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EAN : 9782756425153
454 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (06/02/2019)
3.75/5   55 notes
Résumé :
L'imitation est la plus terrifiante forme de flatterie. Quand une vieille amie la contacte sur Facebook, Sarah Havenant découvre que deux profils existent à son nom. Un seul est le sien. Pourtant, tout est terrifiant de précision sur l’autre. Elle y découvre des photos de son mari, de leurs enfants et même de l’intérieur de leur maison. Et ce n’est que le début. Car celui qui a créé le second compte n’attendait qu’une chose : que Sarah le découvre. À partir de cet i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 55 notes
Déception avec ce thriller qui pourtant promettait (Ah ces maudites quatrième page de couverture qu'il ne faut pas toujours lire...).

Ce livre pêche dans le scénario cousu de fil blanc et pas assez développé tout y est suggéré sans être approfondi ( on est loin d'un Franck Thilliez ou d'un Philip Kerr).

Bref je me suis un peu ennuyé, l'avantage c'est que c'est vite lu.



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Un thriller glaçant à souhait, un tueur machiavélique qui use des réseaux sociaux pour attirer sa victime dans un piège fatal...

Ce nouveau thriller d'Alex Lake est encore une fois finement développé. L'intrigue est assez effrayante car l'auteur met en évidence la facilité avec laquelle n'importe quel psychopathe un peu doué en informatique pourrait accéder à toutes nos données via internet et les réseaux sociaux.
Il joue avec nos peurs, manipule le lecteur comme la victime avec une efficacité et un rythme imparables.
Dans ce récit la victime, Sarah, est contactée par une de ses connaissances de lycée qui veut la demander en amie sur Facebook. C'est alors qu'elle découvre qu'il y a un second compte à son nom, avec des données personnelles que personne ne pourrait avoir, de son intimité et de ses proches. le piège va ainsi se déclencher et la machine infernale, ne plus s'arrêter jusqu'à broyer la pauvre mère de famille.
Les personnages secondaires sont assez nombreux pour que l'on se demande qui peut bien faire tout cela, et pourquoi, mais j'ai très vite trouvé qui cela pouvait bien être, une seule phrase a suffi... Cela ne retire rien à la qualité du roman puisqu'il nous reste à découvrir les raisons de cette vengeance, et ça, on ne le découvre qu'à la fin ;)

En jouant avec nos craintes, l'auteur a su mettre plus facilement le lecteur à la place de la victime. On se pose alors pas mal de questions sur ce qui est posté par nous et qui pourrait être nuisible, mais aussi sur nous et que l'on aurait pu ne pas voir.
La vengeance est le fil conducteur du tueur, et son machiavélisme de celui-ci sera sans bornes.

C'est franchement bien fichu, l'intrigue est haletante, on ne le lâche pas jusqu'à la dernière ligne.
Lien : http://cocomilady2.revolublo..
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Mais quelle histoire tordue ! Mais le genre d'histoire qu'on lit avec grand intérêt et qui nous captive beaucoup. Imaginez qu'un vieux collègue du secondaire vous fait, après de très nombreuses années, une demande d'amitié Facebook. Anodin. Mais voilà que cette personne vous demande quel compte vous utilisez afin de faciliter les échanges. Hors, vous n'avez qu'un compte. du moins, à votre connaissance. Parce qu'il s'avère que quelqu'un a créé un compte à votre insu et qu'elle mets des statuts, des photos, des pensées… actuels !!! Sarah, le personnage principal, en prend plein la gueule. Quelqu'un l'épie, quelqu'un la copie, quelqu'un se sert de sa vie pour en avoir une… Dans quel but ? On se rendra compte assez vite que c'est pour la détruite, la faire angoisser, déconstruire sa vie. Ça fait froid dans le dos tout ça ! Une histoire qui tient la route, qui donne des frissons, et dont on met difficilement de côté tant elle est prenante. le dénouement est un peu moins spectaculaire que toute la montée en intensité du récit… J'ai vu un peu venir la chose… Mais ça n'a pas gâché mon plaisir de lire. Décidemment, j'aime beaucoup ce que fait cet auteur. Hâte à la sa prochaine publication !
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Ce roman est complètement fou ! Impossible de le lâcher tellement il est prenant. Dès les premières pages, on sent un petit truc se tordre imperceptiblement à l'intérieur de nous et ça ne fait que s'accentuer jusqu'à la fin (et quand je dis fin, c'est vraiment la fin, les trois dernières pages). Alex Lake joue avec nous, nous met sur de fausses pistes, nous rend aussi paranoïaques que son héroïne. le coupable pourrait être n'importe qui, même l'héroïne elle-même. J'ai même suspecté son fils de 7 ans hahaha, je vous raconte pas l'angoisse.

