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4,3

sur 1421 notes
Suite au magnifique billet de @Calimero29 je me suis laissé tenter à un genre littéraire qui sort totalement de mes habitudes. Alors merci Christine pour cette très belle découverte qui me donne une seule envie, de manger encore du Thriller et du Policier !

C'est @NicolaK et @Greg320i qui vont être ravis que je commence à passer la tête dans l'entrebâillement de la porte de leur 'monde' hahaha

Parlons maintenant du livre...

La narration est originale parce que nous passons à chaque chapitre dans la peau de chacun des protagonistes. À tour de rôle, on se met donc dans la peau du flic, de la voyante, de la psy, mais aussi du tueur. Nous vivons les scènes sous des angles et des points de vue différents, voir totalement opposé et c'est fou comme l'auteur arrive à nous faire comprendre chacun des personnages, malgré leur part d'ombres. Il y a eu aussi par moments des petits sourires lors des échanges entre le flic Cow-boy et la psy Menthe-à-l'eau.

L'auteur réussi à nous mener en bateau jusqu'à la toute fin.

Je me pose encore quelques questions en essayant de revisualiser depuis le tout début.

Alexis nous pousse à réfléchir, et même à en discuter avec les lecteurs de ce livre pour savoir ce que chacun en pense.

Le fait d'en parler pour comprendre, après avoir fermé l'ouvrage, permet de faire continuer de vivre le livre.

Je recommande sans hésitation cet ouvrage qui m'a permis de mettre le pied dans un nouveau style littéraire. Je n'ai qu'une envie, c'est d'élargir ma curiosité dans ce style et de bien entendu, lire les deux autres romans de cet auteur !

En tout cas, c'est un gros coup de coeur !
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👯‍♀️Ce que j'ai ressenti:

« Comment aurais-je pu trouver le sommeil? »

I

Sur l'onde calme et noire où dorment Les Poupées

La Menthe-à-l'eau flotte comme un grand renouveau

Flotte très activement, vomissant en ses longs voiles…

-On entend dans La Chapelle lointaine, des murmures.


Voici près de quelques minutes que la voyante

Passe, parle aux morts, par dessus la nappe en lin

Voici que s'écrit le journal de la terrible folie

Décante son essence dans la tempête de la nuit.


Le fou éjacule partout et déploie son emprise

Ses grandes oeuvres dansent mollement sur la terre

Les victimes frissonnantes tremblent sur sa peau

Sur son visage dissimulé déclinent les maux.


Le Cow-Boy froissé soupire autour d'elle;

Elle éveille parfois, dans une théorie avisée,

Quelques détails, d'où s'échappent des frissons d'angoisses:

-Un profilage édifiant tombe de sa perspicacité d'or

II

Ô l'Embaumeur! Froid comme la mort!

Oui, tu prends des tas de vies, dans tes liquides

-C'est que les sites de rencontres du Net

T'avaient donné toute la liberté du choix;


C'est qu'un mal, tordait ta grande figure

À ton esprit en colère portait d'étranges bruits;

Que ton coeur écoutait un chant dysfonctionnel

Dans les plaintes du dedans et les soupirs des LGBT;


C'est que les voix des fantômes, immenses râles

Brisaient ton Moi enfant, trop fragile et trop cassé

C'est qu'un chien sordide, un serial-killer avide,

Un désaxé, qui crève à ses genoux!


Meurtres! Horreur! Non Serviam! Quel thriller, ô Monsieur Laipsker!

Vous vous imposez dans le paysage polar;

Vos grandes enquêtes éblouissent nos nuits

-Et l'infinie logique, c'est qu'on vous adore!

III

-Et la poétesse dit que Les Poupées

Le frisson que je suis venue chercher, je l'ai cueilli,

Et que j'ai vu sur le cahier, couché sur le papier,

Le coup de coeur flotter, comme une évidence.

