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EAN : 9782266313902
464 pages
Pocket (04/03/2021)
3.96/5   999 notes
Résumé :
Les esprits les plus brillants de la planète sont kidnappés. Machination, complot ou expérience scientifique ?
" Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène ! "
C'est sur ces mots de son assassin que, en pleine fac de Strasbourg, un Prix Nobel de chimie se voit férocement massacré et dépouillé – littéralement – de son cerveau. Quatre jours plus tard, dans la région lyonnaise, un célèbre physicien disparaît des radars.
Pour le lieut... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (255) Voir plus Ajouter une critique
3,96

sur 999 notes
Un bon petit polar qui ne révolutionne pas le genre, certes, mais qui se lit tout de même avec un certain plaisir.
Strasbourg, un scientifique est retrouvé assassiné et surprise (!), son cerveau a été volé mettant la commissaire Cannelle Pourson (original comme prénom !) et son équipe dans l'incompréhension et la stupéfaction.
Lyon, un physicien disparaît sans laisser de trace. Cette fois c'est Simon Vairne, lieutenant à la DGSI qui va sur place enquêter et se rendre compte que ce n'est pas le premier savant concerné. Un lien avec l'affaire strasbourgeoise ? En plus à Lyon, Simon se découvre suivi et sous surveillance. Un complot ?
Bientôt à Aix en Provence, une nouvelle disparition d'un gros ponte de la science. Cette fois, c'est la pugnace Marion Mastereaux qui est en charge du dossier. Et ses investigations la font avancer dans une direction qui finit par titiller le sixième sens de Simon.
Les trois enquêtes se déroullent en parallèle même si, très vite Simon et Marion vont devoir faire équipe. Ils suivent des pistes, en abandonnent d'autres, jusqu'à la révélation finale.
L'histoire n'est pas en elle même d'une originalité folle, passé la situation initiale du vol de cerveau. Mais on suit sans déplaisir le déroulement de l'intrigue.
Le style d'Alexis Laipsker est dynamique avec des chapitres courts, un certain sens de l'action et une petite dose de suspense. On tourne les pages pour avancer dans l'histoire. L'auteur utilise la technique du roman feuilleton avec des cliffhangers très nombreux en fin de chapitres pour nous obliger à enchaîner les chapitres. C'est un des atouts de ce polar nerveux.
La révélation finale n'est pas très prévisible pendant au moins la moitié du livre, et même après, on se laisse embarquer dans une résolution très classique mais assez bien amenée.
Le point faible de ce premier roman policier ce sont les personnages. Les trois héros enquêteurs sont assez stéréotypés et peu développés. On connaît peu de chose de leur vie à part le fait qu'ils sont de bons flics et pour Simon Vairne un as du poker et des probabilités mathématiques. Chacun d'eux reste assez superficiel et, tout compte fait, peu charismatique, voire un peu trop cliché : la femme flic qui a du sacrifier sa famille pour son boulot, le petit génie rebelle envers sa hiérarchie, le canon de beauté qui a du se durcir pour prouver sa compétence dans un monde machiste.
D'ailleurs, la destiné de l'un des trois laisse un peu dubitatif, comme si l'auteur ne savait pas comment le faire évoluer. Je n'en dirais pas plus.
Au final, un thriller qui se lit avec plaisir mais qui possède quelques défauts dans la mise en place des personnages. Cela reste toutefois une bonne surprise et me donne envie de continuer à découvrir cet auteur. C'est plutôt bon signe.
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Depuis un bon moment, je lorgnais cet auteur, et en voyant passer le retour enthousiaste de ma Pascale sur son dernier livre, je me suis dit qu'il serait temps que je me penche sur ses écrits.
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Fortement encouragée par Ashlie, je saute dans ... Et avec votre esprit.
Bawi, je lis dans l'ordre, vous savez bien.
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Donc, premier roman d'Alexis Laipsker, je l'ai entamé avec enthousiasme, mais ai mis quatre jours à en venir à bout... un siècle pour moi.
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L'auteur nous plonge d'emblée dans une scène violente et sanglante... le professeur Toussant, savant mondialement reconnu comme le meilleur de sa spécialité, est sauvagement assassiné dans son laboratoire.
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Frappé à de multiples reprises par un objet contondant (dédicace spéciale à mon Nestor), tous ses os, organes, et matière grise volent à travers la pièce.
Oups non, pardon, pas la matière grise ni les yeux, puisque l'assassin les prélève et les emporte avec lui.
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L'enquête est confiée au commissaire Cannelle Pourson et à son équipe, basées à Strasbourg.
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Peu après, on apprend que dans d'autres villes de France, d'éminents savants sont kidnappés.
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Quant à lui, Simon, de la DGSI, se voit confier l'enquête sur la disparition du Professeur Haineteaux, à Lyon.
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Nous avons donc un savant tué, quatre autres enlevés.
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L'idée n'était pas mauvaise, mais Cannelle n'a pas bénéficié du même traitement que Simon.
Sa team patauge, va d'erreurs en erreurs, quand elle n'est pas carrément inerte.
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On n'assiste à aucun développement digne de ce nom, les subordonnés de Cannelle lui font leurs rapports, mais on est juste vaguement spectateurs.
Les noms des enquêteurs sont balancés ici et là, sans aucun détail ni précision.
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Par contre, on s'immerge facilement dans les avancées de Simon et de sa collègue, la magnifique Marion.
Il y a du rythme, on s'attache, j'ai un peu plus apprécié ces passages.
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En bref, je me suis vraiment ennuyée,. J'avais très vite deviné la raison des kidnappings, donc hormis le suspense induit par les actions et les rapports entre les personnages, aucune surprise n'était au rendez-vous.
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Grosse déception pour moi, mais je lirai un autre roman de l'auteur, que beaucoup de babelpotes ont préféré.
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"Tiens, toi qui aime les bouquins tordus, j'ai pris celui-ci, mais vu la quatrième de couverture je ne sais pas s'il est pour moi" me dit une amie en me tendant le livre.
"Oui, et ?" Repondis je en sentant le coup fourré.
"Tu pourras me dire s'il est pour moi après l'avoir lu ?
" Ben..."
D''ici un mois ?" m' ultima cette adepte du mièvre.

