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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alexandre Lacroix a déjà un beau palmarès dans l'édition : des romans, des essais et même des albums jeunesse. de plus, il est rédacteur en chef de Philosophie Magazine et cofondateur de l'école d'écriture Les Mots.

Alors, quand il se lance dans La Naissance d'un père, il prend un risque puisque le père en question, c'est lui. le livre étant annoncé comme roman, je ne sais faire la part du réel et du romancé au cours de ces 460 pages. Malgré tout, je pense que la réalité l'emporte sur la fiction, un savant dosage des deux qui donne un livre agréable à lire, d'une écriture soignée, et riche en anecdotes, qu'elles soient prises dans la vie familiale ou non.
L'auteur divise son livre en trois grandes parties, aux titres un peu énigmatiques : Un, Trois et Cinq. Ces chiffres sont calqués sur le nombre de ses enfants pour la période concernée. Il m'a emmené d'abord en Avignon avec Mathilde qui lui donne Bastien, le même jeune homme qui clôturera le livre. Puis, c'est Paris où Giulia met au monde Andreano, Lucrezia et Giacomo (Trois) et enfin Pietro (Cinq).
Tout ce qui est écrit semble vécu, présenté avec de savoureuses descriptions détaillées sans concession, avec un goût un peu vachard pour croquer les personnes rencontrées. Alexandre Lacroix ose raconter ce que les hommes préfèrent écarter, ne pas évoquer : l'accouchement, les soins apportés au bébé, les couches, les nuits hachées, les soucis permanents du quotidien, la vie quoi.
J'ai lu tout cela avec parfois un sourire dubitatif aux lèvres car je suis grand-père – je préfère entendre papi – de quatre formidables petits-enfants qui nous ont été donnés par nos deux fils et leurs compagnes. Pour moi, ces bébés nés au cours des premières années du XXIe siècle, ont été une émouvante et extraordinaire révision des années vécues comme père et j'ai apprécié la lecture d'un livre qui présente finalement une grande famille intercalée entre les deux périodes que j'ai eu la chance de vivre avec des enfants en bas âge.
Alexandre Lacroix ne se prive pas de donner son avis sur quantité de sujets au passage, au fil des séquences de vie. Je sais qu'il n'apprécie ni Renaud, ni Carlos mais j'aurais aimé qu'il parle des chanteurs qu'il aime.
L'Italie est de plus en plus présente au fil des pages car Giulia est Italienne et les prénoms de ses quatre enfants l'attestent. Séquences éducatives, vacances, vie avignonnaise et parisienne, travail, Alexandre Lacroix m'a surpris en parlant, sur la fin, de l'écriture de ce livre que je tiens en mains grâce aux Explorateurs de la Rentrée littéraire 2020 de Lecteurs.com et aux éditions Allary. Il partage tout simplement ses doutes et ses espoirs, ses hésitations aussi, son travail d'écrivain. J'ai apprécié ces réflexions au final, poussant un peu plus fort le côté autobiographique du roman.

La Naissance d'un père m'a plu la majorité du temps, irrité parfois, lassé un peu par sa longueur mais c'est une oeuvre importante qu'il faut faire lire aux plus jeunes, une ode essentielle à l'amour, à la vie et au partage d'un bonheur familial pas toujours facile à trouver.


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Un, trois et cinq

Alexandre Lacroix raconte comment il est devenu père à cinq reprises avec des mères différentes. Un témoignage servi par une plume allègre qui n'omet aucun des aspects de la paternité.

