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EAN : 9782234091061
192 pages
Stock (04/11/2020)
3.5/5   46 notes
Résumé :
Karine Lacombe nous ouvre les portes de son service d'infectiologie à l'Hôpital Saint-Antoine. Depuis mars dernier, elle et son équipe sont confrontées à un virus encore jamais vu sous leur microscope : le covid-19. Comment se préparer au combat et à la vague de cas qui afflue? Comment organiser l'hôpital en un temps record? Comment faire passer un important message de santé publique sans céder à la panique ambiante? Suivez une cheffe de service, ses réflexions, les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Attiré par le superbe bleu de la couverture, j'ai pu revenir quelques années en arrière, en cette période d'apparition du COVID, ici vu par le Pr Lacombe, infectiologue à l'hôpital Saint Antoine à Paris.
Même s'il m'a manqué peut-être un peu plus de profondeur et d'émotions, j'ai apprécié voir le quotidien de cette médecin, dans son service parisien réputé, les sollicitations des médias, mais aussi l'ignorance que ces professionnels pouvaient avoir aussi face à cette maladie. Car tout médecin est avant tout un être humain et ne peut véritablement imaginer l'impensable.
La première partie m'a semblé plus intéressante, car retraçant de nombreux faits que j'avais oublié, tant nous avons eu d'informations, par moment contradictoires, durant ce début de crise.
Alors oui, il y a presque 2 ans, les soignants avaient trouvé une énergie incroyable du fait de l'urgence de la situation, les français les applaudissaient chaque soir et nous avions tous espoir (ou nous ne pouvions imaginer une autre issue pour garder le moral) que les confinements et la pandémie s'arrêteraient après ce premier épisode.
Roman graphique sorti en novembre 2020, je serai curieuse de découvrir un second tome évoquant à présent l'épuisement physique et psychique des professionnels de santé et les démissions en pagaille et donc un système de santé à bout de souffle, mais une pandémie toujours présente.
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C'est après en avoir lu une critique dans La Croix l'Hebdo n°59 que j'ai eu envie d'offrir ce roman graphique à ma fille actuellement en 6ème année de médecine. Cette pandémie a tellement de conséquences sur notre quotidien que j'avais très envie d'en savoir plus au-delà de ce qu'entendais à la radio. Par ailleurs, je trouvais intéressant que ce soit une femme qui nous informe. Je me disais que cela pourrait changer la manière d'aborder le sujet.
Pour Karine Lacombe, il est très important de communiquer au sujet de la Covid 19 puisque c'est "un terrain fertile aux théories du complot et une tribune pour les savants autoproclamés." Je précise que je ne suis ni savante, ni scientifique. Dans son récit graphique, "elle y témoigne en tant que médecin, mais aussi en tant que mère, femme, pédagogue et citoyenne à la fois. Pour laisser une trace, ne pas oublier la dimension extraordinaire de cette pandémie, et rappeler à chaque page que c'est la force du collectif qui fera reculer le virus."
Le sujet est grave, la forme graphique permet d'alléger l'atmosphère tout en conservant le fond. Un bel hommage aux soignants qui ont ont mis leur talent au service des patients dont ils avaient la charge.








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Infectiologue, Karine Lacombe a vécu la première vague de Coronavirus de plein fouet. Avec ce récit brillamment illustré par Fiamma Luzzati, elle permet à tout un chacun de vivre ces quelques mois de l'intérieur.
Karine Lacombe nous parle des prémices de cette pandémie avec honnêteté et sans pathos : les médecins qui peinent à croire à une crise sanitaire, les premiers doutes, les premiers cas… Elle nous parle de l'engorgement des services et des difficultés psychologiques à faire face à une telle tension permanente. Elle nous parle de ses interventions sur les plateaux télé, de ces quelques mois pendant lesquels sa vie n'a eu lieu qu'à l'hôpital.

En parallèle, on suit Livia Guzzanti, une jeune femme qui revient d'un séjour au ski et dont l'état de santé se détériore petit à petit.

Avec cette BD, c'est la crise vécue de l'intérieur qui est mise en avant. Il n'est pas ici question de porter un quelconque jugement sur la gestion de la crise sanitaire, mais simplement, pour Karine Lacombe, de raconter son quotidien et celui de son équipe à l'hôpital Saint-Antoine.

C'est également avec grand plaisir que je découvre les illustrations de Fiamma Luzzati dans un format plus long. Elle travaille avec le Monde depuis quelques années, au travers d'un blog : L'avventura.
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Deux ans après le début de la pandémie COVID-19, je suis tombée sur ce roman graphique dans une ressourcerie. J'ai sauté sur l'occasion pour me l'offrir et le lire.

