AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,89

sur 157 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il s'agit d'un premier roman de l'auteur. Lu et critiqué dans le cadre d'une Masse critique. Qu'en soient remerciés Babelio et HC éditions.

1T est une société de technologie au bord de la faillite. Concurrencée, dépassée, noyautée par ses ennemis, elle est en passe d'être phagocytée par son concurrent direct.
C'est alors que Zoran ADAMAS, un énigmatique milliardaire, peu connu pour sa philanthropie, rachète la société avec pour but avoué à la presse : La détruire. Comment ? En se servant d'un jeu massivement multi-joueurs, sans règles : le Cosplay auxquels joueront les employés, dont Katie Duma, très nouvellement recrutée après avoir produit une thèse assez confidentielle sur la société 1T.

Au lieu de situer son action dans un futur proche, l'auteur a choisi une dystopie où une guerre assez mystérieuse a remodelé le monde et redéfini le paysage. Exit Internet et la ville dans laquelle se passe l'action est séparée en deux, un centre protégé par un mur et une périphérie pauvre : la zone. Pourquoi pas, mais ce background, assez peu explicité (l'auteur se réserve peut-être pour de futurs tomes, car n'en doutons pas, il y aura une suite, même si le présent opus se suffit à lui-même) n'ajoute rien, à mon sens, à l'histoire. Il est finalement assez survolé et délie un peu la sauce.
L'auteur est également très bien documenté, avec de nombreuses notes en bas de page, mais là encore, cela n'ajoute, pour moi, rien à l'histoire.

Après une très bonne accroche, avec des dialogues vivants, un style simple qui donne immédiatement envie de se plonger dans le bouquin, le soufflet retombe très vite en attente du démarrage du jeu (page 100). Quand va-t-il démarrer ce COSPLAY (Costume rôle Play) ?
Et puis le jeu commence. Oui, on a bien fait d'attendre, cela va être savoureux. Et ça l'est effectivement. Liberté, égalité, vérité (qui fait peur à tout le monde) au sein de l'entreprise, sous couvert d'anonymat ? Un rêve ou un cauchemar ? Toutes les mesquineries, les secrets de polichinelle, les malversations des dirigeants mis à jour.
Bon c'est un peu manichéen. Les méchants dirigeants incompétents contre les gentils employés subalternes compétents mais c'est assez jubilatoire.
Et ces mêmes employés succomberont-ils aux sirènes du chaos, aux foudres révolutionnaires ou sauveront-ils leur entreprise ?
Mais hélas, encore, le jeu s'arrête (il faut bien que les joueurs mangent) et le livre s'allonge à nouveau de digressions, alors qu'on a qu'une hâte, nous, retourner dans le jeu.

C'est bien écrit, c'est vivant, c'est faussement simple. Intéressant à lire, mais un peu long.
Un mix entre trois étoiles plus et quatre étoiles moins.
Commenter  J’apprécie          10824
Original, Cosplay l'est assurément.
1T est une boite au bord de la faillite rachetée par un magnat de l'industrie qui n'a d'autre ambition que de l'envoyer par le fond.
Pour ce faire, Adamas impose aux 3000 futurs chômeurs en puissance de s'adonner au Cosplay et ce durant trois jours.
Les règles de cet univers virtuel se comptent sur le doigt d'une seule main et s'avèrent finalement bien plus simples que celles du fight-club: pas de règles.
Katie, fraîchement embauchée, pourrait bien changer le destin tout tracé d'une entreprise au bord de l'implosion.
Faites vos jeux, rien ne va plus.

Gros entrain à la base puis déclin irrémédiable aux abords de la dernière ligne droite.
L'idée est bonne, on ne peut reprocher à Laurent Ladouari, pour son tout premier roman, d'avoir innové.
Le fait que chacun, fort de son avatar le rendant ainsi méconnaissable aux yeux de tous les autres, puisse alors ambitionner, y aller de ses p'tites rancoeurs, de ses coups de griffe assassins, il y a dès lors de quoi se faire du mouron quant à l'élaboration d'une restructuration viable au sein de ce nid de crotales.
Puis ce qu'il adviendrait de ce jeu, et donc par ricochet d'1T, s'est très rapidement dessiné, instaurant alors un intérêt pour la chose frôlant le zéro absolu.

