Chronique d'une mort programmée, celle de la "mer " d'
Aral, dont les deux fleuves qui l'alimentaient ont été détournés par les russes pour irriguer leurs champs de coton.
Exemple flagrant et consternant d'un désastre écologique significatif, une évocation puissante portée par une écriture poétique, charnelle, fouillée ( trop par moments) d'une auteure que je découvrais.
Nous assistons à l'amour naissant de deux adolescents, dans cette région du Kazakhstan, puis progressivement et p
arallèlement, au délitement de leur environnement, (provoqué par des "impératifs" économiques), et de leurs relations contaminées par la jalousie.
Un texte d'une beauté sombre mais un milieu de roman pesant, où tout part à vau-l'eau et où ça vous poisse en dedans.
Un roman "feel-bad", alimenté par des faits réels qu'il faut connaître, et loin d'une lecture d'été, surtout par temps caniculaire !
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