Bon ,après l'avoir lu, je l'ai vite rassurée ; le premier meutre publicitaire excepté, et encore bien peu développé et vite expédié, elle ne risque pas l'insomnie...

Construit telle une gigantesque partie de poker menteur à tous niveaux, sport dant raffole l'auteur vu qu'il le rappelle à tour de pages à ses lecteurs, la trame à force de sophistication détailleuse et de delayage perd son intérêt au fil des chapitres, et se révèle n'être in fine qu'un scénario bien peu crédible d'un téléfilm d'été de 21h, rempli de de situations et de personnages stereotypés de ces productions policières au kilomètre.
L'on a l'impression que ce premier meurtre "horrible" n'est là que pour appâter le chaland vu le classissisme plat qui s'ensuit sur 400 pages.

Seul point remarquable, la diatribe finale contre le peu de reconnaissance de la patrie envers ses plus éminents cerveaux. Livre un poil lourdingue d'ailleurs sur les pleurnicheries d'une France ne volant pas au secours de la pauvre épouse mourante d'un cancer d'une des grosses têtes du roman, on vit une époque égoïste ma brave dame.

Si au moins le suspens était présent ; mais à force de détails certes scrupuleux mais trop nombreux, l'auteur nous livre rapidement, si l'on a une lecture attentive, une partie de la solution.

Bref un roman policier trop démonstratif d'un classisisme confondant monté sur une machination mal exploitée pour devenir crédible et dont l'intérêt se delite au fil des pages.
Ce roman largement surévalué, je le lis partir en restant sur le quai.

Je lirai comme prévu "Les poupées", paraît il bien, pour ne pas rester sur cette impression que l'auteur a du mal a faire simple et percutant.