« Ce qu'elle me forçait à faire en récitant ce poème de Rimbaud »
Lien : https://fairystelphique.word..
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J'ai découvert Alexis Laipsker l'année dernière avec la sortie du « Mangeur d'âmes ». Ce roman réunissait toutes les qualités que j'aime dans un thriller. Gros coup de coeur pour moi ! Depuis je surveille cet auteur et c'est avec exaltation que j'ai ouvert ce nouvel opus, fraichement sorti.

Ce one-shot est fractionné en plusieurs parties qui se succèdent et qui à priori n'ont aucun lien entre elles. On suit tour à tour une enquête policière menée par un inspecteur et une psychologue, l'installation d'une voyante dans un village et des lettres plutôt brutales d'un inconnu. Tout au long de l'aventure, on essaye de trouver la passerelle qui unit ses histoires. Mais le savoir-faire de l'auteur nous laisse dans le brouillard complet.

Les deux personnages principaux, le flic bourru et la jeune psy, se complètent à merveille et leur duo est très attachant. On regretterait presque que ce ne soit pas une série pour profiter un peu plus de leurs charismes. L'enchaînement des chapitres courts et les rebondissements en cascade donnent un rythme endiablé au récit, qui colle à l'urgence de l'affaire. Je suis donc resté scotché aux pages, happé par le suspense, dans l'attente du dénouement.

Et pour ne rien gâcher à cette lecture addictive, l'écrivain parachève son aventure avec une fin incroyable, qui m'a tout bonnement laissé sur le cul ! La réussite est donc totale, une nouvelle fois. Je vous recommande avec passion cette pépite glauque, d'une efficacité terrible. Je vous garantis une expérience intense dont vous sortirez bouche bée.

Jusqu'à présent, je considérais Alexis Laipsker comme un auteur prometteur dans le monde du thriller. Avec ce troisième livre, il s'impose comme une valeur sûre et valide sa place parmi mes auteurs confirmés. Je me réjouis d'avance des prochaines aventures qu'il va me proposer ! Bravo l'artiste !
Lien : https://youtu.be/z6NIiSY8Ung
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WAW !
Mais quelle claque, quel uppercut !!!

Une fois après avoir achevé ce roman, je n'ai eu qu'une envie : relire tout depuis le début et comprendre où l'auteur a pû me mener en bâteau.
Quels indices ai-je pû louper pour ne pas deviner plus tôt ? Comment ai-je pû passer à côté de ça !
L'auteur a su me berner, me manipuler t-elle une de ses poupées.

J'ai trouvé le roman très fluide. Avec une écriture, un style, une plume qui m'a totalement conquise.

Les chapitres, aussi courts qu'efficaces, ajoutent de l'oppression et un rythme effréné à la lecture. Difficile de lâcher ce récit tant les questions sans réponses se succèdent, tant l'envie de connaître enfin la réalité (à mille mieux de ce que l'on peut s'imaginer !), tant l'intrigue est haletante et sans pause.

La description des lieux, des personnages, des meurtres, de la psyché des intervenants, tout y est tellement imagé qu'il est impossible de ne pas être immergé et de vivre cette enquête totalement. Comme si nous y étions.

L'équipe de choc (menthe-à-l'eau, la jeune psy et Victor Venturi alias le cow-boy, le flic) sont comme vous et moi, à se poser les mêmes questions au fil des pages, avec leur faille et leur défaut. Un duo émouvant et attachant qui m'a totalement convaincue.

