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Critique de marina53


Un grand merci à Babelio, notamment à Nicolas pour ses relances, et aux éditions Michel Lafon...

Alors que le brigadier Fabre et son adjoint, après une course-poursuite, finissent par arrêter les deux cerveaux du gang des Arméniens, un père et son fils, et mettent la main sur leur butin, ils attendent impatiemment les renforts dans leur voiture. C'est alors que Fabre, ne tenant plus dans la chaleur de l'habitacle, sort et remarque un point lumineux provenant d'une ancienne chapelle. Étonnant de voir un cadenas tout neuf et rutilant sur les portes d'une chapelle en ruine. S'avançant, il est aussitôt saisi par une odeur infecte et désagréable. Une fois le cadenas sauté et les portes franchies, la puanteur, la nuée de mouches lui glacent le sang. Pas moins de six cadavres sont alors découverts. Bien qu'il soit en pleine procédure avec l'IGPN, le procureur décide d'envoyer le commissaire Victor Venturi, surnommé le « Cow-Boy », sur les lieux. Même prévenu par ses collègues, il ne s'attendait pas à une scène aussi horrible. Des cadavres à peine identifiables, pour certains en état de décomposition très avancée, pour un autre à l'état de squelette. Ni cils, ni sourcils, énucléés, la peau recouverte d'une sorte de gelée, en position foetale. Pour l'aider dans cette enquête, Venturi décide de faire appel à Olivia Montalvert, une expert psychologue...

Elles sont diaboliques ces poupées tant Alexis Laipsker se joue du lecteur. Des corps sauvagement mutilés, conservés dans une ancienne chapelle, ne peuvent être l'auteur que d'un psychopathe. Aussi l'aide de l'expert psychologue auprès du commissaire est-elle la bienvenue pour tenter de comprendre l'esprit de ce « fou ». Ce duo, atypique et très attachant, fonctionne à merveille. D'un côté, le flic bourru, direct et franc, qui semble cacher ses blessures. de l'autre, une jeune femme, bien que débutant dans le métier, pointilleuse et professionnelle. Leur relation, notamment leurs échanges, apportent un souffle de légèreté à cette enquête complexe, marquante et pour le moins singulière. L'auteur de ces crimes atroces ne manque d'ailleurs pas de se rappeler à nous en écrivant dans son journal. En parallèle, l'on suit le quotidien d'Ophélie, une jeune femme qui vient de quitter Paris pour s'installer en Provence et qui exerce en tant que voyante. Une présence énigmatique au coeur de ce roman qui, évidemment, trouve tout son sens à la fin. Un roman fort bien rythmé et maîtrisé, aux chapitres courts et aux dialogues incisifs...
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