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Voici un livre qu'en temps normal je n'aurais sûrement pas élu pour figurer dans ma PAL, encore moins dans ma bibliothèque. Une iconographie et un titre explicites dans une couv' glacée qui en devient glaçante, des commentaires sur la toile peu engageants, un auteur aux fonctions trop proches du milieu de l'édition pour ne pas subodorer un vague soupçon de copinage, ... Mais le hasard des lignes du grand réseau en a décidé autrement, et c'est ainsi que je me suis retrouvé à accueillir un exemplaire de cette édition chez moi, et à ignorer mes préjugés. Bien m'en a pris.

Sommer est cadre sup dans le milieu du biscuit, un milieu où tout est paramétré, disséqué, décortiqué et réfléchi, du multitasking à la publicité paradoxale qui vante les mérites de l'hédonisme (« Carpe Diem », ou ceux qui le scandent dans la réclame ne sont pas ceux qui s'y adonnent), en passant par l'emploi du temps, évidemment minuté, surbooké, déshumanisé. Et l'amour dans tout ça me direz-vous ? Ben voilà, justement : de l'amour dans tout ça, il n'y en a pas. Ou alors si peu : un artefact de sentiments, un succédané d'illusions amoureuses... Et ne parlons pas de la tendresse (bordel)

Dans ce court roman, l'on suit Sommer au gré d'une prose aux allures de scan, une prose efficace, aux tonalités parfois philosophiques flirtant avec les lignes de la digression, une prose qui nous fait entrer de plein pied dans la vie de Sommer en nous détaillant une de ses journées de travail. Ce lundi de reprise ressemble à s'y méprendre aux autres jours de la semaine, mais il marquera le début d'une fin, ou d'autre chose, pour le moins le début d'une prise de conscience chez Sommer : « Cela m'avait toujours meurtri, cette faiblesse, d'être capable d'entrevoir l'absolu mais de ne pas être en mesure d'agir en conséquence, d'en égarer la trace, de ne pas savoir en faire une force en moi ".


Il ne faut certes pas s'attendre avec cette lecture à ouvrir les portes du suspense, on sait d'emblée où le surmenage mène. Mais on peut s'attendre à une agréable surprise, pour un ensemble efficacement bien analysé. En tout cas, la surprise a été là pour moi.
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Un court roman que j'ai apprécié car il a une certaine résonance avec ma vie en ce moment. Par contre les pages sur les joies de l'open space ou la descrisption des maillons de la supply chain peuvent vite paraître rébarbatives pour les non-initiés. Moi ça m'a parlé et j'ai bien aimé.
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Pourquoi ce livre?
Le roman L'homme qui aimait trop travailler d'Alexandre Lacroix a été lu tout récemment dans le cadre d'une lecture suggérée dans le cours intitulé « La lecture, le livre et l'édition » offert à l'automne 2015 dans le cadre de la maîtrise en sciences de l'information de l'Université de Montréal. Je l'ai lu principalement lors de mes déplacements entre l'université, le travail et la garderie des enfants. Il m'a servi de passe-temps et de refuge dans le désagrément propre à l'utilisation des transports collectifs aux heures de pointe. Bien que ce livre n'aurait jamais fait l'objet d'un choix spontané de ma part, et sans devenir l'un de mes préférés, il m'a apporté un certain divertissement pendant les quelques heures que je lui ai consacrées.

Un premier aspect qui m'a plu :
Ce livre présente un style fluide. le vocabulaire y est accessible. Il se lit aisément et ne demande pas d'efforts soutenus pour être bien compris. La trame narrative est simple et logique. Ce livre est tout à fait indiqué pour une lecture dans un milieu bruyant ou pour une lecture entrecoupée puisqu'il comporte peu de personnages et de lieux. En somme, il s'agit d'un choix tout indiqué pour une lecture de train ou de salle d'attente; ce qui était tout à fait en équation avec les circonstances de mon expérience de lectrice.

Un second aspect qui m'a plu :
Le personnage principal ainsi que son univers sont en phase avec notre époque. Ce roman dresse un portrait vraisemblable de notre société. Il est facile d'y reconnaître de nombreux éléments de nos vies; de s'y projeter et de s'y reconnaître. le personnage principal par son aliénation et son assujettissement face à son travail fait figure de symbole ou de métaphore d'un certain pan de la vie contemporaine. Ce portrait d'une partie de notre société et de nous-mêmes peut donner lieu à une belle réflexion chez certains; ce qui en fait assurément l'un des éléments intéressants de cette lecture.