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🩸Ce que j'ai ressenti:

« Ce serait aussi simple que ça? »

Est-ce qu'une sombre histoires de fous, de chiffres ou de réflexions? Est-ce aussi complexe que l'inexplicable, la conscience, les mathématiques? Les scènes de crimes et les disparitions s'enchaînent, il y a de quoi vraiment perdre la tête…Mais avec un peu de jeux de probabilités Et avec votre esprit, il se pourrait que vous passiez un excellent moment avec ce thriller 💯% adrénaline. Alexis Laipsker passe maître dans l'art de nous bluffer pour notre plus grand plaisir et 450 pages sont autant d'atouts pour lui pour nous faire plonger dans le potentiel insoupçonné de l'esprit. Je ne voudrai pas divulgâcher de trop, mais c'était hyper interessant d'aller explorer les possibilités de cet organe encore trop peu connu, qu'est le cerveau…

Au-delà d'avoir l'originalité d'un enquêteur qui établit des probabilités pour avancer, pas à pas, dans cette enquête, j'ai apprécié l'esprit d'équipe général et la volonté de faire ressortir une certaine parité. C'est l'action qui prime et la coopération qui fera la différence, et ça c'est top! Chacune et chacun, agissent et sont reconnus pour la valeur ajoutée qu'ils apportent à la résolution de l'énigme. Et des mystères et des vérités opaques, il y en a des tonnes et dans toutes les strates du pouvoir alors, forcément tous les esprits seront les bienvenus, surtout qu'on kidnappe les plus éminents des scientifiques…Mais, ce thriller, c'est surtout un page-turner efficace qui remue nos méninges et nous fait prendre conscience de quelques stratégies hasardeuses pour la course au Savoir…

Vendredi 13 et mettre en lumière, cette nouvelle voix du polar, est bel et bien un coup de chance, et sans doute, votre prochain coup de coeur! J'ai tout misé sur cette lecture alors que les chiffres, les probabilités, la science, la physique-chimie ne sont pas mes domaines de prédilections. Mais…En revanche, le frisson du thriller, j'aime aller le débusquer, où qu'il soit…Et pour le coup, Alexis Laipsker a su changer la donne et mes réticences, puisque je vous recommande cette lecture, à 💯%. C'est sang pour sang, bonne pioche♥️! Je vous laisse et vous attends en bas de la rivière, pour connaître vos impressions…Et (avec ou 🩸) votre (état d')esprit…

« La science est une chose merveilleuse…Tant qu'il ne faut pas en vivre » Einstein.
Lien : https://fairystelphique.word..
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En refermant ce livre, je me demande comment il a pu arriver dans la sélection des cinq nominés au prix Livraddict 2021 – cette nomination étant la raison pour laquelle je l'ai lu, car je compte bien voter dans cette catégorie, et j'espère trouver le temps de lire les 5 titres ! (même si deux seuls suffisent) -, et ce qui lui a valu autant de critiques dithyrambiques sur les différentes plateformes de lecteurs.
Oh ! ce n'est pas qu'il soit mauvais, je l'ai même lu avec un certain plaisir, mais franchement, ce n'est pas la révélation de l'année, et certains aspects sont même plutôt affligeants.

Pour tout dire, c'est déjà le 4e sélectionné que je lis… or cette sélection toute entière me laisse perplexe. Citons « Alabama 1963 », que j'avais lu bien avant l'annonce des nominés, et qui avait été un énorme coup de coeur… mais que je n'aurais pas mis en avant en tant que Policier, malgré le fait qu'il y a bel et bien une vague enquête policière ; « le silence de la ville blanche », également lu avant l'annonce de la sélection, que j'avais trouvé réellement « prometteur » écrivais-je, mais dont le début laborieux n'avait pas permis une note magnifique ; puis enfin « le bureau du mariage idéal », souvent classé (à tort, à mon sens) parmi les cozy mysteries, le plus intéressant jusque-là. Dès lors, j'attendais beaucoup des deux derniers, dont celui-ci, et voilà…

