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EAN : 9782331046261
Comix Buro (15/01/2020)
4/5   7 notes
Résumé :
Parano au pays des super-héros. Entre les années 1930 et 1950, au coeur d’une Amérique troublée en recherche d’elle-même, deux figures emblématiques de la culture populaire s’opposent : Fredric Wertham et William Moulton Marston. Le premier, officiant comme expert psychiatre auprès de la justice, mène une campagne de dénonciation à l’encontre des comic books pendant que le second, travaillant dans l’industrie du divertissement, et auteur de « Woman », en défend les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome contient une histoire complète, indépendante de toute autre. Il s'agit d'une bande dessinée en noir & blanc, rehaussée de lavis, avec quelques cases en couleurs, dont la première édition date de 2020. Elle a été réalisée par Jean-Marc Lainé pour le scénario, Thierry Olivier pour les dessins, l'encrage et les lavis. Ce tome se termine avec un dossier de 20 pages comprenant des pages à différents stades d'avancement, des documents d'époque, et un texte édifiant de Lainé commentant le processus de création. La dernière page comprend une bibliographie présentant 6 ouvrages de référence, ainsi qu'une courte biographie d'un paragraphe présentant les deux auteurs.

Chapitre 1 : 1922-1935. Fredric Wertham écrit une lettre à son ancien professeur Sigmund Freud. Il relate qu'il se trouve accoudé au bastingage du navire arrivant en vue de New York, en train de passer au large de la Statue de la Liberté. Dans le même temps, il s'interroge sur les paramètres du déterminisme social susceptibles d'engendrer la violence. Il se fait déposer à destination par un taxi. Il avise un kiosque à journaux en descendant du taxi et achète un journal. En le feuilletant, il est frappé par l'expressivité des personnages du comicstrip. Dans sa maison, William Moulton Marston est confortablement installé dans son fauteuil, et sa femme lui apporte le journal où un article évoque ses travaux sur le détecteur de mensonge, et plus particulièrement sur la pression systolique. Il se félicite qu'on parle de ses travaux, réalisées avec son assistante Olive Byrne, alors que sa femme ironise sur le fait qu'il s'agit plutôt de sa maîtresse. Il ajoute qu'il travaille sur le manuscrit de son prochain livre le détecteur de mensonges, et qu'il a été contacté par un avocat qui souhaite utiliser ledit détecteur pour innocenter son client. Wertham est reçu par le directeur de l'université Johns-Hopkins de Baltimore dans le Maryland, qui l'engage. L'avocat présente son client James Frye à Marston en prison. Il teste le détecteur de mensonges. le jugement a lieu et Frye est reconnu coupable, les résultats du détecteur n'étant pas reconnus par le tribunal. L'avocat fait observer à Marston que grâce à lui, son client a quand même échappé à la chaise électrique. le compte-rendu de l'audience fait l'objet d'un article dans un grand quotidien, et il se félicite que son invention y soit mentionnée. Wertham peste contre la supercherie de la pression systolique dont il ne reconnaît pas la validité scientifique.

William Moulton Marston continue de tester son invention, cette fois-ci dans ses bureaux, sur une jeune femme qui capte bien le sous-entendu d'être attachée sur un fauteuil. Peu de temps après, il impose à sa femme Elizabeth le fait qu'Olive Byrne s'installe chez eux, instituant ainsi un ménage à trois. En 1927, Wertham est naturalisé citoyen américain. En 1928, Marston travaille pour un studio d'Hollywood à essayer d'anticiper les goûts du public. À Los Angeles, la police de Chicago engage un dénommé Leonarde Keeler, l'inventeur de l'émotographe. le 26 août 1928 naît Pete, le fils d'Elizabeth et William. Peu de temps après, le studio d'Hollywood apprend à Marston qu'ils n'ont plus besoin de ses services, du fait de la mise en oeuvre du code Hays. Il comprend bien qu'ils l'ont remplacé pour un prestataire moins cher, vraisemblablement Keeler. En décembre 1934, la police arrête le tueur en série Albert Fish. Son évaluation psychologique échoit à Fredric Wertham.