Un aspect qui m'a moins plu :
Le roman « L'homme qui aimait trop travailler » d'Alexandre Lacroix fait presque figure de roman à thèse. le propos ainsi que la réflexion qui sous-tend cet écrit constituent son principal point d'intérêt. Tel que mentionné précédemment, l'auteur dresse un portrait fidèle d'une partie de nos sociétés contemporaines, pourtant, cela ne suffit pas à faire de ce roman une oeuvre captivante. Tout y est prévisible, voire convenu. En somme, bien que cette lecture ne soit pas dépourvue d'un certain intérêt, elle ennuie.
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Ce roman met en scène le directeur de la chaine logistique d'une compagnie de biscuits dénommé Sommer. Sa vie s'est toujours résumée à son travail et cela n'a pas changé depuis sa récente séparation. Je qualifierais ce personnage de « machinal » malgré ses nombreuses réflexions. En effet, nous remarquons rapidement la place importante de la routine et de l'organisation chez lui. En se levant chaque matin, il effectue le même geste, geste qui trahit l'omniprésence du travail dans sa vie : il consulte ses mails. Au fil des chapitres, nous avons réellement l'impression qu'il s'agit du portrait de la journée typique que Sommer vit jour après jour, tel un robot programmé pour refaire les mêmes choses. le dénouement vient aussi appuyer notre vision de Sommer comme « homme-machine ». En effet, Sommer a essayé d'être productif et performant comme une machine — sa séance à la salle de sport démontre son besoin constant de repousser ses capacités — mais l'humain n'est pas une machine et Sommer l'apprendra drastiquement. Si j'ai apprécié ce roman, ce n'est pas en raison du personnage de Sommer, que j'ai trouvé trop stéréotypé. Même ses réflexions ne nous permettent pas changer notre vision de lui comme d'un personnage froid. Comme Sommer est l'élément principal du roman, je ne peux pas dire que j'ai apprécié complètement l'oeuvre bien que l'insertion dans l'univers de l'entreprise m'ait plu. Mais aurait-on pu s'attendre à un autre personnage pour un livre s'intitulant « l'homme qui aimait trop travailler » ?
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Pourquoi ce livre ?
La lecture de ce livre a été suggérée dans le cadre d'un cours universitaire où un club de lecture a été mis sur pied et où les participants devaient lire un des deux titres proposés. Ce n'est pas un roman que j'aurais choisi de mon plein gré car ni le thème du roman, ni l'apparence générale du livre, notamment la première et la quatrième de couverture, ne m'attirent particulièrement. Cependant, j'ai quand même choisi de lire ce livre pour une raison de disponibilité : l'autre titre suggéré, Vérité et amour de Claire Legendre, n'était pas disponible à ma bibliothèque publique.

Un aspect qui m'a plu :
J'ai aimé la narration du roman. Sommer est un personnage complexe et une narration à la première personne du singulier permet de mieux capter l'étendue de sa personnalité, ce qu'une narration omnisciente n'aurait pas pu rendre avec autant de justesse. Sommer ne se juge pas, il se livre sans complaisance. Il aborde sa difficulté à entretenir des relations humaines saines, son vide intérieur que le travail ne comble pas tout à fait, son passé d'ethnologue, où on le devine plus passionné, plus humain. J'ai apprécié sa prise de conscience finale, son cheminement psychologique, bien que ce revirement soit trop soudain pour être crédible.

Un second aspect qui m'a plu :
Trouver un second aspect qui m'a plu dans ce roman a été difficile, ce n'est pas une lecture que j'ai appréciée. Cependant, la longueur de ce roman m'a plu. le nombre de pages est parfait pour pouvoir lire le livre d'une seule traite sans avoir à y consacrer de nombreuses heures et j'aime beaucoup pouvoir lire un livre sans avoir à interrompre ma lecture. Ce qui est idéal dans ce cas, car si j'avais eu à déposer mon livre en cours de lecture, je ne crois pas que j'aurais réussi à le reprendre pour le terminer.

Un aspect qui m'a moins plu :
Je n'ai pas apprécié le traitement du thème. le surmenage est un sujet très actuel et j'ai eu l'impression que l'auteur a réduit un problème de société à un seul jugement de valeur. J'ai trouvé la première partie du roman, où Sommer est dépeint comme un bourreau de travail exigeant et difficile, plus agréable à lire que la seconde partie, que j'ai trouvée moralisatrice et un peu superficielle. La fin, fort décevante, vient finalement clore le récit de manière prévisible, ce qui m'a laissé une désagréable impression du livre.
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Pourquoi ce livre?