Et cette fin ! Comme je les aime. Explosive. En apothéose. Jouissive. On ne devine rien, même pas un peu !
Une fin digne de ce roman glauque et saignant.
Les poupée m'a laissé absolument sans voix, et totalement fan. Je recommande à 1000% !
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Alexis Laipsker n'est pas qu'un bon bluffer au poker, il excelle également dans le thriller glaçant.
Il nous embarque avec ce roman dans la folie meurtrière d'un tueur à plusieurs visages qui collectionne les cadavres comme des poupées de chair et de sang.
A sa trousse une équipe de choc menée par le commissaire Victor Venturi, un vieux briscard de la Crim' basé dans le Sud, doté d'un palmarès long comme le bras comme d'un caractère quelque peu rude et impétueux ne relâchant jamais la pression sur son équipe quand il s'agit de débusquer un dangereux criminel. Son surnom de «Cow Boy» lui va comme un gant même s'il est actuellement en délicatesse avec l'IGPN compte tenu des soupçons qui pèsent sur sa dernière enquête. Il garde pour autant la confiance du procureur sur cette nouvelle affaire où six victimes sont découvertes nues dans une chapelle abandonnée. Des victimes en position foetale totalement glabres comme recouvertes d'un film protecteur. Venturi comprend très vite que cette affaire n'est pas ordinaire et qu'il va avoir besoin de l'aide d'une personne capable de se mettre dans la peau du tueur : une psychologue et la meilleure, une certaine Olivia Montalvert. le duo sait que le temps joue contre lui car à tout moment le tueur peut récidiver.

C'est ce qu'on appelle un roman efficace. Pas de temps mort, un scénario carré sans un pet de gras grâce à des chapitres courts et des personnages auxquels on s'attache immédiatement, le duo Venturi- Montalvert faisant des merveilles alors qu'un autre personnage qui apparaît par moment, rebat les cartes et nous questionne sur son rôle exact dans le roman. Les dialogues ne manquent pas de mordant ni d'humour bravache entre ce couple antinomique, que ce soit dans le style et le caractère. Un vrai régal qui apporte du peps au récit et vous embarque dans un récit qui vous empêche de lâcher le morceau ne serait-ce qu'un seul instant.
Bravo l'artiste !
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A l'issue d'une course poursuite qui les entraine au fin fond de la campagne, 2 policiers découvrent un charnier dans une chapelle abandonnée : 6 corps masculins mis en scène dans une position foetale, rasés, émasculés et énucléés… dont la mort s'est étalée sur plusieurs semaines. Seule certitude : ce ne sont pas les 2 petits loubards qui sont responsables de ce massacre !
Le commissaire Victor Venturi, alias « le cow-boy », est envoyé sur l'affaire… malgré l'enquête disciplinaire dont il fait l'objet. Peu lui importe, son métier est de « traquer les méchants », et ça, il sait faire !
Epaulé par la psychologue Olivia Montalvert, alias « Menthe-à-l'eau, dont il a réclamé le soutien, le duo va tenter de comprendre le mécanisme psychique de ce tueur en série pour espérer stopper son jeu macabre ?
A ce couple d'enquêteurs va s'ajouter une « voyante », dont le don n'a d'égal que la fourberie… quoi que…
Des chapitres courts alternant d'un protagoniste à l'autre, y compris quelques « pensées du tueur » qui font froid dans le dos, font de ce roman une belle réussite… il me semble d'ailleurs qu'entre le moment où je l'ai commencé et celui où je l'ai fini (je lis pourtant plutôt vite 😉), Alexis Laipsker vient de remporter le Prix de l'évêché/Polar du sud avec « Les poupées ».
Un prix mérité pour ce thriller mené tambour battant qui a su m'embarquer au point de ne pas vouloir lâcher le livre !... Une fin d'histoire qui laisse imaginer le retour de ces enquêteurs attachants… Vivement la découverte de son dernier roman 😊
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Dans une église en ruine, des cadavres nus, plus de poils, plus d'yeux, plus de sexes, tous homosexuels. Bien ordonnés et qui suintent une étrange matière. Un serial killer à n'en pas douter. En face, un vieux briscard efficace et une psy qui ne lâche rien. Duo de choc (quel duo ?). Et comme d'habitude notre auteur crée un polar addictif (j'entends par là que toutes les autres lectures sont laissées de côté ! Si si !).
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Une chapelle perdue au milieu de nulle part dans le sud de la France abrite six corps décomposés. le commissaire Venturi, homme autoritaire, bourru, gueulard mais doué, est chargé de l'enquête bien qu'il soit mis sur le grill par l'IGPN parce qu'il a (encore) tué un suspect armé. Il fait appel à une psychologue judiciaire et criminologue, Olivia Montalvert, pour l'épauler car l'affaire est hors norme. Malgré leurs différences de personnalité et de caractère, le duo d'enquêteurs - dit "le Cow Boy" et "mentalo" - va courir la France pour comprendre la personnalité du tueur et le trouver avant qu'il ne fasse de nouvelles victimes.
Enquête ultra passionnante de bout en bout, on est happé par l'ingéniosité démoniaque d'Alexis Laipsker qui nous entraine dans le sombre labyrinthe de la psyché d'un psychopathe ingénieux. le duo d'enquêteurs fonctionne à merveille malgré - ou à cause - de leurs divergences de point de vue et de méthodes, et franchement ça donne envie de les suivre dans d'autres aventures. Les scènes sont stressantes comme il faut et s'enchainent sans temps mort, on ne peut rien lâcher, on ne peut que courir derrière ces personnages et se prendre la suite de plein fouet en bref, j'ai adoré me laisser surprendre ou appréhender la suite…
Je remercie la babeliotte (@Pareyla) qui m'a donné envie de lire ce titre avec sa critique trop sympa…
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Les poupées c'est un peu comme les clowns, dans les films d'horreur ce n'est pas ce que je préfère. du coup, j'étais un peu fébrile en ouvrant ce livre.
Une chapelle abandonnée, un soleil de plomb et une jolie brochette de cadavre. Ca met direct dans l'ambiance.

