AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo (46)

Les sédentaires ont toujours rêvé d’une île vierge où ils pourront emporter des bouquins, des disques ou des films […] L’exil, c’est le contraire. C’est quitter l’île. L’ex-île. Partir sans rien apporter avec soi…

(Mémoire d’encrier, p.132-3)
Commenter  J’apprécie          80
« La plupart des gens prennent l’Afrique pour un pays où l’on ne fait qu’attendre la mort. Je suis étonné par un tel manque de curiosité. »
Commenter  J’apprécie          60
« Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes sociaux. Une société ne livre ses mystères qu’à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n’échappe à cette règle implacable, qu’on soit du pays ou non. »
Commenter  J’apprécie          50
« Quand on quitte son pays, on ignore qu’on ne reviendra plus. Il n’y a pas de retour possible, car tout change tout le temps. Les lieux, les gens, les usages. Même notre façon d’appréhender la vie. Si on ne change pas, les autres, eux, changent, et de cette manière nous changent. Perpétuel mouvement. Mais on ne sait pas ce que le temps fera de nous. On peut visualiser l’espace plus facilement. Le temps, c’est le monstre invisible qui dévore tout sur son passage. Ce genre de choses arrive à notre insu. On débarque dans un pays. On y passe des années. On oublie tout ce qu’on a fait pour survivre. Des codes appris à la dure. Chaque mauvais moment annulé par la tendresse d’un inconnu. Un matin, on est du pays. On se retrouve dans la foule. Et là, brusquement, on croise un nouveau venu et tout remonte à la surface. »
Commenter  J’apprécie          40
Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes sociaux. Une société ne livre ses mystères qu'à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n'échappe à cette règle implacable, qu'on soit du pays ou non.
Commenter  J’apprécie          40
Les peuples se ressemblent dans cet enthousiasme pour le sport. Rien ne pousse plus à boire qu’un match décisif. On boit pour fêter ou pour pleurer. On se saoule quand on a perdu. D’où la place importante de la bière dans cette triade émotionnelle (la parole étant exclue) qui comprend la joie, la tristesse et la révolte.
Commenter  J’apprécie          30
J'aime cette ambiance feutrée où les siècles se croisent sans se heurter. Une odeur de café et de papiers jaunis. Des sourires à peine esquissés. Je n'ai pas besoin de plus pour me sentir chez moi. C'est le vieux fond culturel humain. Le reste n'est que spectacle.
Commenter  J’apprécie          20
Un homme affamé tuera pour un morceau de pain. Duvalier en a fait son homme de main.
Commenter  J’apprécie          20
« En débarquant à Montréal, j’avais vingt dollars en poche, ce qui ne faisait pas de moi un touriste. »
Commenter  J’apprécie          20
Il m'arrive d'écrire sans penser à ce que j'écris. Je suis une caméra. Je balaie l'espace. Cela m'a pris beaucoup de temps avant d'arriver à cette simplicité. Avant, je croyais que les choses, comme les êtres, ne se révélaient que dans leur profondeur. En fait, tout se passe à la surface.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (120) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Tu connais Dany Laferriere ?

    son premier roman s'intitule?

    l'enigme du retour
    l'odeur du café
    comment faire l'amour avec un negre sans se fatiguer
    le gout des jeunes filles

    11 questions
    57 lecteurs ont répondu
    Thème : Dany LaferrièreCréer un quiz sur ce livre

    {* *}