Avec Chloé Baril, Mélanie Dumas, Jean-Benoît Dumais, Nicolas Trost et Catherine Lalonde
Présentée en collaboration avec l'ANEL, la table ronde réunit quatre acteur·rices de l'écosystème du livre au Québec et au Canada engagés à promouvoir le livre numérique accessible. Nos panélistes se pencheront sur la manière dont ce type de livre ouvre la voie à de nouveaux lecteurs, à travers la diversité des formats existants, pour toucher un lectorat souvent marginalisé. Nous discuterons de l'attrait des formats accessibles pour développer le goût de lire et de leur rôle crucial dans la fidélisation d'un public dont l'accès à la lecture est limité. de l'édition à la commercialisation, les panélistes exploreront comment les formats accessibles contribuent à l'enrichissement d'une bibliodiversité québécoise et canadienne, tant sur le plan du contenu que sur celui des formats.
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#slm2023
Catherine Lalonde/5
21 notes
Résumé :
Entre le conte de fées enragé et la reprise hallucinée des récits d’apprentissage, entre la forêt de Sainte-Amère-de-Laurentie et la grande ville électrique, La dévoration des fées raconte le sort de la p’tite, de Grand-maman et de Blanche absente. Mais le récit est ravalé par le chant, le mythe, la fantasmagorie, et une poésie féroce et primordiale hante la narration. Œuvre baroque et mal embouchée, La dévoration des fées est traversé de sortilèges crachés ou lyriq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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C'est un grand roman-poème qui raconte le récit éternel de la naissance, de l'émancipation et du retour aux sources. Il y est question de filiation, d'amour-haine, de femmes-gigognes qui s'entre-dévorent, le tout dans une ambiance très noire de conte où les fées sont maudites.
C'est écrit d'une façon particulière, avec beaucoup de métaphores et une syntaxe très "émancipée", qui n'est pas facile à saisir au début, mais qui est réellement magnifique. Une prose hypnotique!
J'ai dévoré cette dévoration et je l'ai adorée... jusqu'à la finale, qui m'a assez perturbée! Généralement, j'aime bien les livres qui n'ont pas peur des tabous, mais je crois que j'ai finalement découvert les limites de ma zone de confort! Ha ha!
C'est vraiment un livre à lire... si vous croyez avoir le coeur assez solide!
C'est écrit d'une façon particulière, avec beaucoup de métaphores et une syntaxe très "émancipée", qui n'est pas facile à saisir au début, mais qui est réellement magnifique. Une prose hypnotique!
J'ai dévoré cette dévoration et je l'ai adorée... jusqu'à la finale, qui m'a assez perturbée! Généralement, j'aime bien les livres qui n'ont pas peur des tabous, mais je crois que j'ai finalement découvert les limites de ma zone de confort! Ha ha!
C'est vraiment un livre à lire... si vous croyez avoir le coeur assez solide!
Un grand chef d'oeuvre qui gagne à être lu et une auteure qui devrait être plus connue et célébrée. Vive la littérature du Québec. On se laisse prendre par le récit. Je vais de ce pas me procurer ces autres publications pour en découvrir plus. Je vous le recommande.
Citations et extraits (3)
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nous
aurons
survécu à Dieu
à tout ce qu'ils ont dit de nous
notre langue est souvenir et ce que fut notre coeur
quand il était couronne
aurons
survécu à Dieu
à tout ce qu'ils ont dit de nous
notre langue est souvenir et ce que fut notre coeur
quand il était couronne
Grand-maman fantasme des balais de sorcière, damnerait sa foi pour un outil magique, un torchon volant, un savon. N'importe quelle force contre le ressac pulsant et obstiné du désordre, soit-elle mal lunée. Job de fille, se dit-elle, maudite job de fille, muselant une fois de plus l'envie de lancer des assiettes, (...). Elle a hâte que la p'tite pousse en lourdeurs, levains de seins et levures de hanches, que les menstrues l'ancrent, coton au cul pieds nus dans la cuisine, mains à la pâte licou au col; elle a hâte que la p'tite arrive, enfin, dans sa vie de femme faite; sa vie de femme faite de sang et d'eau de vaisselle.
On dirait une famille. Ou un monstre à sept têtes.
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