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Critique de Allantvers


Après une série de lectures éprouvantes sur la dernière guerre et la barbarie nazie, Graziella arrive à point nommé en venant nourrir un véritable besoin de fraîcheur, de distance et de beauté, et au passage redresser mon image erronée De Lamartine que je m'imaginais en romantique gonflant.
Romantique oui, gonflant non. Passons sur la bleuette au coeur de ce court roman, elle est attendue et ce n'est pas là son sel. La plume est vraiment somptueuse et les mots coulent comme du miel sur l'esprit; l'évocation de cette Italie millénaire et populeuse est un pur plaisir, tout comme l'est celle de notre narrateur, ivre de sa jeunesse et de sa liberté, que l'on accompagne presque physiquement dans ce voyage revigorant.
J'ai de loin préféré la première partie centrée sur ce voyage et la découverte des lieues que la seconde, plus prévisible, déroulant la tragédie amoureuse dont est victime Graziella, encore que le portrait tout en délicatesse et fraîcheur qu'en fait Lamartine est particulièrement touchant.
Cette pépite fragile et désuète m'est tombée dans les mains au bon moment.
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