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Critique de meeva


Par chez moi, c'est humide et le gazon est bien vert !
Pourtant je m'entends souvent dire que je suis sèche.
Comprend pas comment ça se voit sans être allé y voir d'un peu plus près, m'enfin…
Souhaitant rester ouverte, j'ai décidé de remédier à ce problème.
Je me suis adonnée à la lecture de « Bouchées de plaisir ».


Tour à tour grande ou petite, blonde ou brune, avec des gros seins ou pas…
Grand ou petit, causant ou mutique, musclé ou pas…
De nombreuses nouvelles vous permettent de trouver votre bonheur dans l'imagination qui attise l'excitation.
A deux ou à plus, entre femmes, ou hommes et femmes, mais jamais exclue des histoires, infidèle ou au contraire, avec godemiché ou quelques nourritures plus terre à terre…


Avantage : il y en a pour tous les goûts.
Inconvénients : il y en a pour tous les goûts, donc parfois de mauvais goût, pour moi.
Alors, qu'est-ce que je fais ? Je saute ? Non, tant pis. Suis incapable de ne pas aller au bout…

Quand je dis pour tous les goûts, ce n'est pas vrai du tout.
Pas de sadomaso, pas de trucs avec animaux, pas d'autres bizarreries, que du plutôt classique.


Par contre, j'aurais qualifié ce livre de pornographique et pas simplement érotique… la nuance n'est peut-être pas très claire pour moi, en tous cas les relations sexuelles sont données à voir, à lire.


Ce sont des nouvelles plutôt courtes, pas trop le temps de faire connaissance avec les personnages, enfin tant pis je vais pas me la jouer prude.

Et puis les chutes des nouvelles sont pour la plupart très bien trouvées, souvent assez drôles.

Bonne bourre…





L'inspiration musicale vaut pour l'aspect « défilement » des nouvelles quand vous ne savez pas lâcher un bouquin.
Et puis Brel savait mettre en relief la petitesse, la bassesse, la noirceur, l'humiliation par sa façon si particulière de chanter.

« Tout nu dans ma serviette qui me servait de pagne
J'avais le rouge au front et le savon à la main
Au suivant au suivant
J'avais juste vingt ans et nous étions cent vingt
A être le suivant de celui qu'on suivait
Au suivant au suivant
J'avais juste vingt ans et je me déniaisais
Au bordel ambulant d'une armée en campagne
Au suivant au suivant
[…] »

Extrait de « Au suivant » de Jacques Brel :
https://www.youtube.com/watch?v=zXBPeQiYxeI
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