La construction est habile, l'écriture prenante.
Mais cette satanée ligne droite avoisinant facilement les 12/24e du récit, aura finalement eu raison de mon enthousiasme initial.
Bisque, bisque, rage...
Commenter  J’apprécie          426
Pour commencer un grand merci à Babelio et aux Editions HC pour cette masse critique.
Sensations bizarres une fois refermé ce « Cosplay » de Laurent Ladouari.
Un roman qui m'a par instant vraiment captivé, notamment les scènes dans le Cosplay, ou avec les personnages de Tancrède Malatesta ou Paul Hatzel qui sont à mes yeux, les personnages les mieux dessinés. Puis par moment, franchement irrité, tant certaines scènes frôlent la niaiserie et les bons sentiments (on se croirait dans une série estampillé TF1). Et puis, on reste constamment dans le questionnement concernant certains éléments jamais expliqués (que c'est-il passé dans ce pays, pourquoi ce mur, que c'est-il passé à la commune etc.. ?)
Pourtant le talent est bien présent, ce jeune auteur mène son récit avec malice, ces dialogues sonnent souvent justes, et tel les employés d'1T on se laisse prendre au jeu.
Au final, un premier roman prometteur. Gommé de ces facilités stylistiques, Cosplay pouvait prétendre à un vrai coup de coeur. Peut-être la prochaine fois.
Commenter  J’apprécie          380
Pour commencer, je remercie Babelio, Octawia Tapsanji et les Éditions HC pour la superbe soirée organisée autour de Laurent Ladouari à l'occasion de la sortie de son premier roman, « Cosplay », ouvrage ayant passionné les lecteurs si on en juge par l'abondance des critiques (52) postées à ce jour sur le site.

« Cosplay » se distingue des autres à plus d'un titre. D'abord par son titre : « Cosplay », c'est un mot-valise qui accrédite très vite l'idée que le lecteur va se trouver en présence d'un jeu de rôle, version moderne des bals costumés d'autrefois où chacun avançait masqué. Puis par sa couverture : inhabituelle, tout en graphismes, noire et blanche, amalgamant symboles, dessins, animaux, objets et même un mousquetaire en grande tenue. Par son genre : véritable OLNI (objet littéraire non identifiable), « Cosplay » est atypique et entre avec difficultés dans une catégorie littéraire ; jugez plutôt : livre de science-fiction nous projetant dans un univers post-apocalyptique assez peu différent de ce qu'on peut observer quand on se promène aujourd'hui à Paris, La Défense ? livre d'anticipation construit sur une ère ou Facebook (actuellement en perte de vitesse), Internet (qui arrive à saturation actuellement), Google (moteur de recherche largement concurrencé) et Windows ont disparu au profit d'objets technologiques incroyables ? conte pour adolescents ayant la fibre entrepreneuriale, nous donnant à lire qu'il faut travailler plus pour gagner plus, version moderne de « là où il y a une volonté, il y a un chemin » ? essai philosophique et moraliste nous « démontrant » que les bons (= les ouvriers et cadres en col blanc au grand coeur) triomphent toujours des méchants (les affreux capitalistes n'ayant qu'une idée en tête, à savoir gagner toujours plus de fric en exploitant les masses laborieuses) ? L'époque dans laquelle se situe « Cosplay » est déroutante : on est clairement dans un ailleurs futuriste mais difficile à dater, dans un ailleurs où une guerre (mais laquelle et pour quels motifs ?) contre des Vandales a transformé le monde et détruit le paysage (la Zone ressemble au Bronx, le Mur isole la Capitale de cette zone, les moyens de transport sont plutôt glauques). le scénario de « Cosplay » est assez surprenant : 1T, entreprise d'informatique au bord du dépôt de bilan, est la proie d'un raideur, Zoran Adamas, patron du Groupe Phénix et milliardaire cynique ; Adamas veut se servir du Cosplay (jeu massivement multijoueurs, où chacun avance masqué et évolue, sans règles, dans un monde virtuel, conservant la possibilité de quitter la partie à tout moment en empochant, en compensation, un chèque représentant 3 ans de salaire) pour détruire 1T, les employés de 1T ayant dès le démarrage du jeu très à coeur de se venger et de tout remettre à plat dans leur entreprise (réajustement des salaires, licenciement des cadres dirigeants, promotion des éléments valeureux …) ; à partir de là, commencent les alliances, les fausses promesses, les arnaques et les embrouilles et ceux qui tirent leur épingles du jeu ne sont pas ceux auxquels on pourrait s'attendre. Les personnages sont très (pour ne pas dire trop) nombreux. L'héroïne, Katie Dûma, belle, ultra intelligente, rationnelle mais émotive, nouvellement recrutée après avoir produit une thèse assez confidentielle sur la société 1T, se situe à mi-chemin entre l'adolescente excitée, l'étudiante complètement investie dans sa spécialité et le chevalier blanc redresseur de torts : personnage central, elle manque cruellement de personnalité et « s'efface » devant d'autres personnages, plus bariolés ou plus « épais » qu'elle. le « poids » de l'ouvrage (474 pages) force le respect : mais les 108 premières pages ne servent qu'à planter le décor et les principaux personnages de l'ouvrage. de surcroit, « Cosplay » abonde de redites, de dialogues longuets, de digressions et de descriptions fastidieuses, le tout nuisant à l'intrigue. Enfin, les va et vient continuels entre le réel et le virtuel finissent par lasser et la fin, très bizarre et décalée, donne au lecteur comme une vague impression d'inachevé.