Voici un projet aussi alléchant que sujet à caution : rapprocher deux psychologues ayant vécu à la même époque, et ayant une incidence à long terme sur les comics américains. L'un a créé Wonder Woman en 1941, l'autre a jeté durablement l'opprobre sur les comics avec un livre paru en 1954. Indéniablement, la structure et la narration présentent des particularités qui attirent l'oeil et l'attention du lecteur. Les auteurs ont choisi de ne pas toujours respecter l'unité de lieu et de temps dans certaines pages : une séquence peut se terminer aux deux tiers, et une autre sans rapport commencer dans le dernier tiers. Marston semble systématiquement arborer un sourire factice, d'autant plus éclatant que le dessinateur ne représente pas de séparation entre les dents. Il peut arriver que certaines scènes ne débouchent sur rien. Par exemple page 15, Marston place ses capteurs sur les bras et les jambes d'une jeune femme pour un test : le sourire et le regard intense de la demoiselle semble indiquer qu'elle saisit bien le sous-entendu de domination contenu dans cette situation. Pour autant la page d'après passe à une discussion sans rapport évident entre Marston et son épouse, et il n'est plus jamais question de cette jeune dame. de temps à autre, un bras ou une tête semblent un peu trop gros ou un peu trop petit, ou trop court. Les emprunts à Watchmen (1986/1987) de Dave Gibbons & Alan Moore s'apparentent à du recopiage, par exemple la scène d'entretien entre Albert Fish et Wertham, avec un découpage en 9 cases de la planche et une mise en couleurs contrastée entre présent et images dans l'esprit du psychologue.

Dans le même temps, le lecteur se rend vite compte qu'il ne s'agit pas d'amateurisme. Les auteurs reconstituent une époque précise, ou plutôt développent plusieurs thèmes dans une structure complexe totalement maîtrisée : l'évolution de l'image des comics, au travers de la trajectoire en miroir de deux personnalités très différentes. Au fur et à mesure qu'il découvre les pages, le lecteur relève de nombreuses autres caractéristiques qui attestent d'un ouvrage très réfléchi. Pour commencer, il est découpé en 4 chapitres, chacun correspondant à une époque : de 1922 à 1935, de 1935 à 1940, de 1940 à 1945, et de 1945 à 1956, chacune placée sous le signe d'une personnalité historique différente (Sigmund Freud, puis Albert Fish, Adolph Hitler, Joseph McCarthy). À l'opposé d'un dispositif gadget pour ajouter une caution historique factice et creuse, ces références apportent une profondeur de champ thématique au récit. Au fil des pages, le lecteur relève d'autres références visuelles : à Dave Gibbons, à Richard Corben, à un ou deux artistes ayant travaillé pour EC Comics. Là encore il ne s'agit pas simplement de manque d'inspiration ou de citations serviles. Au dos de chaque page annonçant le chapitre, se trouve un facsimilé de comics d'époque constituant à la fois une référence visuelle dessinée à la manière de l'époque, et un jeu thématique avec les éléments développés dans le chapitre en question. Quand il prend un peu de recul, le lecteur se rend compte du soin avec lequel le récit a été construit, par exemple en remarquant que chaque chapitre s'ouvre avec une vue différente de New York, à autant d'époques différentes, avec un investissement tangible pour respecter l'authenticité historique. Ainsi il s'impose comme une évidence qu'il s'agit d'une BD très soignée, tant sur le plan de sa construction, que sur le plan visuel.

S'il est néophyte en histoire des comics, le lecteur découvre deux individus sortant de l'ordinaire. Un psychologue élève de Sigmund Freud (1856-1939) effectuant un métier éprouvant, constructif pour la société : professeur dans une école de médecine de Baltimore, psychologue expert auprès des tribunaux, être humain soumis à l'exposition la plus crue des horreurs commises par un tueur en série, professionnel écoutant la parole des enfants, individu concerné par la société dans laquelle il vit et souhaitant faire de la prévention. Par contraste, les qualifications professionnelles de William Moulton Marston ne sont jamais explicitées. Son apport à la création du détecteur de mensonges n'est pas forcément très important en pourcentage. Il présente un côté bateleur faisant son autopromotion et sa vie privée recèle des zones d'ombre discutables, en particulier en ce qui concerne sa relation avec sa femme. le récit n'est pas à charge contre lui, mais il ne provoque pas la sympathie. L'artiste met en scène ses personnages avec une direction d'acteur naturaliste, des individus avec une présence souvent intense, un grand soin apporté à la reconstitution historique (décors, tenues vestimentaires, éléments culturels). le lecteur découvre ainsi plus qu'un pan de l'histoire des comics : la manière dont la société gère une facette de l'image de la violence en son sein, en particulier dans ses publications à destination de la jeunesse.