Le quotidien de Sarah vire au cauchemar quand elle se rend compte que quelqu'un a créé un faux profil Facebook identique au sien. le harceleur se met à envoyer des mails à ses amis, à la crèche de sa fille, à écrire des lettres en imitant son écriture.. il sème le chaos dans sa vie, lentement mais sûrement. Méticuleusement. Rien n'est laissé au hasard. Sarah ne comprend pas qui pourrait lui en vouloir à ce point, pour quelle raison ? Est-ce une mauvaise blague ?

La plume de l'auteur est vraiment agréable, il sait doser son suspense et nous rendre accro, rien à redire là-dessus. Il y a quelques petites longueurs mais je pense que je les ai perçues comme telles parce que j'étais frustrée/angoissée, je voulais savoir, il fallait que j'ai les réponses et plus vite que ça haha. Il nous livre ici un roman à la fois angoissant et très fascinant. J'ai aimé qu'on se plonge régulièrement dans les pensées du coupable, ces courts chapitres font monter la tension à chaque fois un peu plus. Alex Lake pose un regard intéressant sur le harcèlement, sur le fait que notre vie est aujourd'hui mise en vitrine sur les réseaux sociaux et qu'il est finalement très facile d'usurper l'identité de n'importe quel humain lambda. Au-delà de Facebook, nous dépendons d'internet pour tellement de choses.. ce roman m'a donné envie de changer tout mes mots de passe voire de jeter mon ordinateur par la fenêtre.

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages, c'est rarement le cas dans un thriller. Ceci dit j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour Sarah et son mari. Ce dernier, Ben, est complètement perdu, il ne sait plus quoi faire pour aider sa femme. Il est effrayé, blessé, en colère, démuni. Sarah perd le contrôle au fil des pages, se remettant en question, remettant en question l'implication de chaque personne dans sa vie. Sa paranoïa va mettre à mal les relations de famille (en même temps, il y a de quoi être paranoïaque). La révélation du coupable se fait à peu près aux 3/4 du roman je dirais, à ce moment là c'était mon suspect « préféré », même si je pense que c'était volontaire de la part de l'auteur afin de passer à la dernière partie de cette folle histoire. L'intrigue ne s'arrête pas là, loin de là. Il nous faut encore découvrir pourquoi, comment.. Des révélations sont faites jusqu'à la fin ! L'angoisse ne nous quitte jamais.

En résumé, Copycat est un roman délicieusement angoissant. Il est impossible de s'en détacher ! Alex Lake est un auteur qui sait ce qu'il fait, son intrigue était bien ficelée, le suspense bien dosé. Une affaire rondement menée !
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Les réseaux sociaux, ses dérives constituées de violation de la vie privée, usurpation d'identité, harcèlement, insultes ou menaces sont d'actualité et un terreau fertile pour les auteurs à l'imagination féconde. J'ai donc démarré cette lecture sur les chapeaux de roues, alléchée par l'histoire de Sarah qui tombe fortuitement sur un second profil Facebook créé à son nom sans qu'elle en soit à l'origine. Après avoir écarté le canular de mauvais goût, l'affaire se corse : Sarah est suivie, photographiée à son insu, une intrusion a lieu chez elle, elle reçoit des courriers qui, rapidement, lui font perdre la tête puis la raison. Il est temps de faire le tour de ses connaissances présentes ou passées pour trouver le coupable ainsi que ses motivations.