Ici, pas de temps à perdre, comme si notre vie en dépendait, les pages se tournent machinalement. On recherche avidement l'identité de ce grand malade. Accompagnés d'un duo d'enquêteurs efficaces, l'investigation se développe sans temps mort. Chaque chapitre amène son lot d'interrogations, de doutes, d'imprévus qui rendent le récit addictif.
L'alternance de narrateur entre les chapitres apportent de la profondeur au roman et permet aux lecteurs d'avoir une vision globale de l'histoire.

La plume de l'auteur est agréable, agrémentée d'une bonne d'humour et de répliques qui font mouches. Il sait être précis sans alourdir le texte avec des termes ou explications pompeuse. C'est du pur divertissement.

La fin est étonnante mais une fois la surprise passée, j'avais cette sensation de déjà vu qui tournait en tète.

Une chose est sure, je ne m'arrêterais pas ici dans la découverte des écrits d'Alexis Laipsker.
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En voilà un thriller diablement efficace ! C'est simple, une fois la lecture commencée impossible de s'arrêter. le plat qui brûle dans le four? Pas grave, on mangera mieux demain ! 10 minutes de retard à mon rendez-vous? Pas grave, il faut savoir se faire désirer ! Bref, vous l'aurez compris, j'ai été légèrement addict à cette histoire. Pourquoi ? J'ai pourtant l'habitude de ce genre de lecture et je deviens même exigeante... Mais là, franchement j'ai tout aimé.
Il y a d'abord cette intrigue : 6 corps trouvés dans une chapelle abandonnée. Un vrai charnier. Et une véritable énigme à déchiffrer.
Et puis, il y a les personnages, avec de fortes personnalités :Venturi, dit le cow-boy, et Menthe-à l'eau la psy. Ces deux-là forment un duo inattendu qui oscille entre ténacité, entêtement et tendresse. Comme dans beaucoup de romans, ces personnages ont des failles mais elles sont ici abordées par petites touches, sans être dévoilées complètement . C'est ce qui rend ces personnages très "réels" et nous les rend immédiatement sympathiques.
Et enfin, il y a cette écriture si fluide, teintée d'humour parfois, qui nous embarque. Pas une minute de répit n'est permise. Les indices, les pistes se succèdent jusqu'au twist final que je n'avais pas vu venir.
Pour résumer, "Les poupées" condensent tout ce que j'apprécie : une intrigue de qualité, du suspens, du rythme , des personnages attachants et le tout servi par une écriture incisive. C'était mon premier Alexis Laipsker, ce ne sera pas mon dernier.
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