C'est une histoire ordinaire et pourtant toujours exceptionnelle à laquelle nous convie Alexandre Lacroix, celle de la paternité. Pour le narrateur, qui n'est autre que l'auteur, cette paternité va se répéter cinq fois, ce qui n'est – avouons-le – peu ordinaire, d'autant que ces naissances n'ont rien de planifié. En revanche, cela confère, au fil de l'arrivée de ses enfants, une réelle expertise au géniteur.
Mais si les futurs pères peuvent trouver ici quelques conseils, c'est avant dans le style adopté par l'auteur que réside l'intérêt de ce témoignage. Voilà en effet la comédie humaine du XXIe siècle.
Bastien, son premier fils, naît le 22 octobre 2000 à Avignon. Un événement auquel le jeune père a pu se préparer pendant quelque neuf mois, mais qui le prend tout de même au dépourvu. Si à la maternité tout a l'air sous contrôle, les premières nuits sont difficiles à gérer «Nous nous sentions, l'un comme l'autre, abandonnés avec une tâche trop grande, trop grave pour nous. Nous allions nous faire aspirer, dévorer entièrement par cette si petite chose, cet angelot en pâte de Sèvres qui reposait sous sa couverture laineuse, car il avait besoin de soins constants, il ignorait la différence entre le jour et la nuit, il était indifférent à notre fatigue à nous…»
Comme pour la plupart des couples, après les premières angoisses, une routine quotidienne va se mettre en place, les tâches se partager. À la mère l'allaitement et au père les promenades. Si les ressources du couple sont limitées – il est écrivain et chroniqueur peu rémunéré, elle est prof de philo vacataire – il peut consacrer du temps à cet enfant. Bastien va ainsi grandir auprès d'un père très présent, qui arpente avec lui à peu près toutes les rues de la cité des papes et joue avec lui dans les bacs à sable, sous l'oeil attendri des mères auxquelles ce rôle semble dévolu.
La vie sociale, notamment avec des voisins aussi particuliers qu'attachants, n'est pas abolie pour autant. Mais Mathilde, au bout de trois ans dans le Vaucluse, veut retourner en Bourgogne où une maison de famille leur permettra d'économiser le prix du loyer, une charge qui pèse lourd sur le budget du jeune ménage. L'auteur fait l'impasse sur la période qui a suivi et sa rupture avec Mathilde puisque le chapitre suivant s'ouvre dans un appartement de la rue de la Grange-aux-Belles, dans le Xe arrondissement de Paris, sans doute au moment où il conçoit son second fils avec Giulia, la belle italienne qui partage désormais sa vie. Elle donnera naissance à Andreano, Lucrezia et Giacomo. Autant d'expériences qui permettent à Alexandre Lacroix de creuser encore davantage le sillon de la paternité, d'approfondir les thèmes déjà abordés sur l'éducation et la place du père et d'ouvrir de nouvelles pistes comme la famille recomposée, les différences culturelles entre l'Italie et la France ou encore la famille nombreuse, aujourd'hui considérée comme une bizarrerie. le tout est servi par une plume allègre qui n'oublie ni les délicieux mots d'enfant, ni les rituels qui se mettent en place, ni les lectures ou les jeux, de Tintin aux échecs, ni les vacances, comme celles à Capriata d'Orba dans le Piémont italien, «l'endroit idéal pour parler de Dieu et de théologie».
La naissance en janvier 2017 de Pietro Stelio Lacroix servant en quelque sorte de point d'orgue à ce beau roman de la paternité dans lequel on avance «à pas lents, avec un sentiment de gratitude et d'effroi» en découvrant «les pièces l'une après l'autre, les circulations, les étages et les cours intérieures.» À conseiller aux futurs pères – pour les encourager – à ceux qui ont connu cette expérience – qui retrouveront beaucoup de leur vécu – et aux mères qui seront curieuses de découvrir comment les hommes vivent une naissance.