Parlons de l'intrigue… Elle est prenante, c'est indéniable. En outre, la technique de faire évoluer deux enquêtes en parallèle, qu'on sent proches, qui finiront par se recouper sans toutefois se rencontrer tout à fait, entretient un suspense certain, d'autant plus aigu que chaque chapitre (ou presque) termine en forme de cliffhanger, dont la clé nous est donnée parfois dès le chapitre suivant, mais d'autres fois seulement après un chapitre consacrée à l'autre enquête !
Mais voilà : on va de fausse piste en espoir de résolution, d'avancée possible en cul-de sac, et ainsi de suite pendant plus de 75% du livre, sans qu'aucun indice sur la révélation finale ne soit jamais déposé – ou alors j'ai été particulièrement aveugle. Et paf, d'un seul coup, dans le dernier quart du livre donc, tout nous est révélé, encore à petites doses certes, comme si l'auteur avait eu un dernier sursaut de souci à ménager le lecteur. Mais en tout cas, c'est la façon d'écrire un polar qui m'horripile particulièrement, et depuis toujours : le lecteur est mené par le bout du nez dans un noir total, et puis tout est dévoilé en fin de livre façon grand coup de théâtre ! Ici, en plus, sans vouloir divulgâcher, le coup de théâtre est certes plausible (mais quand même très « gros »), mais prend tout à coup une tournure politique un peu tirée par les cheveux, qui a achevé de ne pas me convaincre.
Et pour combler le tout, la chute d'une de ces deux enquêtes parallèles m'a semblé bien bâclée, comme si l'auteur en avait tout à coup assez de ce personnage principal là, et clôture donc les choses vite fait, sans finesse, un peu en eau de boudin : dommage.

Toutefois, j'aurais peut-être pu mieux accrocher… s'il n'y avait pas eu les personnages ! Ceux-ci sont incroyablement clichés, sans apporter rien de nouveau au genre Policier. Commençons par la première à apparaître : Cannelle Pourson, la commissaire provinciale (mais d'une ville importante, elle est à Strasbourg quand même), carriériste au point d'avoir sacrifié son mariage (et bien un peu ses enfants), oscillant sans cesse entre un certain autoritarisme et un vague souci de bienveillance et de vrai leadership envers ses hommes, ok on a compris la musique… On passe alors à Simon Vairne, membre de la DGSI à Paris, bon flic à la limite du brillant même, mais caractérisé par son indiscipline récurrente, irrévérencieux face à sa hiérarchie, dont il parle d'une façon qui n'est pas sans rappeler les blagues potaches d'étudiants en train de faire la fête, mouais… Il a certes la particularité d'être un ancien joueur de poker professionnel, et de voir le monde à travers une certaine déformation des sens et des perceptions qu'il avait développée dans cette ancienne occupation, mais ça ne suffit pas à le rendre réellement attachant. Enfin, on reprend sur la sérénade de la provincialité, et là on arrive à Aix, le bout du monde pour Paris donc, et on tombe sur la pugnace Marion Mastereaux, représentée comme l'archétype de la féminité, trop belle pour être flic, et qui a tellement dû se montrer ferme et fermée dans le monde très machiste de sa profession, qu'elle en est devenue détestée par tous ses coéquipiers, malgré le fait qu'elle aussi est –évidemment !- présentée comme un bon flic…

Bref, l'image de la femme flic qui doit s'imposer en sacrifiant sa famille et/ou sa féminité, tombant dans les travers masculinistes les plus obtus, ou le bon flic mais rebelle ayant encore un pied dans l'adulescence, c'est du vu et revu, c'est un cliché éculé sans saveur. Mais le pire, c'est qu'aucun d'eux n'a de réelle profondeur : on reste en permanence dans le superficiel, sans creuser un seul instant. Il y a bien quelques tentatives quand on évoque ici ou là les enfants de Cannelle, à qui elle tient malgré le fait qu'elle les a plus ou moins abandonnés à son ex-mari ; et on entend que Simon et Marion se font des confidences, évoquant (mais tellement brièvement, et sans aucun développement) l'enfance difficile de Simon par exemple, mais ça en reste là… Oh ! je ne dis pas que je voulais une analyse psychanalytique et l'histoire personnelle de chaque personnage avant de démarrer, mais de là à n'avoir que quelques vagues évocations, c'est frustrant. de plus, il n'y a aucune finesse psychologique dans l'analyse de leur évolution, qu'elle soit professionnelle ou personnelle, ou dans les relations des uns avec les autres, si ce n'est tout au plus un vague et très prévisible « ennemies to lovers ».