Pour un lecteur de comics un peu familier de l'histoire des comics, la narration recèle des richesses impressionnantes. L'utilisation de la scénographie de Watchmen (l'entretien entre Walter Joseph Kovacs & le docteur Malcolm Long) s'impose comme une évidence pour celui entre Albert Fish et Wertham : ce n'est pas du plagiat mais un hommage intelligent à bon escient. L'utilisation du kiosque à journaux se révèle tout aussi pertinente et intelligente. le retournement de la polarisation affective entre les 2 psychologues fait sens : à la fois pour réhabiliter Fredric Wertham, à la fois pour montrer les failles de Marston. D'ailleurs les auteurs ne grossissent pas le trait. Ils évoquent en passant l'intégration d'Olive Byrne dans le cercle familial, le lecteur sachant peut-être que Marston a imposé un ménage à trois à son épouse. le lecteur relève d'autres références de la culture comics comme le thème visuel de la blessure à l'oeil, pointé du doigt par Wertham, l'exemple positif de Wonder Woman pour les lectrices, et bien sûr la participation de Carmine Infantino (1925-2013) et Julius Schwartz (1915-2004), ainsi que l'image de conclusion. Il se rend compte que les aveux d'Albert Fish sont encore plus terrifiants que la confession de Kovacs : voyeurisme, sadisme, masochisme, fétichisme, flagellation active, zoophilie, prostitution, autocastration, pédophilie, ondinisme, coprophilie, cannibalisme. Il prête une attention plus importante aux autres éléments historiques, ayant conscience qu'il s'agit d'autant de parties émergées d'événements qu'il peut aller approfondir s'il est intéressé : par exemple, l'émotographe de Leonarde Keeler (1903-1949), le code Hays (1930-1968), la carrière personnelle d'Elizabeth Holloway Marston (1893-1993, avocate et psychologue), l'activisme militant de Margaret Sanger (1879-1966), etc. Il observe que William Moulton Marston a écrit les aventures de Wonder Woman de 1941 à 1947, alors que Robert Kanigher les a écrites de 1947 à 1968, avec une interprétation différente de celle de son créateur.