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Quand un philosophe écrit sur son apprentissage du rôle de père. Exercice de style peu répandu d'après l'auteur chez les écrivains.
Il y a le premier fils, né d'une première union d'avec Mathilde, la complicité naissante avec celui-ci, mi- apeurée, mi- maladroite, faite de recherche de symbiose et de complicité où s'inscrit de manière solide les bases de la relation père –fils.
C'est l'occasion, au travers leurs déambulations citadines, d'une photographie sociale de la ville d'Avignon de cette époque, notamment une certaine pauvreté de sens. Il en reste une vie de quartier, des voisins haut en couleurs.
Il s'approprie cette place de père au gré de ses propres souvenirs d'avant, sa jeunesse et les plaisirs passés. L'amour inconséquent
Sa confrontation à la pression sociale et la nécessité économique de subvenir aux besoins d'un enfant aussi.
Quelques clins d'oeil aux observations quasi impuissantes des pères comme le combat douteux des pro Lèche League, anecdotique pour tout papa confirmé, la grossesse et le changement du corps de la femme, l'accouchement, la douleur et les préparations à l'accouchement.
Le récit amusant et nostalgique du départ d'Avignon couplé à un flou chronologique quant à l'arrivé du deuxième enfant, fruit d'une nouvelle relation avec Giulia. Son attachement à la terre, à ses racines familiales également.
Il y a les amis qui s'éloignent et les nouvelles relations amicales que provoque le statut de parent.
Le questionnement des symboles qui entourent la naissance et le premier âge de la vie comme le cordon, l'objets transitionnel cher à Winnicott qu'il met au pilori.
La maladie et les peurs nouvelles endossées pour son troisième enfant montre la fatale impréparation et la vulnérabilité que revêt le costume de papa.
Ce récit est riche et personnel, à la construction hasardeuse, imposée par la réminiscence des événements déjà anciens pour l'auteur je pense. Ce qui en soit est déjà un bel exercice de style, car le temps file vite lorsqu'on devient père.
J'ai trouvé un intérêt certain dans ce livre offert par ma femme et lu alors qu'on attendait notre troisième petite fille.
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Je découvre l'auteur avec ce roman. J'aime beaucoup les Éditions Allary, la couverture et le titre de ce roman m'ont intriguée. "La naissance d'un père" car nous ne naissons pas parent, nous le devenons et lorsque notre enfant né, une part de nous se révèle. Alexandre Lacroix va faire cette expérience 5 fois...

Beaucoup de stéréotypes existent sur les familles dites nombreuses. Dans le regard collectif soit c'est une question de classe sociale soit de religion. L'auteur met en avant les familles nombreuses lambda. Une ode à la famille, à la paternité.

Peu de rebondissements car c'est la vie ordinaire que l'auteur nous raconte, le quotidien, la gestion d'une famille avec enfants. À travers sa paternité, l'auteur se confie, nous découvrons un peu sa vie mais elle est au second plan et seulement si elle a un rapport avec son rôle de père. Ainsi la séparation avec sa première compagne et la rencontre avec sa femme ne nous sont pas contés. Un peu perturbant d'ailleurs pour se situer dans le temps...  Les difficultés, elles, ne nous sont pas cachées.

Tout au long des pages, l'auteur nous procure divers sentiments, la joie, la peur lorsque Giacomo contracte une méningite. le mail de conseils envoyé à sa collègue enceinte m'a fait  rire. le vin a peut être une place un peu trop importante à mon goût comme s'il était parfois nécessaire de boire pour supporter le quotidien. Pour autant l'auteur nous dresse le portrait d'une famille actuelle, recomposée, nombreuse avec un père investi, une mère active. J'aime cette image de la famille.