J'ai trouvé très intéressant de pouvoir revivre depuis l'intérieur d'un service hospitalier cette première vague.
Je me suis rappelée toute l'incertitude dans laquelle on était, avec une grande méconnaissance de ce virus qui a amené les équipes médicales à travailler à l'aveugle avec des moyens trop faibles et pas adaptés pour pouvoir lutter contre un ennemi invisible mais bel et bien présent.
Les situations décrites ramènent au vécu de chacun et aux interrogations d'alors. Elles rappellent aussi les discours et avis parfois farfelus qui ont pu défrayer la chronique.

Jamais deux ans plus tard, on aurait pu dire que nous en serions là aujourd'hui. On ne compte plus le nombre de vagues. Mais les choses ont tout de même avancé. Malgré un nombre de contaminations aujourd'hui bien supérieur à il y a deux ans, les tensions ont diminué au sein de l'hôpital public, même s'il reste tant à faire.

Ce roman graphique donne envie de.se rappeler le chemin parcouru, de rendre hommage à tous ceux qui ont oeuvré pour informer, éclaircir, démêler le vrai du faux, mais aussi soigné bien sûr et engagé leur vie dans la lutte au détriment de leurs vies personnelles.
2 ans après, il y aurait de quoi écrire au moins deux tomes en plus. A quand la suite ?
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Le covid a peu inspiré les scénaristes de bande dessinée. On en trouvé quelques unes avec des dessins humoristiques publiés dans la presse ou en ligne. Stock propose un autre point de vue, un qui était au coeur de l'action. Karine Lacombe est professeure, infectiologue et cheffe de service à l'hôpital St Antoine à Paris. Pendant la pandémie, elle était là et devait chaque jour jonglé avec les zones d'incertitude. Comment gérer les patients? Comment les soigner? Comment gérer le personnel soignant? Comment gérer l'absence de matériel? Comment garder sa bonne humeur quotidienne et rassurer son entourage? Quand elle est invitée à la radio pour parler du sujet d'actualité, elle fait de son mieux pour dire les choses clairement et honnêtement. Elle veut lutter à sa façon contre les fausses informations qui circulent si aisément. On sent sa passion pour son métier malgré les gros freins lié au financement et à la reconnaissance. Fiamma Luzzati retranscrit assez bien son enthousiasme et sa bonne volonté. Même si on ne sait pas, cela ne veut pas qu'il ne faut rien faire et rien tenté. Les politiques réfléchissent de leur côté loin du concret des gens, des peurs, de la maladie et surtout des morts. C'est l'ensemble de l'organisation qui est impacté. Ensemble, ils tentent d'avancer main dans la main malgré le manque de tout.

Le stress, la pression et le doute sont très bien retranscrit. La dessinatrice a un dessin un peu approximatif par rapport au classique de la ligne claire. Et elle aussi fait le choix d'une seule couleur avec le bleu. Ces caractéristiques esthétiques ont permis d'apporter de la douceur et de l'apaisement. Pas besoin de retranscrire trop fort la peur et la souffrance car l'ensemble des citoyens l'a ressenti dans son quotidien pendant cette période. Aucun doute qu'une part d'elle est restée inscrite dans la mémoire corporelle.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Vous savez, quoi qu'il arrive, le plus important est toujours de ne pas négliger la vie, les proches, ceux qu'on aime.
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Avant tout cela, nous réclamions déjà plus de moyens matériels, un meilleur salaire pour nos personnels soignants, l'arrêt de la fermeture des lits, toutes ces erreurs accumulées qui ont conduit l'hôpital au bord de la rupture.
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Karine Lacombe : Au fond, parler à la France ou à mes voisins, c'est la même chose ! Hem... En fait, non.
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Et se dire que, si nous avons traversé une période dramatique qui a mis à l'épreuve la cohésion de notre société, nous su faire face avec nos qualités : humanisme, fraternité, bienveillance.
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Vidéo de Karine Lacombe
Le 5 mai dernier, l'OMS a décidé de lever l'alerte maximale sur le Covid-19, trois ans après le début de la pandémie. Une semaine après, c'était autour de la variole du singe d'être retirée de la liste des urgences sanitaires. Mais ces annonces sonnent-elles vraiment la fin de la pandémie ?
Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : Karine Lacombe, infectiologue et cheffe de service à l'hôpital Saint-Antoine à Paris Maurice Cassier, économiste et sociologue, directeur de recherche au CNRS, spécialiste des questions de brevets pharmaceutiques et d'accès aux médicaments
#covid19 #pandemie #sante __________ Découvrez tous les invités des Matins ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins
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