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3,96

sur 1002 notes
Un bon petit polar qui ne révolutionne pas le genre, certes, mais qui se lit tout de même avec un certain plaisir.
Strasbourg, un scientifique est retrouvé assassiné et surprise (!), son cerveau a été volé mettant la commissaire Cannelle Pourson (original comme prénom !) et son équipe dans l'incompréhension et la stupéfaction.
Lyon, un physicien disparaît sans laisser de trace. Cette fois c'est Simon Vairne, lieutenant à la DGSI qui va sur place enquêter et se rendre compte que ce n'est pas le premier savant concerné. Un lien avec l'affaire strasbourgeoise ? En plus à Lyon, Simon se découvre suivi et sous surveillance. Un complot ?
Bientôt à Aix en Provence, une nouvelle disparition d'un gros ponte de la science. Cette fois, c'est la pugnace Marion Mastereaux qui est en charge du dossier. Et ses investigations la font avancer dans une direction qui finit par titiller le sixième sens de Simon.
Les trois enquêtes se déroullent en parallèle même si, très vite Simon et Marion vont devoir faire équipe. Ils suivent des pistes, en abandonnent d'autres, jusqu'à la révélation finale.
L'histoire n'est pas en elle même d'une originalité folle, passé la situation initiale du vol de cerveau. Mais on suit sans déplaisir le déroulement de l'intrigue.
Le style d'Alexis Laipsker est dynamique avec des chapitres courts, un certain sens de l'action et une petite dose de suspense. On tourne les pages pour avancer dans l'histoire. L'auteur utilise la technique du roman feuilleton avec des cliffhangers très nombreux en fin de chapitres pour nous obliger à enchaîner les chapitres. C'est un des atouts de ce polar nerveux.
La révélation finale n'est pas très prévisible pendant au moins la moitié du livre, et même après, on se laisse embarquer dans une résolution très classique mais assez bien amenée.
Le point faible de ce premier roman policier ce sont les personnages. Les trois héros enquêteurs sont assez stéréotypés et peu développés. On connaît peu de chose de leur vie à part le fait qu'ils sont de bons flics et pour Simon Vairne un as du poker et des probabilités mathématiques. Chacun d'eux reste assez superficiel et, tout compte fait, peu charismatique, voire un peu trop cliché : la femme flic qui a du sacrifier sa famille pour son boulot, le petit génie rebelle envers sa hiérarchie, le canon de beauté qui a du se durcir pour prouver sa compétence dans un monde machiste.
D'ailleurs, la destiné de l'un des trois laisse un peu dubitatif, comme si l'auteur ne savait pas comment le faire évoluer. Je n'en dirais pas plus.
Au final, un thriller qui se lit avec plaisir mais qui possède quelques défauts dans la mise en place des personnages. Cela reste toutefois une bonne surprise et me donne envie de continuer à découvrir cet auteur. C'est plutôt bon signe.
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Depuis un bon moment, je lorgnais cet auteur, et en voyant passer le retour enthousiaste de ma Pascale sur son dernier livre, je me suis dit qu'il serait temps que je me penche sur ses écrits.
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Fortement encouragée par Ashlie, je saute dans ... Et avec votre esprit.
Bawi, je lis dans l'ordre, vous savez bien.
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Donc, premier roman d'Alexis Laipsker, je l'ai entamé avec enthousiasme, mais ai mis quatre jours à en venir à bout... un siècle pour moi.
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L'auteur nous plonge d'emblée dans une scène violente et sanglante... le professeur Toussant, savant mondialement reconnu comme le meilleur de sa spécialité, est sauvagement assassiné dans son laboratoire.
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Frappé à de multiples reprises par un objet contondant (dédicace spéciale à mon Nestor), tous ses os, organes, et matière grise volent à travers la pièce.
Oups non, pardon, pas la matière grise ni les yeux, puisque l'assassin les prélève et les emporte avec lui.
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L'enquête est confiée au commissaire Cannelle Pourson et à son équipe, basées à Strasbourg.
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Peu après, on apprend que dans d'autres villes de France, d'éminents savants sont kidnappés.
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Quant à lui, Simon, de la DGSI, se voit confier l'enquête sur la disparition du Professeur Haineteaux, à Lyon.
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Nous avons donc un savant tué, quatre autres enlevés.
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L'idée n'était pas mauvaise, mais Cannelle n'a pas bénéficié du même traitement que Simon.
Sa team patauge, va d'erreurs en erreurs, quand elle n'est pas carrément inerte.
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On n'assiste à aucun développement digne de ce nom, les subordonnés de Cannelle lui font leurs rapports, mais on est juste vaguement spectateurs.
Les noms des enquêteurs sont balancés ici et là, sans aucun détail ni précision.
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Par contre, on s'immerge facilement dans les avancées de Simon et de sa collègue, la magnifique Marion.
Il y a du rythme, on s'attache, j'ai un peu plus apprécié ces passages.
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En bref, je me suis vraiment ennuyée,. J'avais très vite deviné la raison des kidnappings, donc hormis le suspense induit par les actions et les rapports entre les personnages, aucune surprise n'était au rendez-vous.
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Grosse déception pour moi, mais je lirai un autre roman de l'auteur, que beaucoup de babelpotes ont préféré.
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"Tiens, toi qui aime les bouquins tordus, j'ai pris celui-ci, mais vu la quatrième de couverture je ne sais pas s'il est pour moi" me dit une amie en me tendant le livre.
"Oui, et ?" Repondis je en sentant le coup fourré.
"Tu pourras me dire s'il est pour moi après l'avoir lu ?
" Ben..."
D''ici un mois ?" m' ultima cette adepte du mièvre.