Une lecture fluide, intéressante sur un sujet peu abordé. J'espère relire un autre roman de l'auteur pour découvrir un peu plus son talent! Je remercie les Éditions Allary pour l'envoi de ce roman de leur rentrée littéraire via Netgalley.
Lien : https://leslecturesdemamanna..
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Premier enfant à vingt-cinq ans et cinquième à quarante-deux ans, c'est donc sa paternité active que Alexandre Lacroix a choisi de raconter sous la forme d'un roman dont le titre est « La naissance d'un père ».
Le narrateur de Alexandre Lacroix commence par décrire sa première paternité en Avignon en assurant la prise en charge entière de Bastien à mi-temps puisque alors écrivain, il n'était pas obligé d'aller travailler.
Pour la première fois, « La naissance d'un père » raconte de la voix du père comment changer une couche, comment faire prendre son bain à son bébé, comment on découvre le monde ensemble en prenant le temps de regarder les mêmes choses, etc. Mais, pas seulement !
Alexandre Lacroix décrit la protection de son bébé en faisant fuir toutes velléités belliqueuses. Et aussi, la sensualité d'une maman sicilienne près du bac à sable qui l'empêche de prévenir un petit accident.
« La naissance d'un père » est écrit pour modifier les représentations sur la paternité. Il démontre que les femmes n'ont pas le monopole de ce quotidien qui crée la relation aimante et soutenante. Néanmoins, il s'agit surtout que les femmes laissent la place sans attendre de l'autre qu'il fasse comme soi, comme, par exemple, les activités ménagères.
La forme du roman interroge car comme « La naissance d'un père » raconte le quotidien de la venue de ses enfants qui semble si proche du vécu. J'espère qu'elle est dans les détails suivants : la réaction du narrateur face à la psychologue du petit Clarence, la réaction type bobo sur la restauration en centre commercial aussi. Et, l'exemple que prend le narrateur sur l'avortement est assez peu réaliste tant la triangulation psychanalytique semble particulièrement perverse. Mais, peut-être que ce n'est pas là que se situe la fiction ?
Son écriture raconte le quotidien sans devenir prosaïque. Alexandre Lacroix explique la tendresse qui se fond dans les minutes de vie et les espaces qui s'ouvrent quand la joie est là. le ton est plaisant. le cours d'accouchement sans douleur est savoureux. le narrateur se raconte avec dérision et son regard décalé est souvent drôle. Drôle d'imaginer le narrateur « recharger ses batteries » pendant que sa femme voit monter les contractions. Drôle la mise en pratique les théories de Winnicott sur les objets transitionnels. Drôle le gabarit du kiné opposé au corps du bébé pour le traitement de la bronchiolite. Et, lorsque le narrateur joue les « Laurence Pernoud » pour une collègue, ça vaut aussi la lecture !
Alexandre Lacroix raconte pour la première fois la paternité au quotidien dans ce roman écrit autour de la venue de ses cinq enfants tout au long de dix-sept ans de vie, le point de vue d'un père moderne et attentif. Souvent drôle par le décalage de sa dérision, ce roman est à découvrir, et pas seulement par les futurs pères !
https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/26/alexandre-lacroix/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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L'auteur nous le dit d'emblée, il a eu cinq enfants. La plus grande partie de sa vie d'adulte a été consacrée à éduquer, chouchouter, s'occuper de ses enfants. ⁠
Face aux diverses réactions et réflexions que sa paternité suscite, il s'en défend : il aime être un père. ⁠

Chronologiquement, progressivement, Alexandre Lacroix va remonter le cours de sa vie de père, de son premier-né à son petit dernier, quatre garçons, une fille.⁠
Les souvenirs de leur enfance génèrent des réflexions sur le monde qui nous entoure et qui verra grandir ses enfants. ⁠

J'ai trouvé cet ouvrage agréable à lire, les pages se tournent toutes seules, je me suis souvent reconnue dans le rôle des parents, j'ai partagé ou contredit certaines des décisions et opinions de l'auteur. ⁠
C'est peut-être moins plaisant à lire quand on n'a pas d'enfants, car on ne peut pas se projeter.⁠
Pour moi, en tout cas, ce fut un plaisir de partager avec l'auteur ces expériences de parentalité ; un peu moins son goût pour le vin et son avis sur les psychanalystes, je dois avouer. ⁠

Mais ce roman sur la paternité est aussi le récit de la vie d'un homme, de ses expériences et de ses fêlures, certaines que l'on sent très profondes.⁠
Le texte est également touchant par la sincérité de l'auteur vis-à-vis du lecteur.⁠
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Etant papa d'un petit garçon depuis quelques mois, ce livre a attisé ma curiosité de par son titre et son auteur qui est le chef de rédaction de Philosophie Magazine. Je m'attendais donc à une réflexion philosophique sur la paternité et le chamboulement de l'être qu'elle entraine.

