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EAN : 978B00M87LTX0
123 pages
Editions Lamiroy (29/07/2014)
5/5   1 notes
Résumé :
Avant de débarquer sur Classic 21 en 2004, Eric Laforge s’est forgé une belle expérience au sein de nombreuses radios françaises. Sa voix, son ton, son impertinence et ses anecdotes rock n’ bolesques en font un animateur atypique.

Son livre aurait donc dû être consacré à la musique. Et bien non ! Il nous prend là encore à contre-pied, avec de passionnantes histoires courtes du quotidien. Elles vous rappelleront sans aucun doute des souvenirs, puisque ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Eric Laforge, c'est la voix de Classic 21 (la très célèbre radio rock belge francophone) qui m'a accompagnée pendant des années en allant au travail, la première voix que j'entandais le matin en prenant mon café. C'est le Morning Club, Men at work et la chronique BD du mercredi. C'est l'humour allié à l'érudition musicale, surtout incollable sur Bruce Springsteen. C'est une voix disparue trop tôt qui a laissé un vide (on peut le dire) dans notre quotidien.

On le sait peut-être moins mais Eric Laforge n'était pas seulement animateur radio : il a aussi écrit des Almanach Pop-Rock bourrés d'anecdotes et d'humour et surtout, cette petite pépite intitulée "Les premières fois".

Vous souvenez-vous de votre premier doudou ? de la première fois où vous avez fait du vélo ? de la première fois que vous êtes allés chez le dentiste ? A la piscine ? A l'hôpital ? Au musée ? La premier fois que vous avez pris le train ? le métro ? L'avion  ? du premier livre que vous avez lu ? du premier film d'horreur au vous avez vu ? de la première cuite que vous avez prise ?

Ce sont toutes ces premières fois, et bien d'autres encore, qu'Eric Laforge nous propose dans ce petit recueil. Autant de fragments de vie que nous avons nous aussi vécus et qui font écho à nos propres souvenirs. Avec humour, tendresse, un brin de nostalgie, il évoque ces petits moments en apparence sans importance mais qui on laissé une trace dans nos mémoires. Ce sont des petites madeleines de Proust, à l'image de cette tranche de jambon « pliée en huit, ça permet de la couper plus rapidement » et que la « maman coupe de droite à gauche puis tourne l'assiette pour couper de haut en bas » (A mon avis, la maman d'Eric Laforge a dû connaître ma grand-mère...).

J'ai souris et j'ai ri en lisant ces petites tranches de vie (mention spéciale pour "La première ivresse" et « Passer un examen »). J'ai aussi été émue parce que j'ai repensé moi aussi à mes premières fois et je me suis retrouvée enfant, adolescente, adulte dans certains événements. Cette lecture est une petite bulle de nostalgie qui fait du bien au moral.

Pierre Guyaut, une autre grande voix de Classic 21, qui préface avec humour ce petit livre, déclare "Ce n'est pas parce que l'on cause dans le poste que l'on est capable d'aligner trois mots sur une feuille blanche." Il a raison... mais cet adage est démenti par la plume d'Éric Laforge. C'est toute sa verve, son humour que j'ai retrouvé dans son livre.

"Que Laforge soit avec vous !" comme il le disait si bien... "Que Laforge soit avec toi Eric", tu manques à tes fidèles auditeurs...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'ivresse, c'est comme l'amnésie, si on peut raconter ce qu'on a vécu, c'est qu'il y a des témoins. Il y a en effet un moment où l'on bascule dans une autre dimension. La mémoire n'imprime plus. Peut-être imprime-t-elle, mais par décence, elle ne ressort pas ces moments de beuverie. Comme par courtoisie. C'est le moment où les amis arrivent à la rescousse. On aurait aimé qu'ils aient oublié eux aussi. Ils n'avaient pas bu ? Ils vont tout raconter. (p.76)
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Juste avant que tout ne se termine, les minutes paraissent s’écouler lentement. Pourtant le temps défile à toute allure, inexorablement, définitivement. Chaque seconde est un trésor dont on ne pourra estimer le prix qu’après. Et lorsqu’on s’aperçoit que c’est fini, que le train a quitté le quai, que les lumières se sont éloignées, évanouies puis disparues petit à petit, alors on sait. (p.97)
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Pendant la montée, on traverse les nuages pour finalement se retrouver au-dessus. Et là, surprise, un grand soleil. On a du mal à imaginer ça quand on est en bas. Il faudra y penser en automne lorsque la grisaille arrivera. Il y toujours du bleu quelque part, là-haut. (p.71)
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Le gros problème chez le dentiste, c'est la salle d'attente. Elle n'est pas insonorisée, ou alors très mal. Et ça, à la première visite, c'est fatal. (p.33)
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