Bon, ne forçons pas le trait : tout n'est pas à jeter. le papier est agréable. L'écriture n'est pas désagréable. Les chapitres sont souvent courts et toujours bien enlevés. Les notes en bas de page (références à la pop-music des années 70/80), bien que n'ajoutant rien à l'histoire, lui donnent du relief. Les dialogues sont vivants, sonnent justes et présentent ici ou là une touche d'humour, de poésie ou de malice. le style, simple, vivant et bien rythmé, facilite la lecture. le jeu du « Cosplay » connait des phases et des rebondissements (puisqu'il se poursuit sur 3 jours) qui nous tiennent (un peu) en haleine. Les dirigeants de l'entreprise et tous leurs homologues, voyous capitalistes, en prennent pour leur grade, ce qui est un peu manichéen mais fort jouissif. Les phases du jeu sont clairement identifiées grâce à l'utilisation d'une police de caractère différente du reste de l'histoire. Les personnages sont réellement travaillés : Tancrède Malatesta et Paul Hatzel sont particulièrement bien croqués. Et le lecteur redécouvre les arts asiatiques, la cérémonie du thé et les jeux d'échecs et de go.

Au final, un premier roman original, intelligent, futuriste, surprenant et souvent drôle, un peu bizarre et faussement naïf, dont le coeur du sujet est le management d'entreprise, dont la toile de fond est le culte de l'argent et l'attrait du pouvoir, dont l'objectif est de présenter la possibilité du sauvetage d'une entreprise grâce à l'utilisation de l'anarchie comme révélateur des potentialités de chacun (les forts comme les faibles) et comme fédérateur des énergies collectives. Je note trois étoiles.
Commenter  J’apprécie          320
Mouais, pas mal, pas mal… je lirai le prochain pour être sur, mais pour une première, c'est plutôt bien foutu…

- Choupette : 'Hein… …
- Moi : Quoi ' hein…
- Choupette : Non rien…


Donc merci aux éditions HC, Babelio et à Laurent pour ce petit mot personnel glissé dans le bouquin :

« Pour toi Hugo, le meilleur auteur de critique de Babelio »


Alors petit je voulais devenir un ninja, d'ailleurs je faisais du Judo : champion du val de marne et double champion d'Essonne, j'étais plutôt bon, mais pas assez pour continuer et devenir un grand champion…De toute façon j'étais trop fainéant...

Enfin bref j'adorais les arts martiaux : respect , honneur et discipline, JIGORO KANO en tête d'affiche, je vouais une admiration sans borne à Sangoku et Bruce Lee… Même si aujourd'hui j'encourage plutôt la Chine avec « Gong li »… et « Gong li nue » c'est de la poésie je vous dis… les droits de l'homme ne sont qu'un détail…

Et bien cette dystopie effleure en partie tout le mystère qui entoure les arts asiatique… Pour le reste ça se déguise en personnages historiques et ça fait la révolution pour sauver son entreprise :

Trahisons, tromperies, coucheries, manipulations… visiblement, bosser sous Sarkozy ça donne des idées… enfin je me comprends…

Beaucoup de questions, peu de réponse, un style d'écriture simple qui fonctionne bien, des personnages travaillés, un univers futuriste dont on ne sait pas grand chose pour le moment, ce qui se révèle un peu dommage, mais soyons patient et attendons la suite pour se faire une idée objective du talent indéniable de cet auteur…