Force est de constater que mes attentes n'ont pas été totalement satisfaites car il s'agit surtout d'un récit autobiographique, certes intéressant pour le partage d'expérience mais qui n'échappe pas à mon avis au petit nombrilisme caractéristique de notre époque. Les réflexions purement philosophiques et relevant de l'Universel viennent se greffer à quelques chapitres pour sauver ce Roman de la banalité et l'enchainement d'anecdotes édulcorées et romancées à souhait.

Ceci dit, j'ai trouvé la lecture assez agréable et j'avais tout de même envie de suivre l'auteur dans ses péripéties quotidiennes dans lesquelles je me suis identifié et dont l'humilité de certaines m'ont rassurées dans cette aventure humaine qu'est la paternité.

Je conseille donc ce livre à tout père ou parent souhaitant une lecture légère de ce que je considère plus comme un partage d'expérience qu'une réflexion philosophique.
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Dans « la naissance d'un père » l'écrivain Alexandre Lacroix nous raconte sa vie… sa vie de père. Cet ouvrage semble donc avoir une valeur testimoniale, alors que son auteur lui-même le présente comme un roman (?!). le paradoxe étant qu'il nous parle d'un quotidien partagé par une grande part de l'humanité, celle des pères, et qu'il n'a donc, à priori, pas grand-chose à nous apprendre.

On pourrait s'attendre à une lecture ennuyeuse, et elle l'est parfois, mais la réussite d'Alexandre Lacroix est celle de nous faire parfois sentir la poésie dans la banalité du quotidien, et nous faire découvrir la dimension à la fois familière et étrange, le vertige de l'existence, l'aventure de notre vie.


J'ai choisi ce livre en pensant retrouver une universalité de la paternité, comme si une solidarité et une complicité serait forcément induite par le simple fait que nous soyons tous les deux pères. Il en est ressorti qu'il y a plusieurs paternités et que nous ne la vivons pas tous de la même façon, même si, nécessairement, il y a des passages communs. Même si, et surtout, il y a ce terre à terre qui nous élève, comme une écoute du « mistral gagnant » à en pleurer.

Je ne me reconnais pas dans Alexandre Lacroix, dans sa gestion des jours, dans sa vision de la société ni dans son tempérament. Pourtant, j'ai vécu avec lui, à travers ce livre, la naissance et les premières années de ses enfants : celle de Bastien l'ainé, celui de sa première femme, celui qui restera le souvenir d'un passé révolu, éternellement brisé par la séparation de ses parents. Celle d'Andreano, le petit génie ou de Lucrezia la déterminée, de Giacomo, le survivant ou de Pietro, la résurrection de son père suicidé (?)

Alexandre Lacroix, nous livre une part de son intimité, souvent la plus touchante et la plus belle. Je me suis souvent pris à me demander comment réagirons ses enfants à cette lecture de leur enfance. La reconnaîtront-ils ? Apprécieront-ils qu'elle soit livrée sur la place publique ?

Je me suis attaché à cette famille et j'ai un peu de mal à la quitter.

Si certains passages de ce livre m'ont paru ennuyeux, parfois par un excès de description, des instants que je qualifierais de « fulgurances » m'ont fait vibrer, parce que l'auteur parvient à trouver précisément les mots pour définir un état d'âme, une pensée, un vécu, qui entre en résonnance avec ce que je suis, avec ce que je traverse -crise de la quarantaine et père fatigué- « La naissance d'un père » est le seul livre qui soit parvenu à me faire pleurer dés le deuxième paragraphe. Je n'ai jamais autant sorti de citations pour Babelio que puisées dans ce livre.
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