Pour faire bref, je dirais qu'il s'agit d'un thriller atténué, dans lequel tout est effleuré. Pour exemples, Sarah est médecin généraliste, elle passe rapidement à la clinique pour recevoir des patients qui ont de vagues symptômes sur lesquels elle n'a guère à poser de diagnostic précis. Certes, il ne s'agit pas d'un traité médical.
Lorsque que sa belle-mère est atteinte d'un cancer en phase terminale, l'information est traitée en deux lignes avant que Sarah, son mari et ses enfants filent faire du tourisme dans Londres. Belle-maman va à l'hôpital tous les jours où on lui fait "toujours la même chose" et son cancérologue lui déconseille de boire du thé. Décidément, il ne s'agit pas d'un traité médical, je l'ai déjà dit.
En ce qui concerne les dérives des réseaux sociaux qui sont au coeur de l'intrigue, Alex Lake ne dit rien non plus. Les comptes frauduleux apparaissent ou disparaissent magiquement alors que ce thème est une occasion en or pour donner quelques informations au lecteur sur ce qu'il encourt à s'exposer, ou pour émettre une petite critique du tout à l'ego. Mais il ne s'agit pas non plus d'un traité d'informatique.
Lorsque Sarah fait appel à la police, représentée par l'un de ses amis d'enfance, il boit une bière en annonçant, n'ayant rien fait, qu'il ne peut rien faire de plus. Mais il ne s'agit pas non plus d'un traité de criminologie.


Mais de quoi s'agit-il donc alors ? Il s'agit d'une lecture agréable, rapide, superficielle. Les personnages sont stéréotypés, répétant à l'envi I love you, sorry, les rebondissements ainsi que l'épilogue sont cousus de fil blanc et prévisibles.

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La plupart du temps, le cyberharcèlement est le fait d’un as du clavier qui compense la frustration que lui inspire son existence de merde. Ça l’amuse de persécuter les autres, planqué derrière son écran, mais le jour où il rencontre sa proie dans la vraie vie, il prend ses jambes à son coup. Il arrive que ce soit plus grave, mais c’est rare.
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Le temps peut tourner. Le vent, changer de direction. Mieux vaut ne pas le quitter des yeux trop longtemps.
Ce que font pourtant les gens. Et ce qu’elle fera. C’est naturel. Une chose étrange se produit, la surface de l’étang se ride, mais les ondulations finissent par disparaître, l’eau retrouve son immobilité et toute trace de la perturbation est effacée.
Loin des yeux, loin de l’esprit.
Mais ce qui l’a causée est toujours là, invisible dans les ténèbres aquatiques. Peut-être très loin au fond, en sécurité.
Ou bien juste sous la surface…
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Chaque fois qu’elle utilisait le téléphone de son mari, elle en profitait pour jeter un coup d’œil à ses emails et à ses textos – elle n’en était pas fière, mais le faisait quand même. Tout était d’une rassurante banalité : des messages de ses collègues concernant des présentations de comités opérationnels, des bilans juridiques, des demandes d’approbation et des textos de ses amis pour déterminer où se tiendrait leur prochaine soirée match et s’ils avaient ou non la bénédiction de leur femme.
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Inutile d’espérer se rendormir. Elle était maintenant parfaitement en alerte. Autant descendre et se trouver quelque chose à faire en attendant de se calmer. Elle pourrait toujours somnoler devant un film idiot sur le canapé.

Elle s’apprêtait à rabattre les couvertures quand elle l’entendit à nouveau.

Cette fois, aucun doute : il s’agissait du long craquement produit par le poids d’un adulte sur une latte de parquet.

Juste de l’autre côté de la porte de sa chambre.
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Ce compte Facebook n’est rien de plus que l’hameçon qui se loge dans la bouche du poisson. Le poisson croit que c’est son seul problème, que s’il parvient à s’en débarrasser, son monde redeviendra tel qu’il a toujours été.
Mais il se trompe. Car est attaché à une ligne, qui est elle-même assujettie à une canne tenue par une main. Et la main est contrôlée par un cerveau, un cerveau patient et l’hameçon
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