Pour l'instant mon avis est mitigé, mais voilà, Laurent connait du beau monde, et moi j'ai besoin d'une place en crèche, donc Laulau si toutefois tu connaissais quelqu'un qui pourrait t'aider a obtenir les 5 étoiles…en tant que surfeur, j'ai le brush et le bon gout, donc je serais être reconnaissant…

A plus les copains

Proverbe Chinois : si tu tapes "Gong Li nue" sur google, n'oublie surtout pas l'historique...
Commenter  J’apprécie          278
Pour être tout à fait clair, ce genre de littérature, « Cosplay » ne m'est pas familière, comme d'autres genres présents sur le site, d'ailleurs… Mais c'est aussi ma raison d'être sur Babélio : découvrir des genres et des auteurs nouveaux. Je remercie à cet égard Babélio et HC Editions de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première.

Loin de moi l'idée de venir compléter les avis des spécialistes du genre comme Fnitter ou Dyonisos (et d'autres sans doute) dont je m'abreuve régulièrement sur le site afin de diversifier mes centres d'intérêt.

Tout d'abord, le livre, l'objet… il est toujours important pour un pavé de cinq cents pages de pouvoir lire avec confort. C'est le cas ici : un format idéal, un papier agréable, une police confortable. Seul petit bémol : première et quatrième de couverture « pas très jolies » dans leur graphisme.

Venons-en au texte. Je lis ça et là qu'il s'agit pour Laurent Ladouari d'un premier ouvrage. Pour un coup d'essai, ce n'est pas un coup de maître, mais c'est vraiment bien… Encore un petit bémol, cependant : il nous faut attendre la page 108 pour voir enfin le Cosplay démarrer vraiment. Certes la présentation du cadre se fait de façon très originale, des chapitres courts et enlevés… mais l'ensemble reste long.

Vient ensuite le jeu proprement dit.

L'entreprise 1T, ex leader sur le marché de l'électronique, au bord du dépôt de bilan de par la concurrence déloyale que lui livre Sinind, vient d'être rachetée par Zoran Adamas, richissime industriel qui annonce d'entrée rien de moins que la destruction programmée de 1T. Quelle déception pour Katie qui vient tout juste d'être embauchée. Elle participera, elle aussi, au Cosplay, un jeu de rôle mis en place par le nouveau patron et qui durera trois jours. Trois jours pendant lesquels le sort de 1T sera scellé…

Le Cosplay : sous couvert d'anonymat (les joueurs s'avancent masqués), les joueurs évoluent dans un monde virtuel. La règle du jeu est très simple puisqu'il n'y en a pas… Si ce n'est celle de pouvoir quitter la partie avec un chèque d'un montant substantiel en poche. Un genre de jeu de rôle où chacun évolue « dans la peau » du personnage de son choix…

Entrez donc au bal masqué d'Adamas… En attendant la suite… Car tout porte à croire qu'il y aura une suite…

Signé : Poustiquet
Commenter  J’apprécie          232
1T, entreprise jadis pionnière dans le domaine de l'informatique, et aujourd'hui exsangue, est rachetée par Adamas, le milliardaire le plus détesté de la planète. Ce qu'il réserve à l'entreprise a de quoi surprendre : un jeu multijoueur auquel doivent participer tous les employés, cachés derrière un avatar. Tous les bruits de couloir, toutes les rancoeurs se déversent alors avec enthousiasme dans le Cosplay. Cette anarchie totale dans laquelle toutes les hiérarchies ont disparues provoquera-t-elle un renouveau de 1T, enfin débarrassée de ses parasites, ou au contraire son démembrement par ses employés qui vont chercher à obtenir une petite part du gâteau avant sa disparition ?

Le scénario intéressera sûrement quiconque a déjà du lutter contre une hiérarchie pesante ! On sait peu de choses sur le monde dans lequel on est projeté : on se situe vraisemblablement quelques dizaines d'années après notre époque. Une tentative de révolution importante a eu lieu, et un Mur sépare désormais les nantis des plus démunis. de quoi mettre l'eau à la bouche pour les prochains tomes, on imagine facilement que c'est ce point qui sera développé.

La galerie de personnages est intéressante. Certains sont un peu lisses et prévisibles, mais l'excentricité des autres équilibre la balance. On peut regretter l'impression de manichéisme que l'on ressent, ce qui est dommage, car certains d'entre eux ont des rôles ambigus, devant leur progression dans l'entreprise à des pourris tout en ayant gardé une certaine éthique, mais leur potentiel est rapidement dépensé : ils choisissent leur camp dans le chapitre où on les présente, et ils ne font plus que quelques apparitions sporadiques par la suite.

