AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Marc de Gouvenain (Traducteur)Lena Grumbach (Traducteur)
EAN : 9782253056003
635 pages
Le Livre de Poche (01/09/1991)
4.11/5   654 notes
Résumé :
Cette édition adaptée de Nils Holgersson, magnifiquement illustrée par René de Pauw, est fidèle au récit et au style de Selma police
Nils est un gamin turbulent qui vit dans la ferme de ses parents au Sud de la Suède. Un jour, il est puni par un lutin pour sa méchanceté : Nils est rapetissé à la taille du lutin. Nils s'envole alors sur le dos de Martin : son jars domestique veut accompagner les oies sauvages de la bande d’Akka qui migrent vers le Nord. Dans c... >Voir plus
Que lire après Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la SuèdeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
4,11

sur 654 notes
5
46 avis
4
32 avis
3
16 avis
2
1 avis
1
0 avis
Quel roman porte mieux son titre que celui-ci ? Car il s'agit réellement d'un merveilleux voyage à travers la Suède que nous propose Selma Lagerlöf.

Même sans ce thème, lire ce roman aurait de toute façon été un moment merveilleux tant le style de l'auteur est envoûtant et la narration belle, tout empreinte de l'affection profonde qu'elle porte à sa patrie.

Nils Holgersson, pour moi, c'est d'abord le savoureux souvenir plein d'heureuse nostalgie de l'enfance... Enfance au cours de laquelle j'ai visionné encore et encore la série animée, partant en compagnie de Nils et de Quenotte sur les ailes du jars Martin, en route pour la Laponie. C'est donc avec un effet "madeleine de Proust" indéniable que je me suis lancée dans la lecture de ce joli pavé. J'y ai retrouvé intactes mes impressions d'enfant, je me suis enthousiasmée non seulement pour les aventures et les péripéties de Nils, ce vaurien transformé en lutin pour punition de ses nombreuses bêtises et de son mauvais tempérament, mais aussi pour la Suède et la découverte de ses vallées et montagnes, de ses fleuves et forêts.

Ce roman pourrait être rapproché de l'oeuvre d'Augustine Tuillerie, "Le tour de la France par deux enfants" car sa portée est d'abord éducative ; Selma Lagerlöf a en effet entrepris sa rédaction à des fins d'enseignement scolaire pour favoriser la connaissance de la géographie, de l'histoire, des traditions, des légendes et du folklore suédois. Dans "Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède", c'est effectivement tout cela que le lecteur découvre, parfaitement structuré autour d'une trame passionnante et qui répond à l'un des rêves les plus fous et les plus anciens de l'homme : voler, devenir un oiseau et contempler le monde depuis les cieux. Trolls, géants, lutins... le fantastique est présent à travers les quelques 600 pages de cette histoire passionnante et attachante qui se rapproche souvent du roman d'aventures mais parfois aussi de la fable, ailleurs du conte et ponctuellement de la parabole.

Avant même de lire Selma Lagerlöf, je nourrissais une affection particulière pour la Suède, pays très "nature" que j'ai eu le plaisir de parcourir. Nul doute que ma connaissance de cette nation a contribué à me faire apprécier pleinement une lecture dont l'approche très descriptive pourrait lasser des lecteurs moins curieux ou intéressés mais pour ma part, j'ai vraiment aimé pénétrer l'intimité de l'identité suédoise par ce roman qui bien qu'étant d'abord destiné aux enfants n'en demeure pas moins une très belle expérience à entreprendre à n'importe quel âge.


