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EAN : 9782070382590
446 pages
Gallimard (22/06/1990)
3.5/5   17 notes
Résumé :
Rose et Madeleine avaient hâte de rentrer et de s'asseoir devant la cheminée, au pied du fauteuil de leur père...Il aimait surtout parler du Tonkin et du chemin de fer qu'il y avait construit, jusqu'aux confins de la Chine.
Ni Rose ni Madeleine n'étaient nées, alors : cela se passait en des temps très anciens, que seul leur père avait connus. La glaise dont notre monde est fait n'avait pas encore séché...Les petites filles, bouche bée, l'écoutaient ainsi rac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Avec ce roman, on devine que l'auteur a plongé dans ses racines. Très vite on est sous le charme de ces deux soeurs dont l'enfance fut baignée par la mesquinerie d'une belle-mère et la lâcheté d'un père obsédé par ses travaux d'ingénieur, négligeant l'éducation de ses filles. Il a une évidente tendresse pour ces personnages, incontestablement. le roman se lit d'une traite et sonne vrai.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Les fillettes essayèrent d'imaginer à quoi pouvait ressembler la vie dans un couvent : est-ce qu'on y marchait vraiment pieds nus dans la neige ?
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Or cette légende est d’une vérité plus profonde que la réalité même des faits, puisque ce ne sont jamais les êtres que nous rencontrons, mais leurs images, et que les événements les plus importants de notre vie sont les illusions, les plaisirs, souvent aussi les haines et les frayeurs, que ces rencontres ont fait naître en nous
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La nostalgie ne nous rend pas à notre passé. Elle ne nous ramène pas sur les lieux de notre souvenir : elle nous transporte dans un temps immobile qui est comme une image, mais une image seulement, de l’éternité, dont elle manifeste en nous le besoin toujours insatisfait.
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Ces hommes obéissaient à leur pays. Lui, n’obéissait qu’à une mégère. Ils se soûlaient de vin et de rhum pour se donner le courage de partir là-bas. Lui, n’était ivre que de sa propre lâcheté, et l’ivresse le faisait avancer comme les autres.
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Ce n’est pas seulement un patron qui vous besogne pour vos quarante sous par jour, mais le monde entier qui se vautre sur vous avec ses ordures, ses cris, ses bassesses. La création n’est qu’une immense cochonnerie écrasée sur votre figure.
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