AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ATOS


L'impossible devenir. Voilà la fin du monde. le bout du chemin. le lieu ? La famille. La cellule familiale. le temps ? À jamais perdu. Puisque ce temps ne fut jamais trouvé à quoi bon le rechercher ?
On ne peut pas reformuler ce qui n'a pas d'existence. Famille, jeu de rôle, jeu de place, et pour finir jeu de hasard où les dés sont tous pensés avant même d'être rejetés. Fratrie sous la régence des cris, obscurs désirs de ce qui ne peut être dit. Bien sûr on s'aime. On s'aime c'est écrit. le même nom, la même veine, la même chair, le même ventre. On s'aime bien sûr, promis, on se l'écrit. On s'apparente, on appartient à ce qui nous ressemble. Voilà l'oubli. On oublie que ce qui nous rassemble c'est ce qui nous lie. Ball trap, chausse- trape, jeu de massacre, famille je vous lis et vous délie.
Je te pense – tu m'imagines- je te réfléchis- tu me regardes – On se dira une autre vie.
On se ressemble, dis, c'est dingue. On se ressemble à s'y reprendre.
La pièce de Jean-Luc Lagarce c'est juste. Une tragédie.

Astrid Shriqui Garain
Commenter  J’apprécie          350



Ont apprécié cette critique (14)voir plus




{* *}