Bon ,après l'avoir lu, je l'ai vite rassurée ; le premier meutre publicitaire excepté, et encore bien peu développé et vite expédié, elle ne risque pas l'insomnie...

Construit telle une gigantesque partie de poker menteur à tous niveaux, sport dant raffole l'auteur vu qu'il le rappelle à tour de pages à ses lecteurs, la trame à force de sophistication détailleuse et de delayage perd son intérêt au fil des chapitres, et se révèle n'être in fine qu'un scénario bien peu crédible d'un téléfilm d'été de 21h, rempli de de situations et de personnages stereotypés de ces productions policières au kilomètre.
L'on a l'impression que ce premier meurtre "horrible" n'est là que pour appâter le chaland vu le classissisme plat qui s'ensuit sur 400 pages.

Seul point remarquable, la diatribe finale contre le peu de reconnaissance de la patrie envers ses plus éminents cerveaux. Livre un poil lourdingue d'ailleurs sur les pleurnicheries d'une France ne volant pas au secours de la pauvre épouse mourante d'un cancer d'une des grosses têtes du roman, on vit une époque égoïste ma brave dame.

Si au moins le suspens était présent ; mais à force de détails certes scrupuleux mais trop nombreux, l'auteur nous livre rapidement, si l'on a une lecture attentive, une partie de la solution.

Bref un roman policier trop démonstratif d'un classisisme confondant monté sur une machination mal exploitée pour devenir crédible et dont l'intérêt se delite au fil des pages.
Ce roman largement surévalué, je le lis partir en restant sur le quai.

Je lirai comme prévu "Les poupées", paraît il bien, pour ne pas rester sur cette impression que l'auteur a du mal a faire simple et percutant.



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🩸Ce que j'ai ressenti:

« Ce serait aussi simple que ça? »

Est-ce qu'une sombre histoires de fous, de chiffres ou de réflexions? Est-ce aussi complexe que l'inexplicable, la conscience, les mathématiques? Les scènes de crimes et les disparitions s'enchaînent, il y a de quoi vraiment perdre la tête…Mais avec un peu de jeux de probabilités Et avec votre esprit, il se pourrait que vous passiez un excellent moment avec ce thriller 💯% adrénaline. Alexis Laipsker passe maître dans l'art de nous bluffer pour notre plus grand plaisir et 450 pages sont autant d'atouts pour lui pour nous faire plonger dans le potentiel insoupçonné de l'esprit. Je ne voudrai pas divulgâcher de trop, mais c'était hyper interessant d'aller explorer les possibilités de cet organe encore trop peu connu, qu'est le cerveau…

Au-delà d'avoir l'originalité d'un enquêteur qui établit des probabilités pour avancer, pas à pas, dans cette enquête, j'ai apprécié l'esprit d'équipe général et la volonté de faire ressortir une certaine parité. C'est l'action qui prime et la coopération qui fera la différence, et ça c'est top! Chacune et chacun, agissent et sont reconnus pour la valeur ajoutée qu'ils apportent à la résolution de l'énigme. Et des mystères et des vérités opaques, il y en a des tonnes et dans toutes les strates du pouvoir alors, forcément tous les esprits seront les bienvenus, surtout qu'on kidnappe les plus éminents des scientifiques…Mais, ce thriller, c'est surtout un page-turner efficace qui remue nos méninges et nous fait prendre conscience de quelques stratégies hasardeuses pour la course au Savoir…