Le lecteur peut partir avec un a priori négatif sur une tranche d'histoire des comics réalisée par des français, et un feuilletage rapide de la BD peut le conforter dans son opinion. Si sa curiosité le mène à entamer la lecture, celle-ci s'avère d'une grande richesse, en termes de reconstitution historique, d'évocation de la vie de Fredric et William, de l'importance culturelle de l'amazone, de thèmes abordés qui sont plus larges que juste les comics. En tant que néophyte, il découvre une facette de la société des États-Unis sur la gestion des comics en tant que vecteur culturel de la violence, mais aussi de l'image de la femme. En tant que lecteur chevronné, il découvre que l'ampleur de la richesse de l'oeuvre est encore plus grande qu'il n'imaginait, et que Jean-Marc Lainé & Thierry Olivier ont fait oeuvre d'auteur pour un ouvrage à la construction sophistiquée et élégante, et à la narration fluide et très agréable.
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Double biographie magistrale.
Je ne sais pas si c'est seulement dû à moi ou à la couverture mettant trop en avant Fredric, mais on y distingue tout de même le diadème et l'ombre de Wonder Woman période Pérez/Linda Carter...
Ce sont des biographies croisées de Fredric Wertham et de William Moulton Marston, l'un plutôt prude et l'autre plutôt libéral côté moeurs. Si je ne dis pas de bêtises, ils ne se rencontreront jamais mais mettre leurs vies en parallèle est une idée de génie.
Aimant les comics, on a un a priori très négatif sur Wertham puisque c'est lui qui a écrit Seduction of the Innocent, qui posa une chape de plomb sur le médium pendant des décennies. Jean-Marc Lainé, loin de tirer sur lui à boulets rouge, essaye de comprendre d'où il vient et ce qui a bien pu le pousser à penser que les comics étaient une menace pour les enfants. Et il réussit très bien à le faire. le meilleur "méchant" n'est-il pas celui dont on comprend les actions ?
Pour William Moulton Marston, étant déjà un peu plus renseigné sur lui, je n'ai pas appris plus de ce que j'en savais déjà. Mais la mise en scène, la façon dont il a de parler avec sa femme ou ses autres interlocuteurs, ont fait que c'était pratiquement une redécouverte de cet homme.
Le dessin me fait penser à quelqu'un mais je n'arrive pas à mettre le nom dessus. C'est de l'excellent Noir&Blanc, expressif et détaillé.
Le volume se termine par les notes et recherches de Lainé et c'est passionnant.
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critiques presse (3)
BoDoi
10 juillet 2020
Les faits sont intéressants, peu connus, mais présentés de manière trop aride [...] De quoi nourrir des regrets sur un traitement plus pop et échevelé qu’auraient pu réserver les deux auteurs à cette immersion un peu trop austère dans les coulisses de l’âge d’or des comics.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
11 février 2020
Le style ne plaira sans doute pas à tout le monde, mais il démontre la grande maîtrise du dessinateur et créé une continuité entre la période narrée et les visuels. Cette parfaite osmose entre le fond et la forme font de Fredric, William et l’Amazone une excellente BD qui en plus de vous divertir enrichira considérablement votre culture.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
27 janvier 2020
Avec « Fredric, William et l’Amazone », le label Comix Buro des éditions Glénat publie une bande dessinée passionnante, retraçant les destins croisés de William Marston et Fredric Wertham : deux personnalités influentes de l’univers des comic books des années 1940 [...] Une évocation formidable — avec des discontinuités — d’une époque passionnante rendue avec la passion de ses deux auteurs.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Cher maître, je vous écris cette lettre alors que je suis sur le point de débarquer, pour la seconde fois de ma vie, dans le port de New York. Ainsi que je vous le disais dans une précédente missive, j'occupe un poste au sein de l'équipe soignante du Bellevue Hospital. La fréquentation quotidienne des aliénés et des fous me permettra de mettre à profit vos enseignements et vos judicieux conseils. Vous avez la chance, cher maître, de visiter cet endroit, de longues années avant moi. Vos conférences, à partir de 1909, y ont eu un grand écho, et vous avez déjà, à n'en pas douter, senti cette impression étourdissante, qui m'étreint alors que le bateau s'apprête à amarrer. Du peu que je la connaisse, New York est une ville fascinante. Véritable fourmilière grouillant d'une vie proprement polyglotte, elle affiche une grande modernité. Et pourtant elle dissimule un autre visage, fait de pauvreté de misère et de violence. Ce paradoxe attise ma curiosité. Se pourrait-il que la condition sociale soit à ce point déterminante sur la psyché humaine ? Que la misère nourrisse la violence ?
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Depuis ma prise de fonction, j'ai eu l'occasion de rencontrer plusieurs criminels déments. Ma qualité d'expert juridique en psychanalyse me conduit régulièrement à examiner leur cas afin d'apporter un témoignage circonstancié au tribunal. Malgré le recul dû à ma formation scientifique et à mon expérience professionnelle, cela constitue pour moi une véritable plongée dans l'enfer des déviances humaines. L'entrevue avec Albert Fish s'est passée de la meilleure manière possible, compte tenu des circonstances.
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La liste des perversions sexuelles d'Albert Fish semble sans fin. Sadisme, masochisme, flagellation active et passive, autocastration et castration des autres, exhibitionnisme, voyeurisme, actes piqueurs, pédophilie, homosexualité, coprophagie, ondinisme, fétichisme, cannibalisme, hyper hédonisme. En ma qualité d'expert psychiatrique, je crois pouvoir affirmer que cet homme est fou.
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Ils veulent m'engager. Ma maîtrise de la psychologie et mon travail d'analyste sur le public du cinéma semblent les avoir impressionnés. En gros, ils souhaitent que je les aide à identifier ce que veulent leurs lecteurs.
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On ne mesure jamais assez les dégâts que peuvent provoquer une éducation défavorisée et un environnement culturel défaillant, ma sœur. Jamais assez !
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