Je dois avouer que j’étais plutôt réticente à lire le dernier ouvrage d’Alexandre Lacroix. J’ai sans aucun doute une aversion pour ces bourreaux de travail. Toutefois, un article qui soulevait la question suivante « Comment le modèle traditionnel du travail a éclaté ? » a piqué ma curiosité. La révolution des nouvelles technologies aurait bouleversé la chaîne traditionnelle du travail (le 9h à 17h et les semaines de 40 heures) laissant place à la précarité de l’emploi et à l’épuisement professionnel. En bref, les travailleurs d’aujourd’hui sont-ils des esclaves de l’ère technologique? Ainsi, le roman d’Alexandre Lacroix s’inscrit dans un contexte tout à fait contemporain, cet homme, Sommer, qui aimait trop travailler, est le fidèle représentant de ce chaos contemporain. De ce fait, cette lecture m’offrait la possibilité d’une réflexion sur les changements dans le monde du travail provoqués par les nouvelles technologies modifiant ainsi les balises traditionnelles instaurées au temps de la Révolution industrielle.

Un premier aspect qui m’a plu :

Le roman d’Alexandre Lacroix raconte une journée dans la vie d’un cadre au service d’une multinationale de biscuit. Les tâches à accomplir sont bien définies et les heures sont tranchantes. Sommer est sous l’adrénaline, il est efficace et toujours dans les temps. Exigent et déplaisant, j’ai aimé détester le personnage principal. En tant que lectrice, j’ai souvent l’habitude de m’attacher à l’un des personnages du roman ce qui est impossible avec Sommer. Le cynisme et l’indifférence du personnage principal emportent le lecteur et bouleversent mon confort de lectrice, ce que j’apprécie grandement.

Un second aspect qui m’a plu :

Le personnage principal a de grandes inhabilités sociales. Il observe ses semblables « humains », il interagit avec ces derniers qu’à des fins pratiques. Lorsqu’il les observe, il le fait sous une lorgnette anthropologique. J’ai apprécié cet aspect du récit puisqu’il permet de mieux saisir la personnalité de Sommer, sans toutefois l’aimer davantage. À la manière d’une visite dans un musée d’Histoire naturelle, il jauge et critique « l’homo sapiens », exposé derrière des vitres hermétiques, et pose un diagnostic froid et brutal. Le tout étant très « hygiénique »; il n’est pas entré en contact avec ses pairs qu’ils trouvent faibles et superficiels.

Un aspect qui m’a moins plu :

L’homme qui aimait trop travailler est un livre qui se présente sans intrigue. Même si la conclusion est sans surprise, la fin du récit m’a déçue. En effet, elle s’accompagne d’un changement de perspective complet de la part du personnage principal : lui, qui a tant travaillé, n’a rien accompli. Il s’est trompé. Sommer est un homme orgueilleux et bien campé dans ses positions. Je trouve donc étonnant qu’il devienne clairvoyant si rapidement. Il est vrai que les événements tragiques ont tendance à ébranler nos convictions. Néanmoins, pour un roman sans intrigue, le changement de cap psychologique crée une rupture inattendue.

Pour consulter l'article mentionné ci-haut: Braün, D. (2015). Le gym et les repas gratuits ont un prix. Consulté à l’adresse http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2015/09/04/004-monde-travail-mutation-nouvelles-technologies-pire-mieux.shtml
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Nous voilà en présence d'un personnage détestable. Hautain, bourré de préjugés, ayant une philosophie très personnelle de la vie et du travail qui exclut d'emblée le reste de l'humanité. On le déteste dès le début tellement il est arrogant et condescent avec la Terre entière.
J'ai trouvé quelques lourdeurs à ce roman, des phrases parfois très complexes sans véritable raison, avec un tas de digressions qui ne servent pas toujours à grand chose, de passages qui se veulent philosophiques, sociologiques ou anthropologiques sans que ça cadre avec le reste du livre.
Mais c'est une lecture rapide, pas forcément fluide pour certains passages.
A lire pour les gens qui estiment que la seule chose qui compte dans la vie c'est leur travail afin de leur montrer quel genre de personnage ils sont pour les autres.
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Homme d'affaires d'origine française, Sommer est directeur de la chaîne logistique d'une multinationale de biscuits au chiffre d'affaires de 48 milliards de dollars. Un chiffre qui en dit long sur la façon dont son travail s'avère être le centre d'une vie malmenée par la rigueur, les effets pervers du perfectionnisme et du surmenage professionnel. « [… ] J'ai transformé mon cerveau en une machine performante et ce que j'ai gagné en rigueur, je l'ai perdu en souplesse et en créativité. » (Delacroix, 2015, p. 74). Cette machine à laquelle l'auteur fait souvent référence m'amène à décrire le personnage principal en un mot : aliéné. Celui qui par son indifférence et son esprit sans scrupule s'égare de ses propres émotions, se déshumanise et se rend étranger à lui-même (De Lavigerie, 2017).