Ce premier tome est réussi et garde un bon rythme tout le long, malgré quelques facilités pardonnables à la fin. C'est également une bonne mise en place pour les livres suivants, l'aura de mystère qui plane au dessus de certains personnages, et le brouillard qui est laissé sur les grands événements qui ont bouleversé le monde quelques années avant le déroulement de l'intrigue, donne envie d'en savoir plus. Félicitations aussi à l'éditeur pour l'objet livre, la couverture en noir et blanc psychédélique est superbe.
Commenter  J’apprécie          232
Dans ce futur, à la fin du XXIème siècle, la ville est entourée d'un mur, une pièce militaire unique en son genre. Haut de 11 mètres. Ce bijou de technologue est censé protéger la capitale contre le retour des vandales qui avaient fuit vers le nord.
Entre ce mur, l'entreprise IT va mourir, ancienne gloire de la production de processeur pour ordinateurs, après la mort d'Intel de Microsoft et de Google, IT allait les rejoindre dans la galerie de l'évolution informatique. Mais avant ça mort, son repreneur, Zoran Adamas propose aux employés de participer à un jeu : le Cosplay qui vient de COStume rePLAY. Un jeu de simulation conçu et développé par Phenix.
Zoran Adamas est l'incarnation du Diable, un homme secret, parti de rien. Personne ne pouvait évaluer sa fortune. Il avait créé Phenix il a 30 ans. Phenix vendait des jeux d'échecs, puis des jeux de société et enfin des jeux vidéos.

Les employés de IT, incités à jouer au Cosplay se retrouvent dans un monde totalement nouveau. Chaque joueur qui se retrouve dans le jeux, doit choisir un personnage. On retrouve Ulysse, Robespierre, Madone, Gandhi, Karl Max, Ché Gevara, Jules Cesar, Néron, Churchill, Lady Macbeth et beaucoup d'autres personnages politiques, stars, écrivains, scientifiques ou personnages de la littérature... Les vérités fusent, les mots ne se comptent plus. Comme dans tous les jeux vidéos, chaque joueur a droit à trois vies au cas où il mourrait ou serait élimine.

Ce jeu virtuel va permettre aux employés d'éliminer les supérieurs gênants, les collègues aussi. Mais surtout les employé vont pouvoir dévoiler librement les problèmes que tout le monde connaît et que personne ne veut mettre au grand jour. Après avoir éliminé les têtes gênantes et après avoir recalculé les salaires, IT va pouvoir se réorganiser. le vrai travail va pouvoir commencer et IT va pouvoir renaître de ses cendre... tout ça grâce à ce masque virtuel qui plonge les joueurs dans cette dimension qui enlève toute inhibition puisque les joueurs peuvent participer en toute liberté cachés derrière leurs personnages.

Cosplay est une fabuleuse machine à jouer qui fait ressortir les vraies personnes, pas forcement celles qu'on aurait mis à une place forte. Elle fait ressortir les personnages justes, celles qui le méritent, comme ce personnage de placeur de voiture pour la direction, que personne pendant 4 ans n'a jamais vu réellement. Il a été mis en avant lors du jeu, d'une intelligence fabuleuse. Seul Cosplay pouvait lui donner une autre place dans IT !!!

L'auteur, Laurent Ladouari, prend dont temps pour placer ses personnages.
Cosplay, un livre dans lequel le lecteur va vite plonger, mais il faudra passer les cent premières pages pour vraiment être dans le jeu. Un livre de Science Fiction et d'anticipation dont le sujet principal est le management d'entreprise, un sujet totalement novateur en SF. le sauvetage d'une entreprise par un jeu !!! dans lequel seul les meilleurs vont en sortir et pas forcément les dirigeants, qui ne se remettrons pas du jeu et qui démissionnerons assez vite.

J'aimerais maintenant parler de la couverture qui est absolument magnifique. Je l'aime beaucoup car elle représente parfaitement cette histoire de jeu avec tous ces personnages historiques remis au goût du jour.

Globalement, un bon premier tome. Pas vraiment un coup de coeur pour moi, mais une très belle leçon de gestion d'entreprise et de crise...

