintre et dessinateur préféré a annoncé qu'il illustrerait « La Petite Sirène » pour la collection de classiques illustrés qu'il dirige (et pour laquelle il a déjà enluminé un « Bambi » absolument sublime), je n'ai eu de cesse d'attendre l'ouvrage en question.
L'attente fut longue mais quand on tient entre les mains le joyau qu'est «La Petite Sirène » illustré par Benjamin Lacombe pour Albin Michel, on ne peut que se dire que cela en valait la peine.
Comme toujours, le livre est une véritable merveille, soignée, élégante et ses illustrations sont un cadeau d'une grâce absolue, mêlant à la beauté la plus pure un rien de douleur, le blanc des peaux à la flamboyance des couleurs qui se déploient, vibrantes, violentes, lumineuses. Je conçois qu'on puisse ne pas aimer le style de Benjamin Lacombe, très romantique et parfois sombre, empruntant autant à Tim Burton et à ses amours gothiques qu'aux préraphaélites mais on est bien obligés d'admettre que ces traits-là ont une vraie singularité, qu'ils ne ressemblent à aucun autre et que c'est de cette étrangeté là que viennent leur poésie et leur beauté… Et puis, ils vont si bien à Andersen…
J'aurai pu rester des heures à contempler chacune des illustrations qui habillent l'ouvrage, à me perdre dans les paysages du royaume du roi des Mers, à admirer ses filles aux chevelures enchevêtrées, à me sentir envoûtée par la beauté fascinante et ténébreuse du prince, à attendre le cri d'un oiseau face au château où à tout oublier dans le flamboiement du crépuscule incendiant la surface de l'océan. J'aurai pu me noyer dans le bleu et le violet, dans le pantone rose fluo aussi surprenant qu'hypnotique tant la beauté du livre et de ses illustrations coupent le souffle…
Outre les images, il y a le texte aussi. « La Petite Sirène » n'est pas une énième version illustrée du conte qu'on aurait abrégé pour l'occasion, croyant devoir réserver pour des éditions de poche ou dites « adultes » le texte intégral. C'est là d'ailleurs tout le sel de cette collection dont le désir et le projet sont de présenter à un lectorat différent des classiques dans ce qu'ils ont de plus exigeants mais de manière différente, moderne… Ainsi, ici, c'est le texte complet d'Andersen qui nous ait offert dans toute sa beauté, dans tout son romantisme et dans une traduction à la fois fluide et très littéraire. Ce fut pour moi un tel plaisir de retrouver la petite sirène, son père, ses soeurs, ses rêves d'ailleurs et son impossible amour. Quelle joie de relire cette histoire, quelle joie – étrangement – d'en ressortit à nouveau si triste, si pleine de larmes et d'émerveillement… Je suis toujours poignardée par cette fin et j'ai toujours mal pour elle voyez-vous...
Et puis, cette version propose une fin inédite, biffée par Andersen qui donne une lumière nouvelle au récit, tout comme le regard nouveau porté par Benjamin Lacombe sur cette histoire qui à bien des égards pourrait aussi être celle de son auteur. Agrémenté d'une préface et d'une postface qui font la part belle à l'analyse de l'oeuvre du conteur danois ainsi qu'à sa biographie, « La Petite Sirène » se fait récit intime, plaidoyer déchirant quant à l'identité, cri d'amour et de douleur. Bien sûr qu'on peut lire ce texte universel et gracieux sans l'aide cette clef, bien sûr qu'elle ne change rien. Mais elle est là, la clef, et ce qu'elle dit m'a rendu la petite sirène encore plus belle et déchirante , parce qu'emplie de signification, d'une signification à laquelle Andersen aurait peut-être bien voulu qu'on prête attention.
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La petite sirère, un conte aussi merveilleux comme les douces vagues de la mer. La petite sirène, celle qui rêve bien plus que ses soeurs le monde des hommes. Celle qui a voulu transpercer le mystère du voile entre monde des eaux et la terre. Celle qui a voulu se débarrasser de sa queue de sirène pour s'acquerir les jambes des hommes. Celle qui est partie à la rencontre de son prince charmant qu'elle a elle-même fabriqué sous l'eau dans ses rêveries...
Mais pour voir ses rêves se réaliser, pour pouvoir briser la barrière entre la terre et le monde des eaux il faut à la petite sirène faire bien plus de sacrifices, il lui faudrait se battre...
Un conte joliment juteux!
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J'avais déjà vu le dessin animé Disney il y a très longtemps et j'ai été très surprise par la version originale. Je ne m'attendais pas à autant de différences avec le Disney. le conte ne finit pas joyeusement, il est triste et cruel. A travers celui-ci, Andersen n'hésite pas à montrer que ce qui plait aux hommes ce n'est pas l'intellect mais la beauté d'une femme et que celle-ci est prête à tout donner pour celui qu'elle aime. J'ai tout de même apprécié sa plume (lue) et la voix (écoutée), j'ai bien envie de redécouvrir les contes d'Andersen.