Vendredi 13 et mettre en lumière, cette nouvelle voix du polar, est bel et bien un coup de chance, et sans doute, votre prochain coup de coeur! J'ai tout misé sur cette lecture alors que les chiffres, les probabilités, la science, la physique-chimie ne sont pas mes domaines de prédilections. Mais…En revanche, le frisson du thriller, j'aime aller le débusquer, où qu'il soit…Et pour le coup, Alexis Laipsker a su changer la donne et mes réticences, puisque je vous recommande cette lecture, à 💯%. C'est sang pour sang, bonne pioche♥️! Je vous laisse et vous attends en bas de la rivière, pour connaître vos impressions…Et (avec ou 🩸) votre (état d')esprit…

« La science est une chose merveilleuse…Tant qu'il ne faut pas en vivre » Einstein.
Lien : https://fairystelphique.word..
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Voilà un grand polar. Laissez-vous d'abord entraîner par l'histoire, ces scientifiques de renom qui sont les cibles d'un criminel, apparemment ; puis par toutes les connaissances, et il y en a, que l'auteur a dû apprivoiser avant de nous les servir intelligemment, nécessaires apparemment ; puis des personnages de caractère qui ne se laissent pas berner, apparemment ; puis par la grande manigance à laquelle j'ai assisté, apparemment. A. Laipsker est un filou qui nous amuse et nous abuse ! Et, en plus, comme une bonne raison de plus, l'oeuvre vient de recevoir le prix des Nouvelles voix du polar 2021. J'aurai voté pour celui-ci aussi.
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Découverte de cet auteur à travers Instagram, et je ne suis pas déçu. Un polar bien construit, sans artifice et sans morts inutiles bien que le premier crime soit particulièrement sanglant. On y retrouve les codes d'une enquête de flics, de plusieurs flics même, dont les liens se recoupent peu à peu pour former l'intrigue principale. Alexis Laipsker sait tenir le lecteur en haleine du début à la fin par une montée en pression progressive et bon sens de la narration. J'ai beaucoup apprécié le flic de la DGSI, avec son recours quasi inconscient aux probabilités. Un polar efficace.

Tout commence par un sordide événement, un des plus grands scientifiques français a été retrouvé assassiné dans son laboratoire. Mais cet événement, déjà remarquable par lui-même est aussi singulier par l'atrocité du mode opératoire. En effet, les flics constatent que son cerveau a été volé. A partir de ce constat, toutes les hypothèses sont étudiées, psychopathe, vengeance, secte… surtout que quelques jours plus tard, un autre génie de la physique disparait.

En résumé, une belle rencontre pour l'amateur de polar français que je suis. Il complète sans rougir Tackian, Thilliez, Norek ou Minier sur ma bibliothèque. Les codes sont simples et percutants, peut-être un peu trop classiques, mais je chipote car l'alchimie prend bien. Rendez-vous pour une prochaine lecture.

❓Connaissez-vous cet écrivain, votre avis ?

Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Un début qui laisse présager un bon moment lecture. Une intrigue qui nous emmène dans le milieu scientifique mais avec une petite partie de mysticisme.
Deux enquêtes parallèle avec beaucoup de points communs.
Un duo Simon et Marion qui fonctionne très bien. Ce livre avait tout pour plaire... mais... arrivée à un peu plus de la moitié du roman j'ai commencé à trouver le temps long, ça tourne en rond, les longueurs et les descriptions inutiles s'accumulent.
Le pire c'est qu'un des détails, que je trouvais très intéressant, passe à la trappe pour faire de ce livre un vulgaire et banal thriller. Je le referme en me disant "tout ça pour ça !!!"
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Un scientifique détenteur du Nobel est sauvagement assassiné dans son labo alsacien, et son cerveau lui a été volé.
Un autre scientifique de renom est enlevé, comme trois autres scientifiques parmi les meilleurs, partout sur le territoire.
Le lieutenant Simon de la DGSI est mis sur le coup, il contacte bientôt la responsable de l'enquête sur l'assassinat, Cannelle, et rejoins Lyon Marion, la policière en charge de trois des disparitions. Ensemble, ils vont se lancer à corps perdu dans une enquête improbable…
Polar très sympa, avec des personnages de (fort) caractère, la trame de l'enquête a ses fondements dans le domaine scientifique mais rassurez vous: on comprend tout! Les deux policiers, Simon de la DGSI et Marion de la Police, font un couple d'enquêteurs bien campés et même s'ils se retrouvent quelques fois dans des situations abracadabrantesques, ils sont attachants et plein d'humour. L'enquête n'est pas trop glauque, elle est surtout pleine de prises de tête et de surprises jusqu'au bout!
Je l'ai lu un dimanche pluvieux et j'y ai passé du bon temps.
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À Strasbourg, une commissaire enquête sur le meurtre d'un scientifique férocement mutilé tandis qu'à Lyon (et ensuite à Aix et Paris), un duo de lieutenants essaye d'éclaircir le mystère de quelques savants disparus qui refont miraculeusement surface une semaine après leur « enlèvement »...
Un polar rythmé et bien construit, à l'intrigue originale et tordue à souhait. Machiavélique aussi ! L'auteur ne se perd pas en fioritures et va droit au but, sans toutefois oublier de caractériser excellemment ses personnages principaux. J'ai donc particulièrement apprécié le couple d'enquêteurs, plutôt singuliers, dynamiques, non-dénués d'humour et entre lesquels l'entente complice fait doucement son chemin.
Une bonne lecture... addictive !
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Il est des meurtres pas banals du tout, comme de retrouver un savant assassiné à qui on a dérobé son cerveau… c'est sûr que ce n'est pas à moi que l'on piquera la cervelle.