Lien : http://tousleslivres.canalbl..
Commenter  J’apprécie          181
1T, l'une des plus grosses entreprises spécialisée dans les microprocesseurs et créée par l'illustre Protéus, est sur le point de couler. Mauvaise gestion, manque d'innovation, les raisons sont multiples, mais rien n'explique pourquoi Zoran Adamas, celui que l'on surnomme encore « le gitan » bien qu'il soit devenu l'une des plus grosses fortunes de la planète, a choisi de racheter une entreprise qui périclite… Alors que les employés de 1T s'attendent tous à être licencié sans façon, Adamas leur laisse le choix entre partir avec une belle indemnité ou participer à un jeu de simulation baptisé le « Cosplay ». Un jeu dans lequel les joueurs avancent masqués, sous les traits d'un personnage célèbre, fictif ou réel. Dans cet espace virtuel, chacun est libre d'agir comme il l'entend et les pires instincts n'hésitent pas à faire surface. Des clans se forment, des secrets et des scandales sont révélés… Qui est qui ? Mais ce qui ressemble à une immense farce pourrait bien être le salut de cette entreprise déclinante…


« Cosplay » est le premier volume d'une trilogie imaginée par Laurent Ladouari dans lequel les mensonges et les faux semblants n'ont plus lieux d'être. le concept était plaisant et audacieux et permettait de laisser libre court à l'imagination et aux réactions les plus inattendues. Malheureusement, j'ai trouvé qu'il manquait un peu de folie et de surprises dans ce scénario au final un peu trop « gentillet ». L'histoire, qui se déroule sur trois jours, traîne parfois en longueur et s'avère quelque peu prévisible. Certains personnages sont néanmoins vraiment charismatiques et le mystère qui les entoure suscite un réel intérêt, lié au désir de connaître leur véritable identité bien sûr et de vouloir faire le lien avec la réalité. Un premier tome plaisant à lire donc, même s'il ne m'a pas emballée plus que ça.
Commenter  J’apprécie          171
En lisant certains commentaires sur Babelio, le titre, la couverture...tout cela disait, différent, original. Au final, différent et original, certes, mais est ce que cela suffit?

Je pensais, peut être à tors, lire un roman "genre" SF, cependant l'essentiel de l'action, pourrait se situer de nos jours...La" technologie" utilisée, parait familière , car demain peut être dans tous les salons, ce n'est qu'une question de développement et de "budget".

L'environnement extérieur; une catastrophe, une guerre, qu'est ce qui c'est passé exactement ? Les conséquences sur le quotidien, les mentalités sont survolés, ou bien "calqués" sur le notre au final.

La ville, certainement Paris, cosmopolite, référence de la culture et du savoir, chargée d'histoire , certainement chère au coeur de l'auteur, transpire dans les lignes inutilement .

L'intrigue, les dialogues, parfois difficile à suivre, de part les nombreux avatars et nombreux personnages qu'ils recouvrent, dont on ne connait l'identité qu'à la fin, et encore il faudrait relire certains passages pour les "resituer" correctement dans l'intrigue, certains semblant surgir de nulle part.

Le lieu, un immeuble de bureau, l'ambiance celle du bureau, les rapports hiérarchique celle de l'entreprise....la révolution envisagée...."prolétarienne" en sorte, les" vrais" forces vives de l'entreprise ce n'est pas les patrons....etc, c'est pas nouveau nouveau tout ça....L' image patronale "tutélaire" et bienveillante....comme la "mode" est un éternel retour , pourquoi pas....dans le management !!! C'est peut être la solution de la "crise"!!!

Les "héros" seuls s'en tirent bien, L'auteur a su les rendre intéressants, les seuls "extra terrestres" "extra quotidien" se sont eux. Être entouré de gens comme eux rendrait le monde de l'entreprise, plus performant et moins morose, agréable à l'oeil et aux neurones.

Comme je voulais savoir, qu'est ce qui allait "révolutionner", l'entreprise, la manière de voir et d'aborder le monde...(de l'informatique entre autre)...je ne l'ai pas laissé sur le bord de ma table de nuit...trop longtemps.

Bon j'ai compris l'idée, mais les "explications" ressemblent plus à" un voeux pieu" de l'auteur, qu'à une réelle "faisabilité " , et moi ce que j'aime dans la SF, bien que néophyte du genre, c'est ce "sentiment" de "possibilité" et "d'ailleurs".

Au final, lissez le, mais pour un "roman original" sur le monde de l'entreprise, surtout si vous le subissez, il vous ouvrira peut être des perspectives de changement.


Commenter  J’apprécie          121



Autres livres de Laurent Ladouari (1) Voir plus

Lecteurs (311) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4817 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}