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Le clan de Mallaig tome 3 sur 4
EAN : 9782258073579
396 pages
Presses de la Cité (05/02/2009)
3.88/5   115 notes
Résumé :
Écosse, 1437. Fille d'un laird de la tribu MacNèil de Mallaig, Sorcha Lennox grandit dans un couvent de l'île d'Iona, où sa mère s'est réfugiée après la disgrâce de son mari. Par correspondance, la jeune fille se rapproche de son vaste clan et plus particulièrement de la châtelaine. Bientôt, elle va devenir sa suivante. C'est le jeune Baltair qui vient la chercher pour le voyage. Entre eux un lien puissant se crée. Mais l'arrivée de Sorcha à Mallaig va délier de mau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Ce deuxième volet de la trilogie de Diane Lacombe peut se lire indépendamment du premier. En effet, même si l'histoire se situe dans la même famille, elles ne sont pas liées.

J'ai trouvé ce livre plus consistant que le premier. ici on découvre Sorcha Lennox à l'age de 10 ans et nous la suivront jusqu'à son mariage. En parallèle, Baltair le jeune, fils de Iain et Gunelle.
L'histoire de ces deux jeunes gens évolue en parallèle avec pour lien une correspondance entre les deux, un peu décousue mais qui permettra à Sorcha de garder espoir dans son couvent.

Cette jeune fille se retrouve au coeur d'un maelström de secrets qui influeront sur sa vie, sa naissance, le mariage de ses parents, l'implication de la famille de sa mère dans la mort du roi...Tout cela fait de Sorcha une paria dans la société des Highlang, mais la fillette grandie dans son couvent en ignorant tout. Lorsque son père meurt et que la mère supérieure veut la forcer à prendre le voile, la jeune fille s'enfuie et traverse seule l'Ecosse pour rejoindre la tombe de son père. Commence alors une course poursuite entre elle et Baltair qui a reçu l'ordre de la ramener à Mallaig pour lui éviter le voile.

Sorcha a appris l'emploi des simples au couvent et se sert de son savoir de guérisseuse tout au long du livre. Seulement l'auteur aurait peut être du se documenter un peu plus car je doute que l'on se soit limité à deux plantes (la sauge et la mandragore!!!) à l'époque....quel contraste avec d'autres livres (Aesculapius par exemple). La sauge est tellement bénéfique (c'est vrai qu'elle a de nombreuses vertus) que la vieille qui a enseigné son savoir à Sorcha lui recommande d'en avoir toujours un sachet avec elle, Que Baltair se souvient d'avoir lu ce nom dans ses lettres et s'en sert pour soigner son geôlier en administrant ce remède au petit bonheur la chance... Un peu tiré par les cheveux à mon avis :/

Quant à la cavale de Sorcha elle se passe de façon tellement idyllique, passant d'un couple de pèlerin à une famille de troubadour, aucune mauvaise rencontre ne viendra ternir son voyage jusqu'à Édimbourg, où là seulement elle sera aux prises avec des brigands...
L'enquête de Baltair est elle aussi sous les meilleurs auspices puisque la probabilité que dans une ville, sur le parvis de l'église avant la messe, le simple fait de prononcer le nom de Sorcha le mette en relation avec la seule personne de la ville qui ait été en contact avec elle est quand même faible; et pourtant.

