Si vous restez collé à ce que la réalité veut bien vous montrer, vous ne saurez jamais ce qu’elle cache dans son ventre.
Je te comprends, mais il ne pouvait pas faire autrement. Dans sa culture, il faut constamment prendre des gants avec les gens...
L’État ne peut pas vous obliger à partager quelque chose avec lui, sauf par le biais de l’impôt, ce qui est un beau morceau tout de même (mais 40% des gens regardent ailleurs quand l’État passe le chapeau, ce qui n’aide pas à la répartition des richesses).
Tu sais, il y a des choses qui contaminent tout ce qu’on veut exprimer. Dès que c’est là, on ne voit plus que ça.
J’attendais tout de la prochaine nuit. Je m’habillais, me parfumais, et je sortais avec la détermination d’un parieur qui mise toute sa fortune sur un cheval dont personne ne veut.
La première fois, c’est de la naïveté; la deuxième, c’est de la bêtise.
Parce que les mouvements de violence viennent de ceux qui se sentent exclus du système ou qui ont l’impression d’être traités injustement.
Le problème, c’est que si nous régnons dans un univers fait de paradoxes et de symboles, nous n’avons aucun pouvoir dans le monde concret.
Si on est intègre, on a qu’à suivre son instinct, qui est simplement la somme de ce qu’on investit dans l’instant. On ne se coupe jamais de son passé.
L’immigré remplace l’ouvrier. Cet ouvrier abusé qui croit que l’immigré lui vole son travail, alors que celui-ci ne fait que le remplacer dans une situation intolérable, pour que ce dernier puisse grimper d’une marche l’échelle sociale - s’il peut exister une échelle dans l’enfer de l’usine.