En cherchant à établir des jeux à sommes non nulles, par la discussion, par la négociation et la métacommunication, en cherchant des victoires communes, nous diminuons dans nos vies la part des défaites et des frustrations, et augmentons ainsi la fréquence de nos gratifications et donc notre bien-être mental et corporel. Je ne gagne plus « contre », mais je gagne « avec ». Santé et réciprocité sont liées.
Coopérer, c’est aller dans le sens de l’évolution des sociétés humaines, qui deviennent de plus en plus complexes, et que l’institutionnalisation de la guerre de tous contre tous, jusqu’au-boutisme, a pour l’instant mené dans une impasse, un désastre humain et écologique.
Interview d'Olivier Lafay - mai 2011