Bref un livre qui se lit très bien grace notamment à l'alternance de narration à la première personne (Sorcha) et à la troisième personne pour les autres protagonistes. Mais une histoire pleine d'invraisemblances qui manque toujours d'ancrage historique et de description du pays dans lequel il se passe.
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Nous retrouvons avec un immense plaisir les personnages du tome 2 douze ans après les faits. Sauf que cette fois, les héros de la Châtelaine de Mallaig passent au second plan pour laisser la place à la génération suivante, et le moins que l'on puisse dire, c'est que leurs successeurs leur donnent bien du fil à retordre.
Ceit, désormais âgée de 19 ans, se cherche avec rage un mari, sans se soucier de sa réputation, mais sa laideur et sa surdité éloignent d'elle tout prétendant. La petite fille timide et affectueuse du tome 2 a bien changé, devenant une jeune fille ingrate, arrogante et souvent insupportable.
Baltair le Jeune, le fils aîné de Gunelle et Iain, a 12 ans au début du roman. Il a l'insouciance et l'inconséquence de son âge, du coup, il paraît moins flamboyant que l'illustre ancêtre dont il porte le nom et que j'avais tant aimé dans les tomes précédents. J'avoue que je me suis sentie un peu déstabilisée au début de trouver Baltair le Jeune aussi nigaud (voire légèrement agaçant), comparé à son père et son grand-père qui, dès leur première apparition, en avaient imposé par leur prestance et leur assurance. Puis, j'ai finalement adhéré au parti pris de l'auteure qui ne fait pas du jeune Baltair un héros parfait, mais un adolescent comme tous les autres, qui commet des erreurs et apprend d'elles. L'histoire se déroulant sur six années, on voit le jeune garçon grandir pour devenir un jeune homme droit et pétri d'esprit chevaleresque. Je dois dire que, passée la première impression d'agacement, ses réflexions d'adolescent un peu crétin me faisaient beaucoup sourire - et lever les yeux au ciel aussi. Au bout du compte, j'ai apprécié que Diane Lacombe rende les réactions de Baltair appropriées à un jeune de son âge, toujours persuadé d'être aussi expérimenté et talentueux que ses aînés ! Et puis au fil du temps, le charme finit par agir et l'on se prend d'affection pour ce jeune chien fou.
Finella, l'ancienne servante de Beathag, est passée au service des Lennox. En effet, le lieutenant est devenu un laird et le premier conseiller de Iain en s'installant sur le domaine de l'oncle félon, à Morar. Il est obligé de mettre sa fille Sorcha et sa femme Angusina MacDonnel à l'abri dans un couvent, situé sur l'île d'Iona, après qu'un de ses beaux-frères, Eachan, apparemment complice de l'assassinat contre le roi d'Ecosse Jacques Ier, a trouvé refuge dans leur manoir.

L'histoire est racontée du point de vue de Sorcha, qui , étant extérieure au château, nous apporte une vision rafraîchissante des gens de Mallaig. C'est une enfant de 10 ans au début du récit, nous n'avons donc que des informations parcellaires sur la vie à Mallaig, les décisions du chef de clan et les événements en Ecosse. Les informations se font encore plus rares quand elle est recluse dans le couvent d'Iona mais la correspondance qu'elle entretient en secret avec le jeune Baltair et le passage de la narration à la 3ème personne nous permettent de ne pas rester complètement ignorants des faits.
J'ai beaucoup aimé l'apprentissage de Sorcha au couvent sur les simples, sa rencontre avec le peu conventionnel frère Gabriel et la touchante amitié qui en découle. Sorcha, délaissée par une mère rongée par un terrible secret, se rapproche également d'Etta, une vieille servante du couvent qui s'avère être la mère de l'inénarrable Colm, le sauveur de Baltair.
Colm est ivrogne, tricheur, joueur et boîteux mais il me faisait souvent hurler de rire. Son espièglerie, son esprit malicieux en ont fait mon personnage favori de ce tome 3.

Pour conclure, une relecture délicieuse qui clôt agréablement la trilogie malgré quelque facilité narrative (je pense particulièrement à l'épisode de Baltair citant le nom de Sorcha sur le parvis d'une église de campagne). Cette fois, l'auteure s'éloigne de la trame des tome 1 et 2, même si l'histoire d'amour reste prévisible. Mais notre intérêt pour les gens de Mallaig est ici renouvelé, peut-être également du fait que nous ne restons pas au château mais voyageons à travers l'Ecosse, d'abord sur l'île d'Iona puis à Edimbourg. le dépaysement est toujours au rendez-vous...
Lien : https://parthenia27.blogspot..
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J'ai bien aimé le troisième tome de la trilogie de Mallaig, davantage que lors de ma première lecture.

L'héroïne, Sorcha, est une jeune fille attachante qu'on a plaisir à suivre même si la première partie du roman m'a semblé s'étirer un peu en longueur alors que les événements se précipitent ensuite.

Comme pour les deux précédents tomes j'ai été un peu gênée par le changement de point de vue qui passe par le passage de la première à la troisième personne.