Challenge NOBEL 2013 - 2014
Challenge PAVES 2014 - 2015
Commenter  J’apprécie          876
Ce soir je rentre d'un long et merveilleux voyage... j'ai encore, dans les oreilles, le caquètement des oies sauvages sur la grève, mêlé au souffle du vent et au calme fracas des vagues... j'ai encore dans les yeux, la lumière mélancolique du soleil couchant sur la crête des montagnes suédoises, le feuillage ocre des forêts d'automne et le paysage fuyant sous les roues d'une locomotive crachant sa fumée, des mètres plus bas... et puis, en fermant les yeux, je sens encore le varech et la plage, mais aussi l'humidité des mines et l'odeur des étendues de neige de la Laponie, et enfin, sous mes doigts, le duvet de Martin le jars de la ferme d'Holger Nilsson, ce fameux jars blanc parti rejoindre Akka et les oies sauvages, Nils transformé en tomte accroché à lui.
Au cours de ce voyage, j'ai entendu les légendes du Nord, celle des géants qui ont formé la Suède, ses cours d'eau, ses montagnes et ses moulins. J'ai écouté les animaux sauvages parler de leur pays avec amour, eux qui le connaissent si bien, et de la main de l'Homme bien trop souvent intrusive. J'ai découvert comment les enfants y vivaient en 1900 et j'ai surtout entendu la voix de Selma Lagerlöf parlant de tolérance, générosité et de la protection de la nature, creusée, incendiée, maltraitée, puisée, s'adressant à la jeune génération pour les inciter à plus de respect.
Quel beau voyage,et quel merveilleux compagnon que cet intrépide Nils Holgersson!
Commenter  J’apprécie          826
J'ai récupéré ce livre parmi d'autres qu'un collègue voulait bazarder, je lui avais aussi pris « L'Atlantide », « Le cercle » ou les Pearl Buck. Ce roman m'avait intrigué à cause de son long titre et de la mention de la Suède, un pays que j'aime beaucoup, ainsi qu'avec le mention du conte. Cela me fait découvrir un peu le folklore scandinave. Cette lecture me permet de valider ma dernière pioche de Septembre 2018.

L'histoire est quand même longue à lire car il y a beaucoup de descriptions de paysages. Au début, il me tardait juste d'en apprendre plus sur l'incroyable voyage de Nils, le Poucet. Il n'y a pas que les paysages qui sont décrits mais tout ce qui entoure Nils : les oiseaux rencontrés, les animaux, les villes, le ciel, la mer… Et au milieu de tout ça, on a quelques dialogues et les différentes aventures de Nils suivant les situations dans lesquelles il se retrouve en compagnie des oies sauvages. Quelquefois, il vivait des aventures tout seul car un renard a essayé à plusieurs reprises de se venger de ce groupe d'oies sauvages par le biais du petit Poucet, il n'a pas d'ailes, il est donc plus vulnérable que les oies. Par moment, j'avais l'impression de lire des cours d'histoire et de géographie sur la Suède, mais c'est tellement bien raconté que c'est très intéressant à lire. Chaque chapitre me faisant penser à un nouveau conte, j'ai finalement mis pas mal de temps à finir ce roman (quasi 1 an, commencé fin Octobre 2018). Comme j'avais du mal à m'y concentrer longtemps, j'ai vite pris la décision de le lire en plusieurs fois. Au début, je pensais lire un chapitre à chaque nouvelle fin de roman mais j'ai eu tendance à l'oublier sur plusieurs mois. Étant encore peu motivée pour reprendre les romans, j'ai donc décidé de le finir car le voyage qu'il procure est très intéressant et j'aimerais bien savoir ce qu'il va advenir de Nils à la fin de son voyage avec les oies sauvages. Par moments, on suit également les aventures d'Asa la gardeuse d'oies et de son frère le petit Mats, Nils les avait rencontré au début de son périple. Superbe histoire comme on en rencontre peu.

Comme vous l'aurez compris, ce roman est une excellente découverte et un excellent voyage en compagnie de Nils et de ses amies les oies sauvages. J'ai même failli pleurer à la fin, je ne m'attendais pas à celle-ci. Je suis bien contente de m'être laissée tenter par le résumé intrigant de ce vieux roman tout défraîchi. Je remercie donc Flaubauski pour cette excellente pioche qui m'aura permis de découvrir une histoire très originale et qui fait voyager très loin. J'aurais mis du temps pour le lire mais je suis contente d'avoir persévérer dans cette lecture, je m'endormais rapidement au tout début de celle-ci. Si vous êtes amateurs de contes et de voyages dans les pays scandinaves, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et cette auteur. Pour ma part, il faudra que je fouille sa bibliographie pour y trouver d'autres perles du même genre.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          536
Le livre qui a changé ma vie !
C'est avec ce livre qu'enfant, j'ai découvert qu'on pouvait voyager immobile, depuis je n'ai cessé de lire :-)
l'histoire d'un petit dur à cuir, gardien d'oies, farceur et insouciant, méchant parfois, à tourmenter les animaux de la ferme, va être ensorcelé, prendre la taille du lutin de la maison qui lui a jeté un sort.
Du merveilleux dans les paysages et de la tendresse dans les aventures de ce chenapan. Un livre à offrir absolument aux enfants qui vous entourent pour leur donner le goût de la lecture et de l'aventure.
Commenter  J’apprécie          612
La période des vacances est le moment idéal pour partir en voyage et quelle meilleure destination que la Laponie en cette période de fêtes ? Je suis donc partie dans le Grand Nord, non pas pour y découvrir le Père Noël mais pour suivre les traces de Nils Holgersson et des oies sauvages.