Enfin, l'écriture est sans doute l'aspect le plus convaincant. Elle est rythmée, c'est indéniable, et comme je disais plus haut : le jeu des fins de chapitre en forme de cliffhanger donne envie de poursuivre … en espérant toujours une révélation, un vrai indice qui ferait avancer les choses. Or, même si cela n'arrive presque jamais, ou alors de façon qui permet tellement peu d'avancer que ça ne sert à rien, on n'a pas le temps d'être déçu car ça s'emballe malgré tout, et on suit.
C'est aussi une écriture très visuelle, qui pêche parfois par des excès… comme si l'auteur avait voulu montrer à tout prix « qu'il sait », ou comme s'il s'adressait à des néophytes en matière de polar. Certains passages, marqués par exemple par une surabondance de détails dans la description d'une scène de crime, m'ont fait lever les yeux au ciel – je ne vais pas les énumérer ici, ça rendrait mon commentaire inutilement long, mais j'en ai surligné au moins l'un ou l'autre dans mon « bloc-notes »…
Mais donc oui : c'est une écriture visuelle, façon grand spectacle même parfois, et je conçois que ça puisse plaire – même si, dans mon cas, ça a été plutôt l'inverse, car ça semble au détriment d'une analyse plus fine des personnages, ou d'une enquête moins tarabiscotée à laquelle le lecteur aurait eu l'impression de pouvoir prendre part, ce qui n'est donc pas le cas ici, et ça m'a manqué !
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critiques presse (1)
LaProvence
06 juillet 2021
Ce qui fait l’intérêt de ce polar, c’est l’intrigue : la situation semble improbable et à la fois les enquêteurs et le lecteur n’en voient pas les aboutissants. En bon bluffeur professionnel, Alexis Laipsker ne divulgue son jeu que dans les dernières pages, et la surprise est de taille ! On est réellement absorbé par ce roman, on apprécie le rythme enlevé, et on se laisse surprendre par une fin tout en panache.
Lire la critique sur le site : LaProvence
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
– Ce dossier me tient à cœur.
Elle avait dit cela d’une voix beaucoup plus tempérée, en s’approchant imperceptiblement de lui et sans ciller.
– Il me sort de l’ordinaire, reprit-elle, des affaires de dealers, de racket, de bandes organisées, de vols de voitures et de tout le reste. C’est la première fois que je me sens vraiment flic. J’ai mis le doigt sur quelque chose d’énorme, peut-être. La preuve : ce n’est pas pour rien que toi, un agent de la DGSI, tu débarques ici. Alors je n’ai pas envie qu’on me dise « Oh, merci Marion, très bon travail », comme on complimente une jument qui a fait une belle course avant de la reconduire à son box en lui flattant la croupe. Non, moi je veux aller jusqu’au bout.
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Puis, laissant ses yeux se promener sur les étagères, elle poursuivit :
- Tu as des goûts très éclectiques !
- Quand j’étais étudiant, avant de jouer au poker, je n’avais pas une thune. Mais j’aimais lire. Alors, j’allais chez Gibert, aux puces ou dans les vide-greniers, et j’achetais des livres d’occasion. Je prenais ce que je trouvais. Des manuels d’histoire, des romans, des biographies, un peu de tout !
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Dès que quelqu’un entre dans un lieu « sensible », Il est photographié et son portrait est conservé dans un registre national.
À son insu ?
Non on lui demande s’il accept d’être fiché par le contre-espionnage français, auquel cas on lui fait signer une décharge, on lui offre un T-shirt de la DGSI et on l’invite à un week-end à Disneyland… Pfff... Évidemment, à son insu !
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Au-delà des sourcils, il n'y avait plus rien. Une absence incompréhensible, inconcevable [...] Sur le visage, la peau s'était anormalement raidie, prêtant au savant un inquiétant rictus [...] À la place des yeux, il y avait deux trous par lesquels passait la lumière de la pièce. Les globes oculaires, rattachés au cerveau par le nerf optique, avaient été arrachés en même temps que le reste. À présent, les paupières pendaient à l'intérieur de chaque trou.
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Il lui avait fallu prévenir l’institut médico-légal de sa venue tardive, tout expliquer au médecin d’astreint, lui faire ouvrir le grand tiroir mural contenant le corps, réprimer un haut-le-cœur et, cerise sur la gâteau, saisir le doigt du défunt pour le placer sur le capteur biométrique du téléphone. Il avait ensuite lancé une application qui empêchait le portable de se verrouiller afin d’éviter de devoir retourner à la morgue.
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