Une relecture qui en valait donc la peine...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
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Cette lecture m'a procuré beaucoup de plaisir! Nous retrouvons le ton de Diane Lacombe tout en y trouvant une narration moins naïve et plus régulée que dans "La Châtelaine"

Bien entendu, empreint de romantisme "Sorcha de Mallaig" nous transporte dans le périple et la quête du personnage principal. Une impression agréable de paix m'a envahie à la lecture des éléments de la vie monastique, la rigueur, le recueillement et l'absence d'agitation.

Les descriptions de la nature, la mer, les oiseaux et le gibier ainsi que celle des plantes médicinales, dont Sorcha est experte, contribue au rythme posé et simple du texte.

Le personnage de Baltair le Jeune nous fait sourire bien qu'il ne m'ait pas semblé aussi approfondi ou "fini" en comparaison à celui de son père dans "La Châtelaine de Mallaig".

Nous retrouvons nos personnages tant aimés, fidèles à leurs qualités découvertes dans "La Châtelaine".

Ce deuxième roman de la saga m'a procuré encore plus de bonheur que le premier!

Une belle incursion dans la quête de liberté d'une jeune femme qui s'enfuit d'un couvent en parcourant l'Écosse de jadis!
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La suite de «la châtelaine de Mallaig» prend place quelques années plus tard et a comme personnage principal Sorcha, la fille de Lennox qui a été le bras droit de Gunelle et Iain pendant des années. La jeune fille se trouve forcée d'aller vivre dans un couvent à la suite de la disgrâce de son père. Lorsque, à la mort de ce dernier, la pension n'est plus payée, les soeurs veulent faire d'elle l'une des leur. Sorcha décide alors de s'enfuir, ignorant les dangers qu'elle court à voyager seule dans les Highlands. Au même moment où Sorcha s'enfuie, Gunelle envoie son fils Baltair la chercher pour en faire sa suivante. Les deux jeunes gens se croiseront sans s'en rendre compte, et ce qui devait être une simple mission deviendra une véritable chasse.
J'ai beaucoup aimé ce tome de la saga, où l'histoire d'amour, un peu moins omniprésente, cède la place à l'aventure et aux mystères. Cependant, l'histoire démarre beaucoup plus lentement, et, si vous êtes comme moi, vous allez devoir faire un petit deuil en apprenant que Iain et Gunelle ne sont plus les personnages principaux du deuxième tome !
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
« Pourquoi souriez-vous, mère? demanda Baltair qui chevauchait aux côtés de la voiture.
– Je songeais à vous, mon fils, répondit-elle. À vous et à Sorcha. Je crois sincèrement que ni moi ni votre père n’aurions pu trouver meilleure épouse pour vous, et aussi, meilleure châtelaine pour Mallaig…
– Alors, vous ne regrettez pas trop ma cousine Sine, que vous vouliez tant me voir épouser?
– Je ne le puis, avança-t-elle. Je crois sincèrement que Sorcha est au-dessus de toute autre prétendante, et ce, par sa propre force autant que par l’amour qu’elle vous inspire. Mon fils, je considère que cela est un gage de réussite, tant pour votre union que pour l’avenir même de Mallaig. Votre défunt père accordait une très grande importance à sa châtelaine pour assurer la paix au château et j’espère que vous ferez de même avec la vôtre… »
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Je levai les yeux de ma broderie et vis que ma mère s'était assoupie dans son fauteuil. Sa coiffe avait glissé et l'un des pans frôlait sa bouche, frémissant à chacune de ses expirations. On aurait dit un pavillon en déroute qui battait au vent. Je trouvai cela amusant et ne pus m'empêcher de sourire
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- Par tous les saints, c'est ma mère ! s'écria le geôlier. Messire, tu connais ma mère ! Je ne l'ai pas revue depuis vingt-cinq ans ! Elle est devenue une sainte là-bas. C'est le ciel qui t'envoie ici pour me parler d'elle... Ha ! Père éternerl : Dieu tout puissant..
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Soeur Béga m'avait convoquée pour m'offrir un bien surprenant cadeau d'anniversaire : un laisser-passer pour le cloître !
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