Si comme moi vous aviez une dizaine d'années dans les années 1980, vous n'avez pas pu passer à côté de la version animée du célèbre ouvrage de Selma Lagerlöf, « Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède »,dont pour ma part j'étais fan. Si le dessin animé n'a retenu que les nombreuses péripéties de Nils, l'ouvrage original de plus de 600 pages fait lui la part belle aux descriptions des provinces historiques suédoises que le troupeau d'oies  parcourt tout au long de sa migration. L'auteur, Prix Nobel de littérature, avait reçu une commande du Ministère de l'Education suédois pour rédiger un livre qui ferait connaître aux petits suédois la géographie de leur pays. Selma a donc imaginé le personnage de Nils, jeune  garçon de 13 ans vivant dans une ferme en Scanie. Garnement égoïste et paresseux, maltraitant les animaux de la ferme de ses parents,  il est un jour transformé en tomte, sorte de petit lutin scandinave, par le tomte de la ferme. Réduit à la taille d"une souris,  il part sur le dos de Martin le jars blanc en voulant l'empêcher de rejoindre un troupeau d'oies sauvages en partance vers la Laponie. Parlant désormais le langage des animaux , Nils va vivre de fabuleuses aventures qui vont lui apprendre la solidarité,  l'amitié,  le courage et la générosité. 

Avant tout ode à la nature et plaidoyer pour la défense et la protection des animaux, ce livre est également un recueil de contes pour enfants, un guide touristique ou encore un livre écologique . Les descriptions des différentes régions sont magnifiques, quoique parfois un peu répétitives à mon goût, mais elles nous offrent les plus beaux paysages des provinces suédoises. Monuments, châteaux, villes, plaines, landes et marais, îles et archipels, lacs et montagnes, Selma Lagerlöf passe non seulement en revue la géographie de son pays mais aussi son histoire à travers les particularités locales en nous contant toujours les légendes qui entourent la fondation de telle ou telle ville, telle ou telle province . Les aventures de Nils et des oies sauvages, qu'elles soient avec les hommes ou les animaux, apportent la touche d'aventure nécessaire pour ne pas tomber dans un catalogue ennuyeux de descriptions. Certains récits sont aussi très touchants comme celui concernant l'histoire d'Asa la petite gardeuse d'oie ou encore, mon préféré, celui de l'élan Poil-Gris et de Karr le chien.

Le voyage est long, alors, pour savourer pleinement cette histoire aux accents poétiques, prenez votre temps pour la lire. Quand on achève sa lecture, le résultat est là : on a vraiment l'impression d'être parti en Suède en compagnie de Nils et Asa la petite gardeuse d'oie, Martin le jars, Akka l'oie sauvage, Bataki le corbeau, Gorgo l'aigle et Smirre le renard. Des animaux que l'on n'est pas près d'oublier...

Je profite de cette première critique de 2018 pour souhaiter à tous mes amis babeliotes une très bonne année, remplie de belles découvertes livresques et de nombreux échanges. BONNE ANNEE A TOUS !
Commenter  J’apprécie          4611