Les dessins de Charlotte Gastaut sont magnifiques, j'ai aimé me perdre dans leur contemplation. Ils donnent à l'histoire une douce inéluctabilité qui se marie parfaitement avec la poésie d'Andersen. Comme le fait que la petite sirène ne peut rien faire contre le destin qui l'attend et elle danse avec les marins pour fêter la mariée.
Je ne me lasse pas de réécouter cette histoire et de regarder les dessins même si elle me serre le coeur à chaque fois.
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(Lecture de 2017)
Très belle découverte de ce conte dont je ne connaissais que la version de Disney. le conte de avec son cruel dilemme, son aspect éducatif...
On devrait relire cette version à nos enfants et petits-enfants et en parler avec eux...
La richesse du vocabulaire est un plus également pour entretenir la belle langue de chez nous !
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Nous autres, nous vivons quelquefois trois cents ans ; puis, cessant d’exister, nous nous transformons en écume, car au fond de la mer ne se trouvent point de tombes pour recevoir les corps inanimés. Notre âme n’est pas immortelle ; avec la mort tout est fini. Nous sommes comme les roseaux verts : une fois coupés, ils ne verdissent plus jamais ! Les hommes, au contraire, possèdent une âme qui vit éternellement, qui vit après que leur corps s’est changé en poussière ; cette âme monte à travers la subtilité de l’air jusqu’aux étoiles qui brillent, et, de même que nous nous élevons du fond des eaux pour voir le pays des hommes, ainsi eux s’élèvent à de délicieux endroits, immenses, inaccessibles aux peuples de la mer.
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Je vais te préparer un élixir que tu emporteras à terre avant le point du jour. Assieds-toi sur la côte, et bois-le. Aussitôt ta queue se rétrécira et se partagera en ce que les hommes appellent deux belles jambes. Mais je te préviens que cela te fera souffrir comme si l’on te coupait avec une épée tranchante. […] Mais souviens-toi, continua la sorcière, qu’une fois changée en être humain, jamais tu ne pourras redevenir sirène ! Jamais tu ne reverras le château de ton père ; et si le prince, oubliant son père et sa mère, ne s’attache pas à toi de tout son cœur et de toute son âme, ou s’il ne veut pas faire bénir votre union par un prêtre, tu n’auras jamais une âme immortelle. Le jour où il épousera une autre femme, ton cœur se brisera, et tu ne seras plus qu’un peu d’écume sur la cime des vagues.
- J’y consens, dit la princesse, pâle comme la mort.
- En ce cas, poursuivit la sorcière, il faut aussi que tu me payes ; et je ne demande pas peu de chose. Ta voix est la plus belle parmi celles du fond de la mer, tu penses avec elle enchanter le prince, mais c’est précisément ta voix que j’exige en payement. […]
- Mais si tu prends ma voix, demanda la petite sirène, que me restera-t-il ?
- Ta charmante figure, répondit la sorcière, ta marche légère et gracieuse, et tes yeux expressifs : cela suffit pour entortiller le cœur d’un homme. Allons ! du courage ! Tire ta langue, que je la coupe, puis je te donnerai l’élixir.
- Soit ! répondit la princesse, et la sorcière lui coupa la langue. La pauvre enfant resta muette.
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Près de la petite sirène se trouvait un navire à trois mâts ; […] chaque fois que l’eau la soulevait, elle apercevait à travers les vitres transparentes une quantité d’hommes magnifiquement habillés. Le plus beau d’entre eux était un jeune prince aux grands cheveux noirs, âgé d’environ seize ans […]. Il était tard, mais la petite sirène ne put se lasser d’admirer le vaisseau et le beau prince. Les lanternes ne brillaient plus et les coups de canon avaient cessé ; toutes les voiles furent successivement déployées et le vaisseau s’avança rapidement sur l’eau. La princesse le suivit, sans détourner un instant ses regards de la fenêtre. Mais bientôt la mer commença à s’agiter ; les vagues grossissaient, et de grands nuages noirs s’amoncelaient dans le ciel. […] La petite sirène se plut d’abord à ce voyage accidenté ; mais, lorsque le vaisseau, subissant de violentes secousses, commença à craquer, lorsque tout à coup le mât se brisa comme un jonc, et que le vaisseau se pencha d’un côté tandis que l’eau pénétrait dans la cale, alors elle comprit le danger, et elle dut prendre garde elle-même aux poutres et aux débris qui se détachaient du bâtiment.
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Cette nuit était la dernière où elle respirait le même air que lui, où elle pouvait regarder la mer profonde et le ciel étoilé.
Une nuit éternelle, une nuit sans rêves l’attendait, puisqu’elle n’avait pas d’âme.
Jusqu’à minuit, la joie et la gaieté régnèrent autour d’elle.
Elle-même riait et dansait, la mort dans le cœur.
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Laid et hypersensible, célibataire faute de mieux, Andersen s'est dépeint sous les traits du «vilain petit canard», l'un de ses plus beaux contes. Grand voyageur, il a gagné l'affection de beaucoup de grands personnages de son époque. Sa dernière biographie commence par ces mots : «Ma vie est un beau conte de fées, riche et heureux»
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Videos de Benjamin Lacombe (91) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benjamin Lacombe
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