Le personnage principal se veut antipathique, ce qui nous repousse à s'attacher à lui et à son histoire. Toutefois, ce livre m'a plu au moment où j'ai abordé son contenu avec une approche sociétale des répercussions des innovations technologiques et du surmenage professionnel dans nos vies contemporaines. Ceci dit, l'épuisement professionnel est un véritable fléau de notre temps. Ce livre à caractère philosophique relate avant tout l'histoire d'un drame humain qui vise à nous faire réfléchir sur la place qu'occupent le travail et les relations humaines dans nos vies. Et c'est à la toute fin du livre que nous constatons que c'est avec la vulnérabilité que l'humain peut se transformer en profondeur. (Ars, 2013, p.20). J'aime!

Liste de références :

De Lavigerie, A.-C. (2017). Alexandre Lacroix « Repenser notre rapport au temps ». Résumé repéré à : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:OZ7AJBPLqQUJ:https://www.apm.fr/rencontres/rencontre/849938/download/cr/rencontre%2520avec%2520alexandre%2520Lacroix%2520Mars%25202017.docx+&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=ca

Ars, B. (2013). Fragilité, dis-nous ta grandeur! Paris: Cerf.
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Il m'est impossible de penser à Sommer sans le mettre en lien avec notre société actuelle. Ouvrier modèle, mais travaillant à l'excès pour une compagnie de biscuits; personnage asocial et aveugle du point de vue sentimental (cf. sa relation avec sa femme), Sommer représente parfaitement la déchéance de l'homme moderne dans une machine économique qui ne cesse de l'écraser. Car, bien que la description de Sommer nous laisse penser que nous devrions le haïr, il n'est après tout que le résultat de cette affliction du travail qui nous pousse constamment à performer. En d'autres termes, je définirais ce personnage comme un martyr : Sommer a été construit pour révulser le lecteur, mais aussi pour le faire réfléchir (on n'a qu'à lire la conclusion pour reconsidérer le personnage en entier).
Ainsi, bien que Sommer soit un ouvrier haïssable, imbu de lui-même et excessivement philosophique, je le considère aussi comme un homme tourmenté, victime du destin qui, très jeune, l'a guidé dans ce mécanisme qui détruit toute trace d'humanité en chacun de nous. C'est pour cela que j'ai aimé le livre : pour son rapport complexe entre le personnage et notre réalité; pour ce regard froid et forcé à l'intérieur de soi qu'Alexandre Lacroix nous oblige à faire par l'entremise de Sommer. L'analogie est claire : plus nous détestons Sommer (et, par conséquent, le livre), plus nous portons un regard critique sur notre société, et plus le roman atteint son but. C'est en méprisant Sommer, bref, qu'on se retrouve à le connaître!
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Le personnage principal de l'oeuvre d'Alexandre Lacroix se nomme Sommer, un Français et un cadre responsable de la logistique de production et de vente de marques de biscuits. Très introverti, soucieux de son image physique et intelligent, il est un bourreau de travail désireux de performer dans son entreprise. Observateur pointu, il se livre à de nombreuses réflexions historiques, philosophiques et sociales comme sur ses études en anthropologie, sur ses conquêtes, sur son ancienne petite-amie et ses relations sociales (souvent tendues avec ses collègues). Il privilégie le travail et pense d'abord à lui-même au détriment de ses relations sentimentales et sociales.
Je le qualifierais d'égocentrique. Ses priorités gravitent autour de sa personne, pas des autres. C'est une des raisons de sa séparation avec son ancienne blonde. Bien que tout roule au travail, Sommer est affreusement isolé socialement et il n'est pas heureux.
J'ai bien aimé le livre puisque le lecteur peut s'imprégner et suivre graduellement l'évolution des réflexions de Sommer qui se rend compte qu'il doit briser cet égocentrisme. Celles-ci reprennent des sujets problématiques dans l'Occident comme le corps physique, l'individualisme, la performance et la sexualité. Directement concerné et frappé par ces réalités, le lecteur peut mieux comprendre le personnage et pénétrer dans son univers. C'est ce qui fait le charme de ce livre rapide à lire dans le contexte d'une critique littéraire dans le cours SCI6344.
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