critiques presse (3)
Ricochet
03 février 2020
La touche artistique qu’apporte Yvan Duque joue un rôle essentiel dans la réussite du livre, rehaussant l’écrit d’une âme unique. Entre l’onirique et le graphique, les illustrations sont d’une grande beauté [...] Une lecture à entamer confortablement installé près d’une cheminée, afin d’explorer les paysages suédois en compagnie d’un petit garçon… qui deviendra grand.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Telerama
13 décembre 2018
Selma Lagerlöf imagine le périple d'un méchant petit garçon qui, rapetissé par un tomte (une sorte de lutin), se laisse embarquer sur les ailes d'une oie sauvage [...] Ainsi raconté, ça semble un peu bête, voire niais. En fait, ça ne l'est pas du tout, tant pédagogie et merveilleux, descriptions et rencontres se mêlent harmonieusement au fil de la narration.
Lire la critique sur le site : Telerama
Ricochet
23 mai 2017
Malgré la qualité du dessin, malgré l’audace du défi relevé ici par cette adaptation, nous restons sur notre faim.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (108) Voir plus Ajouter une citation
[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.
Commenter  J’apprécie          314
Aussi étrange que cela puisse paraître, de toute sa vie ce garçon n'avait jamais aimé personne. Il n'avait aimé ni son père, ni sa mère, ni son instituteur, ni les enfants de son école, ni les garçons des fermes avoisinantes. Tout ce qu'ils avaient essayé de lui apprendre, jeu ou travail, il l'avait trouvé ennuyeux. Et en ce moment, à vrai dire, personne ne lui manquait.
Commenter  J’apprécie          332
Les colons établis sur la rive est du lac et qui s'évertuaient à achever leurs maisons avant le début du difficile hiver s'étonnaient de ces Lapons qui depuis des siècles parcouraient le Grand Nord sans imaginer qu'on pouvait mieux se protéger contre le froid et la tempête qu'avec de simples murs de toile mince. Et les Lapons s'étonnaient de ces colons qui peinaient tant à l'ouvrage quand, pour vivre, on n'avait besoin que d'une tente et de quelques rennes.
Commenter  J’apprécie          240
Pourtant, tout n'est pas dit encore sur le pays des trois marches. Il faut savoir que dans la maison du Småland vivant autrefois un géant. Devenu très vieux, ce géant maudissait son âge qui l'obligeait à emprunter l'escalier pour aller pêcher le saumon dans la mer. Il aurait préféré que le saumon remontât à lui.
Il grimpa donc sur le toit de sa grande maison et se mit à lancer de grosses pierres dans la mer Baltique. Il les lança si fort qu'elles traversèrent tout le Blekinge et tombèrent dans la mer. Alors, effrayé par ces chutes de pierres, le saumon sortit de la mer, s'enfuit en remontant les fleuves et les torrents du Blekinge, fit d'énormes bonds pour franchir les chutes et ne s'arrêta qu'une fois arrivé au loin à l'intérieur du Småland, là où vivait le vieux géant.
Les nombreuses îles et écueils disséminés sur la côte du Blekinge prouvent que l'histoire est vraie. Ils ne sont rien d'autre que les grosses pierres lancées par le géant.
Une autre preuve de cette vérité, c'est qu'aujourd'hui encore le saumon remonte les fleuves du Blekinge et, par les torrents et les eaux calmes, se fraie un chemin jusqu'au Småland.
Commenter  J’apprécie          91
- J’ai exploré le pays à la recherche d’une nouvelle demeure. D’abord, je me suis rendu dans le Vârmland, pour m’enquérir de la situation de nos parents à Ekshärad, mais j’ai pris une peine inutile : toute la famille avait disparu. Il ne restait plus une tanière d’ours dans la forêt entière.
- Je crois que les hommes veulent rester seuls sur la terre ! dit la mère ourse. Alors même qu’on ne s’attaque plus aux maisons, ni aux gens, alors même qu’on se nourrit de fraises, de fourmis et de verdure, on n’a plus le droit de vivre dans la forêt. Je me demande vraiment en quel endroit nous pourrons nous établir pour qu’on nous laisse vivre en paix.
Commenter  J’apprécie          152

Videos de Selma Lagerlöf (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Selma Lagerlöf
https://www.laprocure.com/product/1525906/chevaillier-louis-les-jeux-olympiques-de-litterature-paris-1924
Les Jeux olympiques de littérature Louis Chevaillier Éditions Grasset
« Certains d'entre vous apprendrez que dans les années 1912 à 1948, il y avait aux Jeux olympiques des épreuves d'art et de littérature. C'était Pierre de Coubertin qui tenait beaucoup à ces épreuves et on y avait comme jury, à l'époque, des gens comme Paul Claudel, Jean Giraudoux, Paul Valéry et Edith Wharton. Il y avait aussi des prix Nobel, Selma Lagerlof, Maeterlinck (...). C'était ça à l'époque. C'était ça les années 20. Et c'est raconté dans ce livre qui est vraiment érudit, brillant et un vrai plaisir de lecture que je vous recommande. » Marie-Joseph, libraire à La Procure de Paris
+ Lire la suite
autres livres classés : littérature suédoiseVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (1789) Voir plus



Quiz Voir plus

LNHI-35491: littérature - Nils Holgersson

Quelle créature miniaturise le jeune Nils?

Un tomte
Un farfadet
Un elfe
Un kobold

14 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Le merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède de Selma LagerlöfCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..