Puis, les mystères s'ajoutent à ce meurtre dégueu : des savants disparaissent et ensuite, ça devient encore plus obscur ! Toutes les pistes mènent à des impasses, les flics s'arrachent les cheveux et moi aussi, malgré ma surchauffe des méninges, je n'ai pas réussi à comprendre, sauf quand on me l'a mis devant les yeux.

Ce thriller a un mérite : il est addictif. Les mystères semblent insolubles, la science fait partie des personnages importants, sans pour autant qu'elle ne nuise à la compréhension de l'histoire.

Maintenant, parlons des autres personnages importants : les policiers qui enquêtent sur ces disparitions mystérieuses… Bon, même s'ils sont intelligents, on ne peut pas dire qu'ils me marqueront, tant ils paraissaient un peu clichés.

Entre le lieutenant Marion Mastereaux, la belle policière qui en a marre des réflexions sexistes (et qui vient du Sud) et le beau lieutenant Simon Vairne de la DGSI (un Parisien, donc), joueur de poker, indiscipliné et balançant des vannes à tout va, tous les deux surfant allégrement sur les clichés Nord/Sud, le tout donnant l'impression de fausseté dans les dialogues.

Je ne nierai pas le sexisme et la phallocratie dans certains milieux (dans tous ?), mais là, elles semblaient forcées, sonnaient creux et faux. Comme si on les avait mises dans le récit pour coller à l'actualité et pour ajouter quelques trucs en plus.

Rien non plus d'intéressant dans le personnage de la commissaire Cannelle Pourson, de Strasbourg, si ce n'est qu'en entendant son prénom, j'ai eu la chanson d'Antoine dans la tête durant toute la lecture. ♫ Je l'appelle Cannelle, parce que sa peau est sucrée ♪

Ces trois personnages principaux manquaient de profondeur, paraissaient faux, comme dans une série policière où le budget des acteurs avait été rogné. Ils étaient sympa, mais sans plus. Je n'ai pas ressenti des attaches avec eux. L'auteur aurait pu creuser un peu plus leurs portraits, au lieu de survoler le tout.

Par contre, j'ai bien aimé les enquêtes parallèles, le rythme du récit, les mystères qui semblent insolubles, les pistes qui partant dans tous les sens et le final, qui m'a bluffé, comme les autres. Il m'aurait été difficile de le voir venir, tant les indices étaient faibles et qu'il fallait y penser. Simon Vairne a réussi, mais il aurait pu passer à côté, tant le tout était obscur.

Non, ce thriller n'est pas mauvais, il est même bon, si l'on fait abstraction des petits points qui m'ont dérangés, sans pour autant qu'ils aient nuit à l'action du récit ou à son côté addictif.

On est pris assez vite par le roman, le suspense est présent, il monte crescendo et les fins de chapitres se terminent souvent sur des cliffhangers, donnant encore plus l'envie de poursuivre. Malheureusement, plus on avance et moins, on comprend, jusqu'à l'explication finale. Bon sang, mais c'est bien sûr !

Ce thriller n'est pas celui du siècle, dommage. Avec des personnages moins clichés, il aurait gagné en maturité. le scénario était bien trouvé, mystérieux, la science était présente et bien utilisée. Ce ne sera pas une lecture marquante, mais au moins, ce fut une lecture divertissante et agréable.

À vous de voir… Dans le fond, être diverti, c'est déjà un bon début. Puisque je possède un autre roman de cet auteur, je le mettrai à mon programme de lecture l'année prochaine, afin de voir ce qu'il vaut.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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